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Actualités

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Des millions pour la génomique forestière

09 décembre 2016

Trois projets en génomique forestière codirigés par des chercheurs de l’Université Laval viennent d’obtenir du financement de Génome Canada, de Génome Québec et de leurs partenaires. Ces projets font partie des 13 grands projets en génomique de l’environnement et des ressources naturelles, totalisant des investissements de 110 M$ en espèces et en services, qui ont été annoncés par le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec le 8 décembre à Montréal. 

L’équipe dirigée par Jean Bousquet, du Département des sciences du bois et de la forêt, et Joerg Bohlmann, de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), disposera d’un budget de 10,5 M$ pour mener le projet Spruce-up. Les travaux antérieurs de ces chercheurs ont permis de consolider les programmes d’amélioration génétique des épinettes blanches destinées au reboisement au Canada. «Nous allons poursuivre nos recherches afin de développer des lignées d’épinettes mieux adaptées aux nouvelles conditions environnementales créées par les changements climatiques, explique Jean Bousquet. Nous allons surtout travailler sur la résilience des arbres, leur capacité à résister aux maladies, aux insectes et à la sécheresse, de même que sur leur productivité et leur capacité de fixer le CO2.» Rappelons que plus de 400 millions de semis d’épinettes sont plantés chaque année dans les forêts canadiennes, ce qui en fait la principale essence visée par les opérations de reboisement au pays.

Par ailleurs, le projet BioSAFE, qui a reçu un appui de 8,7 M$, sera codirigé par Ilga Porth, du Département des sciences du bois et de la forêt, Cameron Duff, de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, et Richard Hamelin. Ce dernier est chercheur à Ressources naturelles Canada, mais il est aussi professeur invité au Département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval et professeur à UBC. Les travaux de cette équipe porteront sur les espèces exotiques envahissantes qui peuvent causer de graves dommages aux arbres des forêts et des milieux urbains du Canada. «Les outils génomiques que nous allons développer pourront être utilisés, entre autres, dans les ports parce que ces espèces se retrouvent souvent à bord de bateaux, notamment dans le bois des caisses de marchandises, souligne Ilga Porth. Ils pourront aussi servir dans les pépinières pour repérer les jeunes arbres infectés par les champignons pathogènes.» Les chercheurs concentreront leurs efforts sur quatre espèces particulièrement problématiques au Canada: le longicorne asiatique, la spongieuse asiatique, le champignon causant la maladie hollandaise de l’orme et le champignon responsable de l’encre des chênes.

Lisez la nouvelle sur Le Fil
Texte de Jean Hamann​, Le Fil, Volume 52, numéro 13 | 8 décembre 2016 
Photo de Michel Rioux

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Un postdoctorant de la Faculté reçoit un prix au Concours d’idées d’entreprises 2016

29 novembre 2016

Le projet «COBAFIB: Colles à bois, antioxydants et fertilisant issu de la biomasse», présenté par le postdoctorant Georges Koumba (Université Laval) a reçu le 1er prix (secteur regroupement facultaire HF) au Concours d’idées d’entreprises 2016, Entrepreneuriat Laval. Le projet s'articule autour de la valorisation de la biomasse pour en faire des produits à haute valeur ajoutée. Les colles à bois qui seront développées auront pour matière première la lignine, un composé naturel du bois. Les antioxydants font également partie de la gamme de produits pouvant être isolée à partir de leur procédé. Les fertilisants seront également des produits étudiés dans ce projet.

Sous la présidence d'honneur de Monsieur Patrick Nare, le Concours d’idées d’entreprises d’Entrepreneuriat Laval vise à stimuler l’émergence d'idées fraîches et innovatrices qui conduiront potentiellement au démarrage de nouvelles entreprises.

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Pourquoi ont-ils choisi l’Université Laval?

24 novembre 2016

On parle de nous dans le journal de la communauté universitaire! On y présente une vidéo de nos étudiants qui témoignent de leurs études aux cycles supérieurs. Laboratoires à la fine pointe de la technologie, activités de recherche stimulantes et dynamisme de la ville de Québec comptent parmi les avantages énumérés par quelques étudiants aux cycles supérieurs de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique lorsqu’on leur a demandé leur point de vue sur leurs études et leur vie à Québec.

Originaires du Bénin, du Vietnam, de la France, de la Polynésie française et du Québec, ces étudiants de domaines différents, allant des sciences du bois aux sciences géographiques, vous présentent, dans une courte vidéo, leurs sources de motivation et leurs coups de coeur.

Visionnez la vidéo des étudiants aux cycles supérieurs de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique 

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Trois étudiantes de la Faculté obtiennent la Bourse de leadership et développement durable

18 novembre 2016

Trois étudiantes de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique se sont méritées une bourse de leadership et développement durable de l'Université Laval 2016-2017. Grâce à ce programme de bourses, l'Université Laval désire soutenir pendant leurs études universitaires les étudiants talentueux démontrant des réalisations exceptionnelles dans l'un des six secteurs d’activité suivants: artistique, entrepreneurial, environnemental, scientifique, social/humanitaire ou sportif.  Ce programme de bourses s'adresse aux étudiants qui dépose une nouvelle demande d'admission dans un programme régulier (baccalauréat, maîtrise ou doctorat) de l'Université Laval.

José Elvire Djiongo Boukend, étudiante au doctorat en sciences forestières

Deux fois lauréate de la bourse de l’Excellence Féminine du ministère de l’Enseignement supérieur du Cameroun, son pays natal, Jose Elvire Djiongo Boukeng s’investit dans sa communauté et sensibilise les gens à la protection de l’environnement. Elle a créé l’Association des élèves agronomes de la Menoua en plus d’être la première femme à enseigner à l’École de Faune de Garoua. En 2014, Jose Elvire a prouvé ses qualités de leader et d’ingéniosité en mettant sur pied l’Association Camerounaise des Femmes Ingénieurs en Agriculture. Cette association a pour but d’aider les femmes des milieux ruraux en créant des activités génératrices de revenus. Après son doctorat en sciences forestières, elle souhaite relever un nouveau un défi : renforcer le rôle des femmes en environnement. Inspirante et reconnue par ses pairs pour son leadership, Jose Elvire est une scientifique engagée, tout en étant mère de trois jeunes enfants.

Alice Semnoun, étudiante au baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés

Alice Semnoun est une organisatrice hors pair faisant preuve d’une attitude toujours positive. Son plus grand succès à ce jour, est l’organisation, en 2015, de la Conference of Youth à Montréal, dans laquelle elle a joué deux rôles majeurs : la gestion de l’équipe de mobilisation répartie dans toute la province et l’organisation de la simulation étudiante de la Conférence de Paris sur le climat. Ces expériences lui ont valu une place de vice-présidente au Réseau Étudiant pour la Justice Environnementale au Québec. Mettant à profit ses cinq années d’études juridiques, dont une maîtrise en droit de l’environnement, elle est convaincue qu’elle peut réaliser de grands projets en développement durable. Réfléchie, passionnée et volontaire, Alice conjugue ses deux passions : le droit et l’environnement.

Noémie Jeffrey, étudiante au baccalauréat en génie géomatique

Dévouée et persévérante, Noémie Jeffrey est une passionnée d’athlétisme. Depuis 2012, elle participe à de nombreuses compétitions provinciales et nationales où elle se démarque. Elle a gagné plus d’une dizaine de médailles et s’est classée à deux reprises comme athlèterelève de son programme d’excellence d’athlétisme. Pour réaliser son rêve de gagner les Championnats canadiens extérieurs, elle s’entraîne intensivement avec le Club d’athlétisme du Rouge et Or de l’Université Laval. En plus d’améliorer ses performances, elle démontre sans cesse son leadership auprès des débutants. Elle adore les guider dans leurs techniques et les encourager. Son esprit d’équipe, son entregent, sa rigueur à l’entraînement ainsi que sa capacité à bien concilier sport et études font d’elle un exemple pour ses coéquipiers.

Répartition du montant des bourses

  • 1er cycle: 2 000$ par an (maximum de 3 ou 4 ans, selon la durée du baccalauréat).
  • 2e cycle: 5 000$ par an (maximum de 2 ans).
  • 3e cycle: 10 000$ par an (maximum de 3 ans).

Apprenez-en plus sur les Bourses de leadership et développement durable de l'Université Laval.

Crédit photo: Marc Robitaille

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Deux diplômés de la Faculté au palmarès des 10 personnalités de la relève forestière

15 novembre 2016

Le Québec est une pépinière de jeunes talents qui repoussent constamment les limites de la connaissance et améliorent les pratiques de l’industrie forestière. Le magazine Opérations forestières et de scierie et le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) ont souligné les réalisations de 10 étoiles de la relève forestière au Québec. Deux de ces étoiles sont des diplômés de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique au baccalauréat en aménagement et environnement forestiers et au baccalauréat en génie du bois. Découvrons leur parcours! 

Virginie Galvez-Cloutier, diplômée en aménagement et environnement forestiers, ingénieure forestière chez Cédrico

Ayant grandi en ville, Virginie Galvez-Cloutier n’avait jamais pensé faire carrière en foresterie jusqu’à ce qu’une conseillère d'orientation lui parle du métier. «J’ai tout de suite vu l’intérêt pour travailler dans la nature et pour la protection de l’environnement », dit-elle d’emblée. Dès lors, elle prend la décision d’aller étudier en aménagement et environnement forestiers à l’Université Laval, ou elle devient officiellement ingénieure forestière en mai 2015. Grâce à des stages formateurs qu’elle a suivi à l’université, elle était bien préparée pour la réalité de l’emploi et en moins d’un mois, elle déniche l’emploi quelle convoitait pour Bois d’œuvre Cédrico, une entreprise basée en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent. « J’adore la variété du travail à faire, que ce soit dans les bureaux, en forêt, en équipe ou en solo. On est appelé à aller vers nos intérêts », souligne Virginie. À son arrivée chez Cedrico, Virginie s’est vue confier la mise à jour de la documentation de nos directives, instructions et formulaires, ainsi que la formation de l’ensemble de nos employés et de nos entrepreneurs et leurs employés. Un exercice un peu intimidant pour une finissante, mais un défi qu’elle a relevé avec brio, note Jean-François Desbiens, le directeur de la foresterie pour Cedrico. Depuis un an, Viriginie apprend rapidement. En plus de travailler sur la certification FSC du système de gestion environnementale et du territoire de Cedrico, elle s’implique dans différents comités en lien avec la foresterie, tels que les tables de gestion intégrée des ressources pour le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, ainsi que le comité technique mis en place par la corporation de la gestion de la certification du Bas-Saint-Laurent. Passionnée de la forêt et de la préservation de la ressource, Virginie est persuadée que l’avenir est favorable pour le matériau bois. « Plus on regarde les qualités écologiques du bois et plus on se rend compte que c’est la meilleure option sur le marché. Sans compter que les pratiques de récolte se sont améliorées énormément », conclut-elle.

Sylvain Goulet, diplômé en génie du bois, Directeur d’usine – Produits forestiers Résolu

Issu d’une famille forestière de Péribonka, dans le nord du Lac-Saint-Jean, Sylvain Goulet n’a jamais douté de son parcours. « Je baigne dans le bois depuis que je suis petit. Je n’ai jamais eu à prendre de décisions. C’est ça que je devais faire », dit-il. C’est pourquoi il a décidé d’étudier à l’Université Laval en Génie du bois, un programme complet qui lui a permis de toucher à plusieurs domaines pour faire face aux défis de l’industrie. Une formation qu’il a tellement appréciée qu’il a décidé de devenir un ambassadeur du programme, en donnant des conférences dans les écoles primaires et secondaires. « Il faut changer les perceptions des jeunes en leur démontrant les qualités écologiques du matériau bois », soutient Sylvain. Dès sa sortie de l’université, il décroche un poste à la scierie Arbec à Péribonka, là où son père et son grand-père ont travaillé avant lui. D’abord responsable de l’optimisation et de la qualité, il devient directeur de l’usine alors qu’il n’est âgé que de 29 ans. Il est ensuite recruté par Produits forestiers Résolu pour devenir le directeur de l’usine de La Doré, un des plus gros plans de transformation du Saguenay-Lac-Saint-Jean. «Mon plan de carrière est allé au moins 10 ans plus vite que je ne le pensais », soutient l’homme de 37 ans qui supervise 275 employés répartis dans trois usines (sciage, rabotage et aboutage). De plus, Sylvain n’hésite pas à s’impliquer au sein de différents conseils d’administration (Chambre de commerce, Maison de la forêt) ou encore à défendre les intérêts de l’industrie en vulgarisant avec tact les nouvelles pratiques forestières, notamment dans des vidéos publiées sur YouTube. « C’est gratifiant de pouvoir travailler un matériau noble et renouvelable », conclut le passionné.

Extraits tirés de l'article Les étoiles de la relève forestière 2016 par Guillaume Roy dans la revue Opérations forestières

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Alain Olivier, professeur en agroforesterie, lauréat du Prix d'excellence en enseignement 2016

14 novembre 2016

Dans le cadre des Prix d'excellence en enseignement 2016, le prix Internationalisation de la formation a été remis à Alain Olivier, professeur impliqué dans la maîtrise en agroforesterie offerte conjointement avec la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation. Monsieur Olivier enseigne en agroforesterie à l’Université Laval depuis 1995. Que ce soit dans ses cours, en recherche ou dans ses implications auprès de la communauté, l’internationalisation de la formation est au cœur de ses préoccupations, et ce, depuis son entrée en fonction.

Convaincu de l’apport du volet international dans la formation des étudiants, monsieur Olivier intègre du contenu international aux activités pédagogiques. Il a notamment révisé en profondeur le cours Agroforesterie, dorénavant consacré à l’étude des zones tropicales et subtropicales afin de conscientiser les étudiants à la réalité des paysans des pays en développement. Il est également responsable d’un stage en agroforesterie qui se déroule généralement à l’international. De plus, il a créé le cours Visites agroforestières, dont la première édition a eu lieu à Cuba en 2015.

Souhaitant transmettre sa passion, il encadre, dans un contexte international, de nombreux étudiants aux cycles supérieurs, en plus de diriger plusieurs projets de recherche à travers le monde. C’est ainsi qu’il offre des opportunités de mobilité étudiante entre autres au Maroc, au Mexique, au Pérou, au Mali, au Costa Rica, en France et au Gabon.

En 2011, monsieur Olivier est devenu titulaire de la Chaire en développement international de l’Université Laval. Le dynamisme avec lequel il l’anime se traduit entre autres par l’organisation de conférences et de tables rondes, par la mise sur pied d’un colloque étudiant en développement international, par l’organisation de deux écoles d’été et par la mise en place d’un programme de bourses et de recherche à l’international.Apprécié à la fois par ses étudiants, ses collègues et les partenaires internationaux et reconnu pour son expertise, monsieur Olivier fait rayonner l’Université Laval ici comme ailleurs. Son impressionnant parcours de réalisations fait de lui un modèle à suivre en internationalisation de la formation.

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Le Département participe au projet d’inventaire géoréférencé des arbres individuels hors boisés du campus

08 novembre 2016

Une étudiante maintenant diplômée du baccalauréat en aménagement et environnement forestiers a participé à cet inventaire pendant deux étés. Le projet d’inventaire géoréférencé des arbres individuels hors boisés du campus s’est poursuivi en 2015-2016. On a terminé l’identification et la localisation des arbres. La base de données est finalisée. Il reste à joindre celle-ci à un outil cartographique géoréférencé. Cet outil est en cours de conception. Il intégrera les données relatives à chaque arbre (essence, dimensions, état de santé, etc.). Le travail se fait en collaboration avec la Bibliothèque et le Département des sciences du bois et de la forêt. Les premiers tests seront réalisés cet automne. «Il y a deux arboriculteurs au Service des immeubles, indique Robert Desmeules. Le fait de visualiser les arbres sur un seul plan permettra de mieux planifier et documenter leurs interventions.»

En 11 ans, le Comité d'aménagement et de mise en oeuvre (CAMEO) a réalisé de nombreux projets afin d’améliorer les espaces intérieurs et extérieurs du campus. Ils ont respecté l’essentiel des recommandations du Plan directeur d’aménagement et de développement du campus. Et dans certains cas, Ils sont allés au-delà, bien plus loin, comme dans l’aménagement des espaces publics.»

Découvrez l’ensemble des actions réalisés pour l’aménagement harmonieux et durable du campus de l’Université Laval.

Extrait tiré du Fil, journal de la communauté universitaire, 31 octobre 2016

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La plus grande forêt d'enseignement au monde

04 novembre 2016

Seul établissement à former les ingénieurs forestiers au Québec, l'Université Laval mise sur un atout de taille : la plus grande forêt d'enseignement et de recherche au monde. Située près de l'autoroute Laurentienne, entre Québec et Chicoutimi, la forêt Montmorency est passée de 66 km2 à 412 km2 au printemps 2014. « Depuis avril 2013, la nouvelle loi forestière prévoit de nouveaux modes de gestion, souligne Hugues Sansregret, directeur des opérations à la forêt Montmorency. Mais malgré les 16 forêts d'enseignement au Québec, on n'avait pas de dispositif pour tester et enseigner ces modèles. On avait besoin de plus d'espace. »

L'endroit crée des images claires dans la tête des étudiants au baccalauréat, à la maîtrise et au doctorat. « Quand on parle d'harmonisation des usages en prévoyant des coupes forestières, on peut illustrer comment exploiter les ressources naturelles en respectant l'écosystème, dit M. Sansregret. On comprend aussi qu'on ne peut pas gérer une forêt publique sans se soucier des chasseurs, des pêcheurs, des villégiateurs et des membres des Premières Nations. »

Les étudiants passent souvent des demi-journées en forêt pour récolter des données qu'ils traiteront le lendemain en classe. Ils doivent aussi y faire des stages pratiques. « On leur donne un morceau de forêt de quelques kilomètres carrés et ils doivent faire un travail de génie en planification».

[...] Au-delà des études et des cours offerts dans la nature, la forêt Montmorency génère une multitude de cas pour les étudiants en génie forestier. À l'Université Laval, trois spécialisations sont offertes au bac. La première : l'aménagement et l'environnement forestiers. « Les étudiants apprennent à poser un diagnostic et à prescrire des interventions pour que la forêt donne les produits attendus (bois de sciage, pâtes et papier, etc.) à moyen et long termes », explique Nancy Gélinas, vice-doyenne aux études. De leur côté, les bacheliers en opérations forestières sont impliqués dans les travaux sylvicoles commerciaux, de la construction de routes à la gestion de machinerie en forêt, afin de réduire les impacts environnementaux. Ceux qui s'orienteront en génie du bois travailleront en usine afin d'optimiser les procédés.

Ces trois formations mènent au titre d'ingénieur forestier, mais elles sont encore confondues avec la profession de bûcheron et les autres formations du domaine forestier.

Lisez la suite de l'article de Samuel Larochelle sur La Presse du 3 novembre 2016.

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Concours « À travers votre lentille : expérience étudiante à l’international! »

21 octobre 2016

Vous êtes un étudiant étranger à l’Université Laval? Vous avez envie de partager des moments mémorables de votre parcours d’intégration au Québec ou de mettre en lumière vos talents de photographe et de vidéaste?

Alors participez au concours annuel de photos et de vidéos À travers votre lentille : expérience étudiante à l’international! Plus de 600$ en prix à gagner!

Vous avez jusqu’au 6 novembre pour nous soumettre vos photos et vidéos.  

Les œuvres sélectionnées seront exposées les 22 et 23 novembre 2016 à l’Atrium du pavillon Charles-De Koninck et les 24 et 25 novembre 2016 à l’atrium Jean-Guy-Paquet du pavillon Alphonse-Desjardins, dans le cadre de la Semaine de l’éducation internationale.

Pour participer, inscrivez-vous sur le portail Contact Cosmopolite
https://www.contactcosmopolite.ulaval.ca/

Dans la section « Espace étudiant » accessible avec votre IDUL et votre NIP, cliquez sur « Concours photo et vidéo » puis « Étudiants internationaux ».

Pour toute question, contactez Valérie Marier par téléphone au 418 656-2131 poste 16741 ou par courriel à l’adresse valerie.marier@bve.ulaval.ca.

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Appel de conférence pour R à Québec 2017

05 octobre 2016

R à Québec 2017 est un colloque interdisciplinaire rassemblant chercheurs, étudiants, praticiens et professionnels des milieux académiques, gouvernementaux et industriels. À l’instar des conférences useR, ce premier colloque d’envergure au Québec dédié spécifiquement à l’utilisation de R favorisera le transfert d’expertise entre les disciplines, l’avancement des pratiques et, pour certains, le passage vers l’environnement R. La première journée sera consacrée à des ateliers de formation introductifs et avancés et la deuxième à des conférences. Le colloque aura lieu les 25 et 26 mai 2017.

Le comité scientifique du Colloque recueille présentement des propositions de conférences touchant, entre autres, aux thèmes suivants :

  • statistiques descriptives
  • analyse et traitement de données
  • visualisation et graphiques
  • modélisation, optimisation et simulation
  • calcul haute performance
  • forage de données
  • applications en recherche, en enseignement ou dans les secteurs public ou privé

Dans une perspective d’interdisciplinarité, l’accent de la conférence doit porter sur l’utilisation de R. Les présentations se dérouleront en français et elles seront d’une durée de 20 minutes. Il est possible que les auteurs de propositions de conférences non retenues soient invités à présenter sous forme d’affiche. Les conférenciers devront s’inscrire et payer leurs frais d’inscription.

La date limite pour soumettre une présentation est le 15 janvier 2017.

Comité scientifique :

  • Alexandre Bureau – Département de médecine sociale et préventive, Université Laval
  • Anne-Sophie Charest – Département de mathématiques et statistique, Université Laval
  • Arnaud Droit – Département de médecine moléculaire, Université Laval
  • Vincent Goulet – École d’actuariat, Université Laval
  • Charles Fleury – Département de sociologie, Université Laval

Pour toute information sur l’appel de conférence, contactez Vincent Goulet (Vincent.Goulet@act.ulaval.ca). Pour toute autre information sur R à Québec 2017, contactez Natacha Fontaine (raquebec@ulaval.ca) ou visitez notre site web : http://raquebec.ulaval.ca.
 

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À la Forêt Montmorency, de tout pour tout le monde!

05 octobre 2016

La Forêt Montmorency propose une variété d’activités mêlant plaisir et apprentissage! Il y en a pour tous les goûts : safari d’observation de l’orignal, «De la forêt à l’assiette: champignons», glisse boréale et le réveillon à la Forêt Montmorency.


Safari d’observation de l’orignal

Vivez une rencontre avec le plus grand cervidé de la planète! Pour sa 10e année, la Forêt Montmorency offre 2 formules de safaris d’observation à l’orignal en septembre et octobre. En compagnie d'un guide naturaliste d'expérience, découvrez le roi des forêts lors d’un safari d'observation à l'aube ou au crépuscule d'une journée d'automne.

Venez étudier l’orignal en plein cœur de sa période de rut. Apprenez à reconnaître les signes de sa présence, traces, grattages, marquages et souilles. Vivez l'appel «Call» de ce mastodonte énigmatique. La biologie, l'habitat et le comportement du plus gros cervidé au monde n'auront plus de secrets pour vous.

Les vendredis, samedis et dimanches du 16 septembre au 30 octobre 2016


De la forêt à l’assiette: champignons

Cet automne, la Forêt Montmorency, vous propose une activité de mycologie alliant le plein air et l’apprentissage! En compagnie de notre guide passionné, participez à une sortie guidée au cœur de la forêt boréale et récoltez une ou des espèces de champignons, dont la chanterelle en tubes (craterelle). Au retour, procédez au nettoyage et apprenez comment apprêter votre produit lors d’un court atelier culinaire. Enfin, relaxez en bonne compagnie lors du petit goûter qui vous sera servi, incluant des mets avec produits de la forêt boréale.

Les dimanches 4, 11, 18, 25 septembre et 2 et 9 octobre 2016, de 8 h à 13 h 30 environ


La Glisse boréale

La saison de ski de fond à la Forêt Montmorency, ça commence dès le 28 octobre avec la glisse boréale! Tout au long de l'hiver, le réseau de pistes de neige naturelle est entretenu à l'aide d'une surfaceuse. Le reste du territoire demeure disponible pour le ski de fond hors piste (environ 25 km et avec quelques restrictions).

Dès le 28 octobre


Réveillonnez à la forêt! 

Du 24 décembre au 7 janvier, plusieurs activités gratuites pour les clients en hébergement sont prévues, dont des ateliers de sculpture sur neige, des spectacles, des soirées de bricolage et des expéditions en raquettes. Réservez votre séjour et fêtez Noël en famille à la Forêt Montmorency!


Pour plus d’information: 418 656-2034, info@foretmontmorency.ca ou www.foretmontmorency.ca

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L'Établi, des œuvres à saveur durable

05 octobre 2016

L'Établi, la nouvelle ébénisterie du campus, donne une deuxième vie à des pièces de bois en créant des produits écoresponsables. Situé dans les laboratoires du pavillon Gene-H.-Kruger, ses membres y coupent le bois, le gravent, le sablent, le façonnent, le transforment. Banc de scie, sableuse, dégauchisseuse, scie à ruban, planeur, scie à onglet et autres équipements spécialisés sont mis à leur disposition. Uniques, leurs réalisations n’ont rien à envier à celles des grandes ébénisteries. «Les étudiants en génie du bois ont accès à un énorme parc d’équipements dans le cadre de leurs cours, mais rares étaient les occasions de l’utiliser pour des projets plus personnels. C’est pourquoi nous avons créé un organisme à but non lucratif permettant de perfectionner nos habiletés, tout en nous initiant à l’aspect entrepreneurial. Tous les profits sont réinvestis dans la formation et l’achat d’équipements», explique Charles Breton, étudiant à la maîtrise en sciences du bois et président de L’Établi.

Pour plus d’information sur L’Établi: http://www.letabli-edc.com/

>> Lire le texte de Matthieu Dessureault dans lefil

 

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Campagne Centraide à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique

23 septembre 2016

Nous pouvons changer des vies pour la vie…  c’est la mission que se donne Centraide en appuyant 219 organismes et projets communautaires d’ici. Ces organismes permettent de soutenir les personnes plus vulnérables de la société, mais également ceux et celles qui se retrouvent temporairement en situation de crise.

Au cours des prochains jours, des employés et étudiants de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) prendront part à la campagne Centraide-Université Laval. En participant à la campagne, la contribution de chacun par un don pourrait avoir des retombées concrètes (soutenir la réussite des jeunes, briser l’isolement social, assurer l’essentiel). 

Il est possible de faire un don par déduction à la source.  C’est le moyen le plus facile et le plus efficace de donner!  Le reçu d’impôt apparaîtra automatiquement sur vos relevés de fin d’année (T4 et relevé 1) émis par l’employeur.

Il y aura également:

Cette année encore, la Forêt Montmorency est partenaire de la campagne Centraide de la FFGG. Tous les donateurs seront récompensés par la remise de billets de tirage pour un forfait à la Forêt Montmorency!

Merci de votre accueil envers nos ambassadeurs et merci de votre appui à Centraide.

Ambassadeurs: Sylvie St-Jacques, Pierre-Serge Tremblay, Valérie Cloutier, Guylaine St-Pierre, Isabelle Sévigny, Marie-Noël Gagnon

En savoir plus sur la campagne Centraide de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et visualisez les témoignages vidéo.

En savoir plus sur la campagne Centraide de l'Université Laval

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Hommage à Frédéric Back, amoureux de la nature

22 septembre 2016

L'Université a honoré la mémoire de Frédéric Back par la plantation de trois arbres sur le campus, ainsi que par l'installation d'une plaque commémorative.

Éric Bauce, vice-recteur exécutif et au développement, ainsi que des représentants de différentes unités et facultés ont procédé au dévoilement d’une plaque commémorative et à la plantation de trois arbres – un chêne, un bouleau et un mélèze – en mémoire du cinéaste et militant écologiste.

Frédéric Back a été artiste-peintre, illustrateur, muraliste et réalisateur de films d’animation.

Lire le texte de Mathieu Dessureault dans lefil.


Photo: de gauche à droite, Suzanne Leblanc, vice-doyenne de la Faculté d'aménagement, d'architecture, d'art et de design, Éric Bauce, vice-recteur exécutif et au développement, Stéphane Roche, vice-doyen de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, et Mathieu Gagnon, directeur du Service des résidences.
Crédits: Louise Leblanc

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Une excursion au coeur de la biodiversité

22 septembre 2016

Trente-neuf étudiantes et étudiants en foresterie ont passé neuf jours à étudier les principaux écosystèmes forestiers du Québec. Encadré par la professeure Évelyne Thiffault et le chargé d’enseignement François Marquis, du Département des sciences du bois et de la forêt, le groupe a étudié les principaux écosystèmes forestiers du Québec.

Lire le texte de Yvon Larose dans lefil.


Photo: À la Forêt Montmorency, Évelyne Thiffault, de dos, décrit le type de sol qu'on y trouve.
Crédit: Mathilde Routhier

 

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La Soirée des étudiants internationaux de l'Université Laval - 1ère édition

15 septembre 2016

Au Grand Salon, le mardi 27 septembre prochain de 17 h à 21 h, se tiendra la première édition de la Soirée des étudiants internationaux de l'Université Laval.

La Fondation, le Bureau du recrutement (BRE), le Bureau de la vie étudiante (BVE), et le Service des résidences (SRES) de l’Université Laval joignent leurs forces pour cette première édition. Sous la forme d’un cocktail-réseautage grandiose, cet événement se veut une occasion unique de réunir les étudiants internationaux de l’Université Laval.

Consultez la page Facebook de l’événement.

Horaire

17h Volet réseautage
Service de bouchées, discours, jeux-réseautage, animation par Archy, prix de présence et autres surprises
(Des bouchées et une consommation incluse)

20h Volet spectacle
Prestations artistiques hautes en couleur et service de bar (argent comptant seulement)

Pour se procurer un billet :

En ligne: http://bit.ly/2b3VD0L

Sur le campus:

  • Au salon d'accueil des étudiants étrangers
    Local 2470, pavillon Desjardins-Pollack
  • Au Bureau de la vie étudiante
    Local 2344, pavillon Desjardins-Pollack
  • Au guichet de services du Service des résidences
    Local 1604, pavillon Alphonse-Marie-Parent

Coûts

  • 15 $ en prévente jusqu'au 23 septembre
  • 20 $ à la porte
  • Taxes incluses. Places limitées

Les associations étudiantes sont invitées à se procurer un lot de billets.
Un prix de participation est prévu pour récompenser l’association qui vendra le plus de billets.

Pour tout renseignement supplémentaire :

Eva Canac Marquis Dumas
Conseillère en communication – Médias sociaux
Téléphone : 418 656-2131, poste 4118
Courriel : eva.cm-dumas@ful.ulaval.ca

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Une prairie urbaine

08 septembre 2016

Une prairie urbaine pousse depuis quelques mois au croisement de la rue de la Terrasse et de l’avenue de la Médecine, plus précisément dans l’espace vert situé près du pavillon d’Optique-photonique. Le projet a été lancé par la professeure Alison Munson, du Département des sciences du bois et de la forêt, en collaboration avec l’étudiante Élise Beauregard, inscrite à la maîtrise en sciences forestières.

Il a pour but la restauration de la fertilité de sols urbains ayant été manipulés et compactés. Ces traitements ont mené à la dégradation des propriétés physiques, chimiques et biologiques des sols. Une gestion plus écologique favorisera, au fil des années, la croissance de végétaux bénéfiques aux écosystèmes.

Photo: Pascale Fillion
Texte: Lefil

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Créer de la richesse avec la tordeuse des bourgeons de l'épinette

06 septembre 2016

En 2015, au Québec, plus de 6,3 millions d'hectares de forêt ont été touchés par la tordeuse des bourgeons de l'épinette, soit une superficie presque équivalente à celle du Nouveau-Brunswick. Mais des recherches menées à l'Université Laval font valoir l'autre côté de la médaille : tout le bois ravagé pourrait faire naître une industrie entière, au Québec.

Visionnez le reportage:
Créer de la richesse avec la tordeuse des bourgeons de l'épinette
Alexandre Duval, sur le site ici.radio-canada.ca
3 septembre 2016
Photo: Extrait du reportage, Radio-Canada

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Il est encore possible de faire une demande d'admission pour l'automne 2016

23 août 2016

L'admission à la session d'automne 2016 est encore possible jusqu'au 2 septembre 2016 dans plusieurs de nos programmes. Veuillez contacter rapidement l'agente de gestion des études selon le programme visé pour obtenir plus d’information et remplir le formulaire requis. Notez que les candidats admis tardivement pourraient avoir un délai dans l’ouverture de leur dossier et l’accès au contenu des cours sur internet.

AGENTES DE GESTION DES ÉTUDES

Mme Carmen Demers, agente de gestion des études, 1er cycle

Baccalauréats en environnements naturels et aménagés, aménagement et environnement forestiers, opérations forestières, génie du bois, génie géomatique, sciences géomatiques et certificat en développement durable.

Pavillon Abitibi-Price bureau 1250
carmen.demers@ffgg.ulaval.ca
418 656-3880

Mme Judith Giguère, agente de gestion des études, 1er-2e et 3e cycles

Programmes de 1er, 2e et 3e cycles en géographie, certificat en tourisme durable, maîtrise en biogéosciences de l'environnement et microprogramme de 2e cycle en changements climatiques.

Pavillon Abitibi-Price bureau 1250
Judith.giguere@ggr.ulaval.ca
418 656-2131 poste 4498

Mme Sophie-Anne Landry, agente de gestion des études, 2e et 3e cycles

Programmes de 2e et 3e cycles en sciences forestières, sciences du bois et sciences géomatiques et microprogramme de 2e cycle en géomatique.

Pavillon Abitibi-Price bureau 1250
sophie-anne.landry@ffgg.ulaval.ca
418 656-3680

 

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Un 8e Camp forêt des profs à la Station de Duchesnay

23 août 2016

Pour une huitième année, le «cadre splendide» de la Station touristique de Duchesnay a été l’hôte du Camp forêt des profs organisé par l’AF2R.

Avec ses précieux partenaires, dont la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, l’Association forestière des deux rives aura encore une fois permis à une trentaine d’intervenants des milieux scolaires primaire, secondaire et collégial de vivre un séjour d’école en forêt, avec ateliers pratiques, visites d’usines et du milieu forestier, et conférences enrichissantes.

L’objectif est bien évidemment que ces intervenants transmettent à leur tour leurs connaissances ainsi acquises sur la forêt à la jeune relève qu’ils sont  chargés de former.

Le texte est tiré en partie de l'Infoportneuf.
Pour plus d'informations, vous pouvez consulter le site de l'AF2R.
Photos de Véronique Audet.

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Professeur ou professeure en physique du bâtiment en bois

07 juillet 2016

Milieu de vie privilégié au coeur de la ville de Québec, l’Université Laval est une grande université complète ouverte sur le monde et reconnue pour sa culture de l’excellence en enseignement et en recherche. À travers le Département des sciences du bois et de la forêt de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, l’Université Laval est la seule institution universitaire à offrir au Québec des programmes de 1er cycle en foresterie et génie du bois menant à l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec, ou à l’Ordre des ingénieurs du Québec. Le Département des sciences du bois et de la forêt est également responsable du baccalauréat intégré multi-facultaire en environnements naturels et aménagés. Il compte 33 professeurs ou enseignants à temps plein, trois Chaires de recherche, trois initiatives majeures de recherche, deux centres de recherche et 300 étudiants de 1er, 2e et 3e cycles. Des opportunités intéressantes de recherche multidisciplinaire s’offrent avec les départements de géographie et de sciences géomatiques, de même que d’autres facultés de l’Université Laval.

Description du poste

Dans le cadre de son plan de développement, le Département des sciences du bois et de la forêt est à la recherche d’une professeure ou d’un professeur en physique du bâtiment en bois, poste conditionnel à l’obtention d’une Chaire de leadership en enseignement de l’Université Laval, dont les activités d’enseignement et de recherche seront axées sur des domaines tels que :

Physique du bâtiment en bois

  • L’enveloppe du bâtiment;
  • L’efficacité énergétique et les transferts thermiques de l’enveloppe;
  • Les transferts de masse dans les principaux systèmes du bâtiment en bois (murs, plafond/toiture);
  • La performance des systèmes d’enveloppe complexes (ex. toiture végétalisée);
  • La contribution structurale de l’enveloppe du bâtiment;
  • Les notions d’enveloppe dans le code national du bâtiment et les guides de la Régie du bâtiment du Québec.

Physique du bois

  • Masse volumique, comportement hygroscopique, retrait et gonflement;
  • Propriétés de transfert des fluides dans le bois, propriétés thermiques, électriques et acoustiques
  • Méthodes non destructives de mesure des propriétés du bois
  • Modélisation du comportement physico-mécanique du bois.

Séchage du bois

  • Procédés de séchage;
  • Relations thermodynamiques reliées au séchage;
  • Influence des diverses propriétés du bois sur son comportement au séchage;
  • Consommation énergétique du séchage et la détermination du prix de revient du séchage;
  • Contrôle de qualité avant, durant et après séchage et mesure des défauts;
  • Normes et certification de qualification.

La tâche comprend :

  1. Le développement et l’enseignement d’un cours de premier cycle sur la physique des bâtiments en bois;
  2. Le développement d’un programme de formation aux cycles supérieurs avec la collaboration de la direction de programme;
  3. L’enseignement du cours de physique du bois et du cours de séchage du bois au premier cycle;
  4. La contribution à des projets en enveloppe du bâtiment dans le cadre de la chaire industrielle de recherche du CRSNG sur la construction écoresponsable en bois;
  5. L’obtention de financement de recherche auprès d’organismes de subvention et commanditaires externes pour conduire ses travaux de recherche;
  6. La conduite de travaux de recherche et la direction d’étudiantes et d’étudiants de 2e et 3e cycles sur des sujets reliés à la l’enveloppe du bâtiment en bois;
  7. La participation à des comités départementaux, facultaires, universitaires et multipartites (avec les secteurs privé et public).
     

Critères de sélection

  • Posséder des compétences particulières en physique du bâtiment et dans au moins un des deux autres domaines;
  • Démontrer son excellence en enseignement par la qualité des activités de formation, la qualité d’encadrement des étudiants, les pratiques professionnelles d’amélioration de l’enseignement, l’obtention de prix ou distinctions en lien avec l’enseignement, la capacité de répondre de façon exceptionnelle aux besoins des étudiants;
  • Proposer des programmes de formation en construction en bois pour un micro programme, un DESS et une maitrise professionnelle;
  • Démontrer le caractère novateur de son enseignement et de son leadership pédagogique en étant une source d’inspiration pour ses collègues et étudiants, le développement de nouvelles méthodes pédagogiques ou matériel didactique, production de communications ou publications liées à l’enseignement, l’engagement dans son milieu et dans sa communauté, son habilité confirmée à établir et à nourrir des partenariats;
  • Présenter et définir une série d’actions concrètes en cohérence avec les objectifs de la Chaire et les moyens de réaliser sa mission;
  • Démontrer sa capacité à s’intégrer à des équipes multidisciplinaires;
  • Posséder une expérience de collaboration soutenue avec le secteur de la construction;
  • Être membre d’un ordre d’ingénieurs canadien reconnu par le Bureau canadien d’agrément des programmes de génie (BCAPG) ou être éligible et s’engager à le devenir dans un délai de deux ans;
  • Pouvoir communiquer par écrit et oralement en français, ou s’engager à le faire dans une période d’un an; la connaissance de la langue anglaise est aussi requise.
     

Traitement et conditions d’emploi : selon la convention collective en vigueur.

Date prévue d’entrée en fonction : à déterminer

Valorisant la diversité, l’Université invite toutes les personnes qualifiées à présenter leur candidature, en particulier les femmes, les membres de minorités visibles et ethniques, les autochtones et les personnes handicapées. La priorité sera toutefois accordée aux personnes ayant le statut de citoyen canadien ou de résident permanent.

Toute personne intéressée est priée de faire parvenir par courriel, une lettre d’intérêt et un curriculum vitæ, incluant une liste de publications et le nom de trois personnes en référence, au plus tard le 2 septembre 2016, à :

Jean-Claude Ruel, directeur
Département des sciences du bois et de la forêt 
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique 
Université Laval
Québec (Québec) G1V 0A6
Téléphone : 418 656-7128
Télécopieur : 418 656-5262
Courrier électronique : direction-foresterie@sbf.ulaval.ca

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Offre d'emploi: Professeur ou professeure en amémagement des forêts privées

27 juin 2016

Dans le cadre de son plan de développement, le Département des sciences du bois et de la forêt est à la recherche d’une professeure ou d’un professeur en aménagement des forêts privées, poste conditionnel à l’obtention d’une Chaire de leadership en enseignement de l’Université Laval, dont les activités d’enseignement et de recherche seront axées sur des domaines tels que:

  1. Sociologie des propriétaires forestiers;
  2. Influence des politiques publiques sur le comportement des propriétaires forestiers;
  3. Sylviculture et aménagement en forêt privée;
  4. Production de bois et mise en marché des bois de la forêt privée;
  5. Enjeux économiques en forêt privée;
  6. Enjeux environnementaux en forêt privée;
  7. Nouvelles technologies de l’information dans les activités de transfert de connaissances.

La tâche comprend :

  1. L’enseignement à tous les cycles en aménagement des forêts privées et autres domaines connexes;
  2. Le développement de programmes et de l’enseignement de cours de formation sur mesure destinés aux professionnels forestiers et aux différents intervenants en forêt privée;
  3. Le développement de nouvelles méthodes pédagogiques ou matériel didactique;
  4. L’obtention de financement de recherche auprès d’organismes de subvention et commanditaires externes pour conduire ses travaux de recherche;
  5. La conduite de travaux de recherche et la direction d’étudiantes et d’étudiants de 2e et 3e cycles sur des sujets reliés à l’aménagement des forêts privées;
  6. La participation à des comités départementaux, facultaires, universitaires et multipartites (avec les secteurs privé et public).<

 

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Le Prix de l'Ordre 2016 remis à Camille Proulx

16 juin 2016

C'est dans le cadre de la Soirée de remise des joncs d'ingénieur forestier, le 29 avril dernier, au Concorde de Québec, que le président de l'Ordre, M. François Laliberté, ing.f., a eu le plaisir de remettre le Prix de l’Ordre 2016 à Mme Camille Proulx. Mme Proulx termine actuellement ses études en Aménagement et environnement forestiers. Tout au long de son séjour à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, Mme Proulx a suivi un parcours qui répond entièrement aux critères du Prix de l’Ordre. Notons au passage que Mme Proulx faisait partie de l'équipe de la Faculté qui a produit les formations en ligne et à distance pour l’Ordre. Au dire de ses collègues, son travail a fait une différence significative et on la remercie chaudement pour son implication à ce projet d'envergure.

Toutes nos félicitaitons!

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Photo de Martine Lapointe

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Soirée de remise des joncs 2016 : bravo aux finissants!

16 juin 2016

C'est le 29 avril dernier, à l'Hôtel Le Concorde de Québec qu'a eu lieu la cérémonie de remise des joncs d'ingénieur forestier aux étudiants en foresterie de l'Université Laval, organisée par l'Ordre des ingénieurs forestiers du Québec en partenariat avec les étudiants finissants. Cette année, 35 finissants des trois programmes de foresterie de l'Université Laval étaient à l'honneur. Parents, amis, ainsi que des représentants du secteur forestier étaient présents afin de souligner la fin de ces quatre années d'études.

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Photo de Martine Lapointe

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Hommage aux chercheurs-inventeurs: félicitations à Tatjana Stevanovic Janezic et Georges Thibaut Koumba Yoya!

14 juin 2016

L’Hommage aux chercheurs-inventeurs membres de l’Université Laval souligne l’excellence et la créativité des chercheurs-inventeurs qui ont déposé une nouvelle demande de brevet au courant de l’année précédente. L’Université Laval désire, par cet hommage, reconnaître l’apport de ces chercheurs-inventeurs au milieu et à la société en général. Cet événement est organisé par le Vice-rectorat à la recherche et à la création.

L'hommage rendu à Tatjana Stevanovic Janezic et Georges Thibaut Koumba Yoya est pour leur élaboration du procédé organosolv pour extraction de la lignine hautement pure. Il s'agit d'un procédé de production d'une lignine exempte de soufre et ayant mieux conservé ses propriétés, lui accordant ainsi des possibilités d'application à haute valeur ajoutée, dont les fibres de carbone.

Les lauréats 2016 ont été honorés lors de la cérémonie hommage tenue le 13 avril.


Photo: Marc Robitaille

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Mme Martine Lapointe, récipiendaire du prix Engagement facultaire de la FFGG!

08 juin 2016

Le prix Engagement facultaire de la FFGG a été remis à Mme Martine Lapointe, technicienne experte au Département des sciences du bois et de la forêt, le mercredi 8 juin dernier, lors d’un cocktail en présence des membres du personnel de la Faculté.

Cet honneur souligne son professionnalisme, ses réalisations, son enthousiasme à toujours relever de nouveaux défis, sa générosité et sa disponibilité pour l’ensemble de la communauté facultaire ainsi que son dévouement.

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Six étudiantes de la Faculté remportent un Prix lors du concours Chapeau les filles-volet Excelle science

07 juin 2016

Six étudiantes de la Faculté ont remporté les honneurs dans le cadre du concours Chapeau les filles - volet Excelle science. Un record pour la Faculté! Elizabeth Aleman, étudiante en génie géomatique, Élise Bouchard, Anne Voyer, Marie-Soleil Fradette et Catherine Eva Ruest-Bélanger, étudiantes en aménagement et environnement forestiers et Catherine Bouchard, étudiante en opérations forestières ont été honorés dans le cadre du Gala national Chapeau les filles/Excelle science qui s’est tenu à l’Assemblée Nationale.

Le concours Excelle Science souligne la volonté et le travail des femmes inscrites au baccalauréat dans un programme de sciences et technologies menant à l'exercice d'un métier traditionnellement masculin.

Elizabeth Aleman, étudiante au baccalauréat en génie géomatique

Lauréate d'un prix Communauté culturelle de 2000$ remis par la Confédération des syndicats nationaux, Elizabeth n'exagère pas quand elle s'affirme polyvalente. Non seulement cette Mexicaine d'origine a étudié dans différents pays, mais elle a aussi expérimenté trois domaines du génie : physique, mécanique et géomatique... Ou plutôt quatre puisqu'elle s'est aussi enrôlée comme technicienne en géomatique au 35e Régiment du Génie de combat des Forces armées canadiennes. « Je suis la première soldate dans ce domaine et la première femme à représenter cette profession au pays. » Et cela, tout en menant ses études de front. Après son parcours du combattant – à braver les obstacles linguistiques, scolaires et financiers –, la tenace Elizabeth remportera sa grande bataille : devenir ingénieure.

Élise Bouchard, étudiante au baccalauréat en aménagement et environnement forestiers

Lauréate d'un prix Excelle Science de 2000$ du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Élise est une demme d'équipe et d'entraide, avide de contribuer à l'avenir de la foresterie. Splendeur, liberté et apprentissage. Aux yeux d'Élise Bouchard, c'est ce que la nature et les régions du Québec symbolisent depuis toujours. « Mon intérêt pour les écosystèmes a pris racine dans mes voyages d'enfance », raconte cette fervente amatrice de plein air, qui ne redoute pas le travail de terrain. Tout aussi en forme qu'orgueilleuse, elle a fait ses preuves dès son premier stage, en forêt montagneuse, où était requise l'endurance physique et mentale.

Marie-Soleil Fradette, étudiante au baccalauréat en aménagement et environnement forestiers

Lauréate d'un prix Excelle Science de 2000$ du Ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation, Marie-Soleil est une petite-fille de garde forestier. L'argent ne pousse pas dans les arbres mais, pour bien des familles et des municipalités, il vient de là!. Future ingénieure forestière, Marie-Soleil Fradette le sait. « Le défi est de trouver l'équilibre entre la préservation de l'environnement et le maintien des emplois », dit-elle. Motivée et motivante, Marie-Soleil prend racine dans son milieu sans frapper de nœuds. Selon elle, l'intégration des femmes favorise la cohésion et l'efficacité des équipes de travail. « Comme les mycorhizes qui renforcent les arbres et les font pousser plus vite! »

Anne Voyer, étudiante au baccalauréat en aménagement et environnement forestiers

Lauréate d'un Prix Stage dans un laboratoire en France du Centre national de la recherche scientifique et des Offices jeunesse internationaux du Québec, Anne pourra réaliser un stage en France en écologie forestière ou en physiologie de l'arbre. « Une opportunité qui me permettra de m'initier à la recherche et, peut-être, de développer une passion qui me guidera dans mon choix de maîtrise. » Ancienne étudiante en nutrition, Anne a bifurqué vers la foresterie après un job d'été comme reboiseuse, durant lequel son amour de la forêt s'est épanoui. Dès son premier stage professionnel – unique femme et seule universitaire dans un camp forestier –, elle a réussi à se tailler une place. Ne lui reste plus qu'à s'en bûcher une dans son labo français!

Catherine Eva Ruest-Bélanger, étudiante au baccalauréat en aménagement et environnement forestiers

Lauréate d'un prix Excelle Science de 2000$ du Ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation, Catherine a plantés plus de 285 000 arbres en Colombie-Britannique et en Alberta. « Je connais les rigueurs du travail sylvicole : c'est essentiel pour une future ingénieure forestière! » Élevée avec trois frères, seule femme tromboniste durant son DEC en musique, Catherine est à l'aise dans les « milieux de gars ». Après le bac, elle veut se concentrer sur l'aspect social de la foresterie, avec une maitrise sur la gouvernance des forêts par les autochtones. En plus de planter des arbres, ce sont les graines du changement qu'elle compte semer.

Catherine Bouchard, étudiante au baccalauréat coopératif en opérations forestières

Lauréate d'un prix Excelle Science de 2000$ du ministère Ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation, Catherine mentionne qu'il est possible de commencer chaque journée avec l'envie d'aller au boulot. « Je l'ai compris dès mon premier stage en forêt : se lever avec le soleil, travailler dehors, avoir à cœur la pérennité de la ressource... J'adore mon futur métier! » Se retrouver en milieu masculin ne fait pas peur à cette bûcheuse doublée d'une leader. « J'ai de la facilité pour les sciences appliquées, talon d'Achille de tous mes collègues. » Titulaire d'un bac en actuariat et entraîneuse-chef d'une équipe de volleyball, Catherine se démarque par son parcours hors des sentiers battus : jolie façon d'éclaircir la voie pour celles qui suivront.

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Barry Gardiner, doctorat honoris causa en sciences forestières

31 mai 2016

Physicien et leader en matière de développement des sciences forestières. Sa notoriété internationale n’est pas seulement associée à ses réalisations scientifiques, mais aussi à sa sensibilité, à son humilité et à sa grande ouverture sur le monde.

M. Barry Gardiner recevra un doctorat honorifique en sciences forestières à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de collation des grades qui aura lieu le 12 juin 2016.

Le doctorat honorifique est la plus haute distinction décernée par l’Université Laval. Il reconnaît le rayonnement exemplaire d’une personne dans une des sphères d’activité de l’Université et en lien avec ses valeurs institutionnelles.

>> Pour en savoir plus


Crédit photo : Marc Robitaille

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Première entente de collaboration en génomique forestière entre l’Université Laval et le Centre de foresterie des Laurentides du Service canadien des forêts

24 mai 2016

L’Université Laval et le Centre de foresterie des Laurentides du Service canadien des forêts de Ressources naturelles Canada ont  formalisé leur volonté de travailler ensemble en génomique forestière en signant une première entente de collaboration. Cette nouvelle a été annoncée lors du congrès annuel du Conseil de l’industrie forestière du Québec le 12 mai dernier à Québec. Cette alliance scientifique et technique contribuera à faire progresser la recherche en science forestière au Canada.

L’entente officialise les mécanismes qui faciliteront la réalisation d’une vision stratégique commune. Tout d’abord, il s’agit de former des ressources humaines de capacité et d’expertise de renommée mondiale pour faire progresser la science forestière au Canada. Également, l’entente vient faciliter la collaboration en recherche et l’innovation pour appuyer la compétitivité du secteur forestier.

Concrètement, cette première entente entre l’Université Laval et le SCF-CFL rendra plus efficace la mise en commun de l’expertise en  génomique forestière pour aider le secteur à lutter contre les ravageurs, à s’adapter aux changements climatiques, à augmenter la productivité forestière et la qualité du bois.

Les chercheurs de l’Université Laval et du SCF-CFL continueront à travailler au cours des prochaines années sur des projets prometteurs en génomique. On pense entre autres à une application de la génomique qui permettrait d’authentifier l’espèce exacte et la provenance géographique d’un arbre. Étant donné l’importance qu’accordent désormais les acheteurs de produits forestiers à l’origine de ces produits,  ici et ailleurs, l’enjeu est de taille pour l’industrie forestière canadienne. 

La génomique, qui vise à étudier et à comprendre l’information génétique d’un individu (humain, arbre, microorganisme, etc.), est de plus en plus au cœur de nos vies.


Extrait tiré du journal Le monde forestier. Texte de Nathalie Chaperon, Ressources naturelles Canada.
Vous pouvez lire le texte complet dans l'édition du mois de mai 2016.

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Alison Munson répond à trois questions consernant l'incendie de Fort McMurray

19 mai 2016

Les images de l'immense incendie de la région de Fort McMurray ont fait le tour du monde. En quelques jours, le brasier a ravagé plus de 285 000 hectares, soit l'équivalent de la superficie de forêt brûlée annuellement en Alberta, en moyenne. Alison Munson, professeure au Département des sciences du bois et de la forêt, tire quelques leçons du désastre.

Voici les questions auxquels elle a répondu:

  • Plusieurs médias attribuent l'ampleur de l'incendie de Fort McMurray aux changements climatiques. Qu'en pensez-vous?

  • Comment éviter qu'une telle catastrophe ne se reproduise alors que 400 villes et villages sont construits dans la forêt boréale au Canada?

  • Quel impact aurait l'augmentation des incendies sur l'industrie forestière?

Vous pouvez lire ses réponses dans le lexte Lefil, Trois questions à Alison Munson. (Un texte de Pascale Guéricolas)

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Félicitations à Caroline Quant pour sa bourse de l’American Wood Protection Association

06 mai 2016

Caroline Quant, candidate au PhD sous la direction de Pierre Blanchet, a reçu une bourse de 1750 $ de l’American Wood Protection Association afin de présenter ses travaux lors de leur rencontre annuelle. Les recherches de Caroline portent sur les systèmes de protection de nouvelle génération contre les UV. Pour en savoir plus sur son projet, visitez le son résumé Vimeo.

L'American Wood Protection Association ( AWPA ) est un organisme sans but lucratif qui promulgue des normes de préservation du bois.

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Pamela Rebolledo-Valenzuela, récipiendaire d'une bourse de la Composite Panel Association

06 mai 2016

Félicitations à Pamela Rebolledo-Valenzuela qui s’est mérité une bourse de 2500 $US de la Robert E. Dougherty Educational Foundation (Composite Panel Association)! Candidate au doctorat, Pamela est sous la supervision de Alain Cloutier. Ses recherches portent sur le comportement mécanique de l’ébauche des panneaux de fibres de bois lors du pressage.

Depuis 1986, le Composite Panel Association, à travers la Robert E. Dougherty Educational Foundationoffre des bourses aux étudiants universitaires nord-américains qui œuvrent dans un domaine d'études touchant aux panneaux composites et aux industries affiliées.

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Guy Mercier, nouveau doyen de la Faculté à partir du 1er juillet

05 mai 2016

C'est durant la séance ordinaire du 20 avril que les membres du Conseil d'administration ont nommé deux nouveaux doyens. Il s'agit de Guy Mercier, à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, et de Guillaume Pinson, à la Faculté des lettres et des sciences humaines. Tous deux sont professeurs titulaires, le premier au Département de géographie, le second au Département des littératures. Ils entreront en fonction le 1er juillet. Leur mandat prendra fin le 30 juin 2020.

Guy Mercier est un spécialiste d'histoire et d'épistémologie de la géographie. Sa faculté, il la connaît bien, pour avoir été directeur du Département de géographie de 2008 à 2015. «Durant cette période, je me suis rendu compte à quel point mes collègues en foresterie et en géomatique avaient de bons programmes de recherche et d'enseignement! Il y a un élément de camaraderie qui fait que j'ai envie de poursuivre la collaboration avec eux. Être doyen est aussi un moyen de servir l'Université, un milieu de travail stimulant qui a été très généreux avec moi depuis le début de ma carrière, il y a 25 ans.»

Son but: mobiliser les forces en sciences naturelles et en sciences sociales. Il entend aussi consolider l'image de la Faculté par rapport au développement durable. «Nous sommes tout à fait aptes à être des répondants de première ligne en ce qui concerne les grands enjeux du développement durable, dont la lutte aux changements climatiques. La Faculté a tout ce qu'il faut pour être un interlocuteur social fort, que ce soit auprès des partenaires de l'industrie, de la vie associative ou de l'État. Par nos actions, nos enseignements et nos recherches, on est capable d'aider à la compréhension des principes du développement durable.»

À l'instar de Guillaume Pinson, Guy Mercier conservera une charge de cours réduite et poursuivra des travaux de recherche. Avec d'autres chercheurs, il travaille à l'élaboration d'un atlas en ligne, destiné aux MRC et aux municipalités québécoises, visant à les aider dans l'adaptation aux changements climatiques.

Voir l'article complet du Fil - De nouveaux défis en vue

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Mai, mois de l'arbre et des forêts

04 mai 2016

Dans le cadre du Mois de l'arbre et des forêts, le doyen de la Faculté, M. Robert Beauregard, a rédigé un article dans le cahier spécial "La forêt, notre richesse" publié dans le journal Le Soleil et conçu par l'Association froestière des deux rives. Il y présentait les travaux du chantier sur la production de bois en présentant le volet économique de la Stratégie d’aménagement durable des forêts et ses recommandations pour favoriser la croissance de la valeur ajoutée produite par le secteur forestier. Selon lui, nous avons entre nos mains tous les atouts pour être compétitif. "En fait, nous pouvons faire mieux parce que, d’une part, nous comprenons mieux aujourd’hui la dynamique des forêts naturelles, nous pouvons travailler plus étroitement avec la nature et, d’autre part, nous avons la capacité de R&D et d’innovation pour inventer aujourd’hui les produits forestiers de demain" mentionne t'il.

Vous pouvez lire l'article complet en page 6 du cahier spécial "La forêt notre richesse".

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Signature d'un protocole d’entente en recherche sur la construction écoresponsable en bois

03 mai 2016

Une étape importante vient d’être franchie dans l’établissement d’un consortium international de recherche dans le domaine de la construction écoresponsable en bois. Le jeudi 21 avril à l’École d’architecture, les représentants de quatre universités, dont l’Université Laval, ont signé un protocole d’entente (memorandum of understanding) dans le cadre du projet BioBuild. Lancée par le professeur Pierre Blanchet, du Département des sciences du bois et de la forêt, l’initiative BioBuild, portée par ce même département, a pour objectif de recherche la construction écoresponsable à base de matériaux biosourcés. Les trois autres partenaires sont l’Université de Bordeaux, en France, l’Université de Bio-Bio, au Chili et l’Université de l’État de Washington, aux États-Unis.

«S’appuyant sur la multidisciplinarité et l’approche chaîne de valeur, cette nouvelle alliance regroupe aujourd’hui quatre leaders et visionnaires mondiaux», a déclaré le vice-recteur à la recherche et à la création, Edwin Bourget, présent à la signature. Selon lui, cette initiative s’inscrit dans le droit fil du Plan de développement de la recherche 2015-2020 de l’Université Laval. Ce plan renforce la nécessité de créer de nouvelles approches s’appuyant sur la collaboration, le partenariat avec les milieux privés et publics et l’ouverture à l’international. «La signature du protocole d’entente, a-t-il ajouté, cristallise une première étape qui témoigne d’une collaboration prometteuse, basée sur la mise en commun des forces et le partage de connaissances.»

Pierre Blanchet est le titulaire de la Chaire industrielle de recherche du CRSNG sur la construction écoresponsable en bois. Pluridisciplinaire, la Chaire regroupe des chercheurs de neuf départements répartis entre trois facultés. Son mandat consiste à concevoir des solutions permettant de minimiser les émissions de carbone dans la construction commerciale, institutionnelle, industrielle et résidentielle multi-étagée.

Selon le professeur, les cosignataires de l’entente partagent les mêmes objectifs de recherche que ceux des membres de la Chaire. «Dans le monde, explique-t-il, de nombreux chercheurs travaillent sur la construction en bois. Habituellement, ils se penchent sur des aspects très précis. À la Chaire, tout comme chez nos partenaires du projet BioBuild, nous avons une vision large, une approche holistique de la construction en bois, qui couvre les étapes de la conception, de l’utilisation et de la fin de vie des bâtiments.»

Ce qui différencie plus spécifiquement les travaux de la Chaire est l’importance accordée à l’impact du carbone émis par les bâtiments. Cette approche découle du cinquième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, mieux connu par son acronyme GIEC. Les auteurs du rapport avancent que l’on peut avoir une grande efficacité dans la lutte aux gaz à effet de serre (GES), relativement aux bâtiments, grâce à des technologies existantes ou en voie de l’être. «Au Canada, indique Pierre Blanchet, plus de 35 % des émissions de GES proviennent de la consommation d’énergie des bâtiments. Or, en substituant un mètre cube de bois à l’acier ou au béton, on prévient le dégagement d’une tonne de GES dans l’atmosphère.»

Chacune des délégations était composée d’un maximum de trois personnes, tous des chercheurs. Après la signature du protocole d’entente, ils ont entamé deux jours d’ateliers de travail. Dans l’un d’eux, chaque partenaire a présenté ses initiatives de recherche liées à la construction écoresponsable en bois. Un autre atelier a servi à présenter les opportunités et les défis amenés par la Conférence de Paris de 2015 sur le climat, toujours dans le dossier de la construction en bois.

 La rencontre a servi à jeter les bases et à définir le cadre d’une éventuelle collaboration. «Tous les partenaires ont un intérêt dans le projet, souligne Pierre Blanchet. Leur présence à Québec témoignait de leur volonté d’établir un plan de match. Nous devrons notamment être sensibles aux préoccupations des uns et des autres.»

Quelques visites ont agrémenté la rencontre. Dès mercredi, les chercheurs se sont rendus à la Cité verte, un vaste projet multirésidentiel dans le domaine du bâtiment vert et intelligent à Québec. Jeudi, ils ont vu le site de la reconstruction du Manège militaire de Québec. Ce bâtiment patrimonial sera doté d’une structure de bois faite de matériaux modernes.


Sur la photo, Pierre Blanchet, de l'Université Laval et Todd Beyreuther, de l'Université de l'État de Washington (à l'avant), Maureen Trebilcock, de l'Université de Bio-Bio, Christine Delisee, de l'Université de Bordeaux et Edwin Bourget, de l'Université Laval (à l'arrière).


Texte de Yvon Larose
Le fil

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Collaboration entre le Château Frontenac et la Forêt Montmorency

03 mai 2016

Les clients du Fairmont Le Château Frontenac pourront contribuer à planter un arbre à la forêt Montmorency, une belle façon de faire sa part pour l’environnement!

Le fonctionnement du nouveau programme Château Boréal est simple. Pour tous les séjours de deux jours ou plus, le Château Frontenac propose à ses clients de laisser tomber la visite quotidienne d’entretien de leur chambre. En réutilisant les draps et les serviettes et en évitant l’utilisation d’appareils électriques ou de produits nettoyants pendant leur séjour, ils aideront à réduire la consommation d’eau, d’énergie et de produits. En revanche, l’établissement s’engage à planter un arbre à leur nom à la forêt Montmorency, lieu d’enseignement et de recherche de l’Université Laval.

Des espaces de la forêt où l’on a effectué des coupes seront ainsi repeuplés. À terme, plusieurs milliers d’arbres seront plantés, agissant comme un immense puits de carbone grâce à la photosynthèse. «En raison de son aménagement unique, la forêt Montmorency capte l’équivalent de 13 945 tonnes de CO2 chaque année. Le coup de pouce du Château Frontenac nous permettra d’atteindre des objectifs encore plus grands», se réjouit Hugues Sansregret, directeur des opérations de la forêt Montmorency.

En plus de permettre à l’Université de réduire davantage ses émissions de gaz à effet de serre, les nouveaux arbres enrichiront la recherche dans le domaine forestier. Évelyne Thiffault, professeure au Département des sciences du bois et de la forêt, est responsable scientifique d’un projet visant à optimiser les stratégies d’aménagement forestier. Les plantations permettront à son équipe de poursuivre les recherches sur les puits de carbone. Leurs découvertes seront transmises aux étudiants en foresterie, à qui l’on enseigne les bonnes pratiques en matière d’aménagement durable.

Le directeur général du Fairmont Le Château Frontenac, Robert Mercure, se dit très fier de collaborer avec l’Université dans ce projet. «Nos deux organisations s’engagent dans une aventure qui sera enrichissante pour notre clientèle, mais aussi pour la recherche dans le domaine. Pour nous, il était clair que nous voulions développer ce projet avec un partenaire de proximité et d’envergure. La forêt Montmorency est la plus grande forêt d’enseignement et de recherche au monde, totalisant 412 km2. Elle est ouverte au public et est située à 45 minutes au nord du Château Frontenac, ce qui en fait un partenaire idéal !»

Son enthousiasme est partagé par Éric Bauce, vice-recteur exécutif et au développement de l’Université : «Le leadership en développement durable de l’Université Laval en fait un modèle inspirant pour la société. Nous sommes ravis de ce partenariat avec Fairmont Le Château Frontenac, qui illustre la volonté d’une entreprise de participer avec nous aux efforts collectifs de lutte aux changements climatiques.»

Quand on y pense, cette association était écrite dans le ciel. En plus d’être deux joueurs majeurs de la scène touristique régionale, orientés vers le développement durable, le Château Frontenac et la forêt Montmorency collaborent depuis un an à travers la Chaire de recherche en partenariat sur l’attractivité et l’innovation en tourisme (Québec – Charlevoix). Ce regroupement, qui vise à accroître l’attractivité touristique de la région tout en favorisant l’innovation dans le domaine, a joué un rôle clé dans la concrétisation de l’entente. «La Chaire a servi de catalyseur, explique Hugues Sansregret. Son titulaire, Laurent Bourdeau, a grandement contribué à la réalisation du projet. Voici un bel exemple de retombées inattendues entre le milieu de la recherche et l’industrie !»


Texte de Matthieu Dessureault
Le Fil

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Lancement des formations en ligne pour les candidats étrangers

02 mai 2016

C'est le 7 avril dernier, à l'Hôtel Québec, que s'est déroulé le lancement officiel des formations en foresterie offertes en ligne et à distance. Ces formations s'adressent principalement aux candidats à la profession qui sont issus de l'immigration ou non et qui veulent accéder à l'Ordre. Ce projet est le fruit d’un travail colossal et d’un partenariat jamais vu jusqu’à maintenant, impliquant l’Ordre, la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, la Direction de la formation continue et la Direction de la formation à distance de l’Université Laval, avec l'appui financier du Ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec (MIDI).

Le projet a débuté au printemps 2014 et s’est terminé en janvier dernier, dans l’échéancier prévu, par la mise en ligne des 5 modules de formation à distance:

  1. Cadre biophysique du Québec (FOR-U001)
  2. Contexte socioéconomique de la foresterie au Québec (FOR-U002)
  3. Aménagement des forêts du Québec (FOR-U003)
  4. Sylviculture au Québec (FOR-U004)
  5. Pratique professionnelle de l’ingénieur forestier au Québec (FOR-U005)

Ces cours seront évidemment admissibles, lorsque prescrits par le Comité d’admission de l’Ordre, en équivalences de formation. Nous souhaitons que ceux-ci permettent de développer ou de parfaire les compétences des candidats à la profession avec un minimum de contraintes liées au lieu et au temps de formation. Dorénavant, les candidats à la profession auront le choix entre suivre les cours en présentiel à la Faculté ou suivre ces nouveaux cours offerts à distance. Les formations reposent sur la consultation de documents écrits, de capsules vidéo, de présentations narrées, de questionnaires et d’un examen en présentiel à la fin de la session. Cet examen pourra être complété dans la majorité des régions du Québec. Les cours seront administrés par L’Université Laval et chacun d’eux sera doté d’un responsable. Actuellement, c'est l'ingénieur forestier François Marquis qui est en charge du support aux apprenants.

Bien entendu, les membres de l’Ordre qui désireront parfaire ou mettre à jour leurs compétences et leurs connaissances dans les domaines de notre champ de pratique qui sont couverts pas ces cours, pourront également en bénéficier. La formation continue à distance représente l’un de nos enjeux majeurs dans le contexte de mise en place prochaine d’un Règlement de formation continue obligatoire pour les ingénieurs forestiers du Québec. C’est un autre grand chantier ouvert à l’Ordre.

En terminant, nous sommes tous conscients que la réussite d’un projet d’une telle envergure repose inévitablement sur le travail acharné de gens passionnés, sur la collaboration et l’entraide. Mme Marielle Coulombe, ing.f.,, qui est l’instigatrice de ce projet et qui a fait les démarches auprès du MIDI pour rassembler les sommes nécessaires à sa mise en œuvre.

Mme Annick Jaton, qui s’est chargée de la gestion du projet à la Faculté et qui a réussi le tour de force d’unir, pour la première fois de leur histoire, les directions de la formation continue et de la formation à distance de l’Université Laval. Bien entendu, l’ingénieur forestier François Marquis qui a coordonné tout l’aspect contenu pour la Faculté. On ne peut passer sous silence le travail acharné de sa collaboratrice, Mme Anne Bernard , qui, avec l’aide de son équipe, ont rassemblés et organisés le contenu des formations, une tâche titanesque. Je tiens aussi remercier tous les professeurs et les professionnels qui ont produit des contenus et ce, de façon bénévole. C’est tout en votre honneur, et nous vous en sommes très reconnaissants.

Source: www.fil-en-aiguille.com 
Par François Hugues Bernier

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Antoine Congulet présente son projet de recherche sur le bois à l’émission Cogito.

20 avril 2016

Dans le cadre de la troisième émission Cogito intitulée « Les sciences appliquées à notre environnement », Antoine Congulet, étudiant au doctorat en sciences du bois présente son projet de recherche portant sur le vieillissement du bois.

Cogito est aussi un concours interfacultaire de vulgarisation, où les chercheurs et les créateurs de l'Université Laval communiquent leur passion en présentant le fruit de leurs recherches. Une occasion de première main d'en apprendre davantage sur les avancées actuelles du monde de la recherche scientifique.

Visionner l’émission et l’intervention d’Antoine Congulet (0 :00 à 9 :18)

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Bilan de la première semaine de la philanthropie étudiante de la Faculté

15 avril 2016

Du 4 au 8 avril 2016, s’est tenue à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG), la première semaine de la philanthropie étudiante de l’histoire de l’Université Laval. Le Cercle philanthropique de la FFGG, formé d’étudiantes et d’étudiants des trois départements de la Faculté, était fier d’avoir atteint ses objectifs pour l’an un de cette initiative.

Le mercredi 6 avril, au Pavillon Abitibi-Price, les occasions d’échanges sur la philanthropie se sont multipliées autour d’une collation et d’un café offerts gracieusement au kiosque philanthropie. Des produits de l’érable, reçus en don, ont été vendus et ont permis de constituer un fonds pour soutenir le développement de la philanthropie étudiante à la FFGG, dans le futur.

Des centaines d’étudiantes et d’étudiants ont été sensibilisés à la présence de la philanthropie dans le contexte d’enseignement et de recherche de la Faculté : acquisition de matériel de pointe, projets de recherche, fonds, etc.

Plus particulièrement touchés par l’importance de la philanthropie à la FFGG, 15 étudiantes et étudiants, ayant reçu récemment une bourse d’études, ont contacté plus de 300 donateurs pour leur dire MERCI! Cette activité de reconnaissance et de gratitude a permis à plusieurs diplômés, fidèles à leur alma mater, de saluer l’initiative et d’exprimer leur plaisir d’échanger avec les étudiantes et étudiants de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.

L’édition 2016 de cette activité philanthropique étudiante est un franc succès. Les membres dynamiques du Cercle philanthropique ont déjà en tête plusieurs idées à mettre de l’avant pour la semaine de la philanthropie étudiante 2017!

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Grâce à ses partenaires, la Faculté remet près de 400 000 $ en bourses à 75 étudiants

07 avril 2016

La Faculté était en fête le 17 mars dernier alors qu’avait lieu la cérémonie annuelle de remise des bourses et des prix de la Faculté. En plus du Prix Enseignement remis à Luc Bouthillier, le vice-recteur aux études et aux activités internationales, M. Bernard Garnier, et le doyen de la Faculté, M. Robert Beauregard, ont souligné le mérite de 75 étudiants de la Faculté qui sont repartis avec plus de 386 500 $ en bourses durant la soirée.

Le doyen a tenu à remercier tous les partenaires de la Faculté grâce à qui ces bourses ont pu être accordées. Les dons et les fonds créés par les donateurs permettent d’encourager l’excellence et l’engagement des étudiants aux trois cycles d’études et favorisent grandement leur persévérance. Le doyen a vivement salué l’arrivée de nouveaux donateurs, tous arpenteurs-géomètres, qui contribuent à des bourses en sciences géomatiques, dont messieurs Ted T. Katz et Robert Katz,  M. Marcel Cadoret du Groupe Cadoret et M. Robert Mathieu de la société Ecce Terra. Le don de messieurs Katz a d’ailleurs permis de créer le nouveau Fonds de bourse Ted-T.-Katz, ing., a.-g. et Robert-Katz, ing., a.-g. en sciences géomatiques.

Au cours de la cérémonie, trois finissants de premier cycle ont aussi reçu le prix Rayonnement de la Faculté pour leur participation remarquable à la vie étudiante, leur engagement dans leur futur milieu professionnel ou leur contribution significative à la promotion de leur domaine d’études auprès des jeunes ou du grand public. Les récipiendaires de chacun des trois départements de la Faculté sont :

  • Mme Sarah Gauthier, finissante au baccalauréat en géographie;
  • Mme Mathilde Routhier, finissante au baccalauréat en aménagement et environnement forestiers;
  • Mme Ève St-Pierre, finissante au baccalauréat en sciences géomatiques.

En cette année de Grande campagne de la Fondation de l’Université Laval, le doyen de la Faculté a rappelé à tous, étudiants, employés, diplômés, partenaires et amis de la FFGG, l’importance de contribuer aux différents fonds et projets de la Faculté. Parmi ceux-ci, mentionnons le projet de modernisation de la Forêt Montmorency intitulé « Vers une forêt intelligente », le Fonds de bourses en géographie, le Fonds de bourse Foresterie sans frontière et le Fonds Joncas. Riche d’une tradition plus que centenaire et de programmes uniques au Québec, la Faculté possède tous les atouts pour développer une grande culture philanthropique.

Pour information : ffgg@ffgg.ulaval.ca

Pour faire un don : http://www2.ulaval.ca/fondation/faire-un-don/

 

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Appel à candidatures pour un projet de maîtrise en télédétection

05 avril 2016

Un poste d’étudiant(e) à la maîtrise est disponible au Département des sciences géomatiques de l’Université Laval. Dans le cadre de son projet, l’étudiant explorera l’utilisation du système Google Earth Engine pour détecter la déforestation causée par la production d’huile de palme en Indonésie. L’objectif principal du projet vise le développement d’un système de détection automatisé, basé sur l’imagerie satellitaire et capable de générer des alertes lorsque des plantations de palmier à huile s’installent sur des terres préalablement occupées par des forêts. Ce projet s’effectue en collaboration avec un partenaire du secteur privé qui fournit une base de données géospatiales unique sur les producteurs d’huile de palme.
 
L’étudiant sera complètement financé pour une durée de 2 ans!
 
Tous les détails sont disponibles sur le site Web du CRG.
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Damien Mathis remporte le deuxième prix du niveau doctorat au concours « Ma thèse en 180 secondes »

04 avril 2016

Félicitations à Damien Mathis, étudiant au doctorat en sciences du bois, qui a remporté le deuxième prix du niveau doctorat à la finale lavalloise du concours « Ma thèse en 180 secondes »!

Damien est étudiant au CIRCERB, sous la direction de Pierre Blanchet. Sa thèse porte sur le développement de nouveaux matériaux de haute inertie thermique à base de bois. 


Treize finalistes provenant de huit facultés ont participé à la finale lavalloise du concours « Ma thèse en 180 secondes » qui a eu lieu le 30 mars dernier à l’auditorium Jean-Paul-Tardif du pavillon La Laurentienne.

Organisé par la Faculté des études supérieures et postdoctorales de l’Université Laval, ce concours vise à encourager les étudiants des cycles supérieurs à développer leurs aptitudes de communicateur et de vulgarisateur scientifique. Les membres du jury pour l’édition 2016 étaient Mme Dominique Payette, professeure titulaire à la Faculté des lettres et des sciences humaines, M. Alain Faucher, directeur général de la Direction générale du premier cycle, M. Denis Laurendeau, professeur titulaire à la Faculté des sciences et de génie, ainsi que le vice-doyen de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, M. Alain Beaulieu.

Au cours de cette compétition de très haut niveau, Maud Gratuze, étudiante au doctorat en neurobiologie à la Faculté de médecine, s’est distinguée en remportant le premier prix du niveau doctorat. Damien Mathis, étudiant au doctorat en sciences du bois à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, a remporté le deuxième prix.

Au niveau de la maîtrise, Alisson Clémenceau, étudiante à la maîtrise en médecine moléculaire à la Faculté de médecine, a décroché le premier prix et Laurent Dallaire, étudiant à la maîtrise en science et technologie des aliments à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, a gagné le deuxième prix.

Le Prix du public a été attribué à Laurent Dallaire.

L’étudiante Maud Gratuze représentera l’Université Laval à la finale nationale qui se déroulera le mercredi 11 mai 2016, au 84e Congrès de l’Acfas, à l’Université du Québec à Montréal.

Toutes nos félicitations à nos gagnantes et à nos gagnants !

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Semaine de la philanthropie étudiante

04 avril 2016

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique tiendra une semaine de philanthropie étudiante du 4 au 8 avril, une première à l'Université Laval. Ce projet est l'initiative d'un petit groupe d'étudiantes et d'étudiants engagés dans le développement de la culture philanthropique à la faculté. Cette semaine vise à sensibiliser les étudiants à la présence de la philanthropie dans un contexte d'enseignement et de recherche et non à solliciter des dons.

L'activité permettra également de lancer un mouvement de reconnaissance des donateurs de la Faculté. La Fondation de l'Université Laval appuie cette initiative étudiante avec enthousiasme et espère qu'elle saura inspirer d'autres facultés dans l'avenir.

 

https://www.facebook.com/events/995329240503996/

http://www.lefil.ulaval.ca/articles/semaine-philanthropie-etudiante-38495.html

https://www.facebook.com/Cercle-philanthropique-FFGG-520824041430087/

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Luc Bouthillier, récipiendaire du prix Enseignement de la Faculté

21 mars 2016

Le prix Enseignement de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique a été remis à M. Luc Bouthillier, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt.

Cet honneur souligne sa contribution exceptionnelle en enseignement à tous les cycles d’études depuis de nombreuses années ainsi que la passion et l’enthousiasme qui l’animent à partager ses connaissances avec les étudiants. Le prix lui a été décerné le jeudi 17 mars dernier, lors de la Cérémonie de remise des bourses et des prix de la Faculté, en présence du vice-recteur aux études et aux activités internationales, M. Bernard Garnier, et d’une centaine de personnes dont les étudiants boursiers, des professeurs et des représentants d’organismes partenaires de la Faculté.  

Le prix Enseignement de la FFGG vise à reconnaître publiquement l’excellence en enseignement à la Faculté.

Toutes nos félicitations!

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Antoine Cogulet : boursier de la série Cogito 2016!

18 mars 2016

 Félicitations à Antoine Cogulet, au doctorat en sciences du bois, qui se mérite le troisième prix (500$) dans le concours Cogito 2016.

Antoine est supervisé par le professeur Pierre Blanchet. Son doctorat porte sur la caractérisation des mécanismes naturels de vieillissement du bois. De plus il est membre du comité étudiant du CIRCERB en tant que VP communication.

Visionner l’émission et l’intervention d’Antoine Congulet (0 :00 à 9 :18)

À travers ce concours interfacultaire de vulgarisation, les chercheurs et les créateurs de l'Université Laval communiquent leur passion en présentant le fruit de leurs recherches. La première émission est déjà diffusée au Canal Savoir et sur le Web depuis mardi. Les autres émissions suivront dans les prochaines semaines. 

Félicitations aux deux autres boursiers!
1er prix (1500$) : Félix Mathieu, faculté des sciences sociales
2e prix (1000$) : Bénédicte L. Tremblay, faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation

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Enrichir la sève d’une nation: un post-doctorant en sciences du bois de l'Université Laval présente sa contribution à la recherche et son expérience au Québec

03 mars 2016

Shyam Suwal, stagiaire postdoctoral sous la direction de Tatjana Stevanovic au Département des sciences du bois et de la forêt et membre du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables travaille sur un projet de valorisation de l’écorce et des bourgeons de l’érable à sucre et de l’érable rouge. Il a participé à une entrevue pour un article paru dans La Presse le 29 février dernier portant sur la diversité culturelle pour développer l’emblème du Québec, sur l’air de L’hymne au printemps. Cet article s’inscrit dans la série Un hiver avec Félix Leclerc qui, jusqu’au 21 mars prochain, explore des mutations, des perspectives, des enjeux sociaux, politiques ou culturels du Québec contemporain tout en faisant un clin d’oeil à l’artiste.

Voici quelques extraits:

"Les bourgeons sortiraient-ils les humains de la mort ? Quand viennent les sucres et la lumière, des chercheurs de l’Université Laval trouvent le salut par les arbres. Shyam Suwal fait partie de cette équipe en voie d’enrichir le sirop d’érable, grâce aux meilleures molécules de l’écorce et des bourgeons. Arrivé du Népal en plein hiver il y a quatre ans, il ne connaissait ni cette sève, ni le printemps nordique. Maintenant passé au post-doctorat, ce Népalais de 31 ans offre un condensé du Québec actuel, où la diversité culturelle côtoie la recherche scientifique de pointe, où l’histoire d’un fluide emblématique pointe vers son futur. [...]

Divers scientifiques distillent depuis quelques années déjà les propriétés antioxydantes de ce philtre rustique. Sa molécule prodige nommée « québécol », sans équivoque possible sur son origine, a récemment révélé des propriétés anti-inflammatoires importantes. Mais si le précieux liquide prend de la puissance en goût boisé et en polyphénols, ces fameux antioxydants, Shyam Suwal pourra en être tenu responsable. Avec trois autres étudiants étrangers, ils ont extrait, caractérisé et isolé des molécules prometteuses de l’érable rouge et de l’érable à sucre. [...]

La science des aliments, première spécialité de M. Suwal, s’associe à celle du bois et de la forêt, département qui chapeaute ces recherches. Il s’agit ainsi de trouver par la même occasion une utilité aux résidus de foresterie, dont l’écorce. La lignine qui y est présente pourrait par exemple être utilisée en tant que source d’énergie ou produit d’amendement des sols forestiers. [...]

Défricheur d’un nouveau « sirop du pays » peut-être, il fait aussi figure de pionnier chez lui : premier de sa famille à décrocher un diplôme universitaire supérieur, il est aussi le seul à être parti du Népal. « Ma nièce me suit maintenant et je l’encourage. » Malgré deux ans et demi à Toulouse, en France, c’est ici qu’il a « switché au français », dit-il sourire en coin. M. Suwal se tient loin des débats linguistiques et préfère célébrer la diversité. « Ça fait plus de six ans que je suis parti, j’ai tellement changé. Je connais plein d’autres cultures dont j’ignorais l’existence. C’est normal que mes parents me trouvent un peu étrange ! » [...]

À l’instar du québécol, qui ne se retrouve pas dans l’eau d’érable mais se crée pendant la fabrication du sirop, l’identité de Shyam Suwal se synthétise au fil du temps.

Il espère avoir l’occasion de retourner percer tous les secrets des cabanes à sucre, de l’entaillage, à la récolte de la sève puis à sa concentration par évaporation. Il y a découvert la musique traditionnelle québécoise, la percussion des cuillères et les oreilles de crisse (qu’il n’aime pas). Il espère retourner arpenter la route 138 vers le fjord du Saguenay, pour ses courbes et ses (petits) vertiges qui lui rappellent son pays natal.

Consulter l'article complet "Enrichir la sève d’une nation" paru dans Le Devoir et écrit par Sarah R. Champagne

Voir le fiche du projet de recherche de Shyam Suwal sur la Valorisation de l'écorce et des bourgeons de l'érable à sucre et de l'érable rouge.

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Sur une piste intéressante

17 février 2016

Les empreintes que les mammifères laissent dans la neige sont aussi révélatrices que le piégeage pour le suivi de leurs populations. C'est ce que démontre une étude menée à la forêt Montmorency par Toshinori Kawaguchi et André Desrochers, du Centre d'étude de la forêt et du Département des sciences du bois et de la forêt, et par Héloïse Bastien, du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

Depuis le début des années 2000, André Desrochers et ses collaborateurs parcourent les peuplements forestiers, les sentiers et les routes de la forêt Montmorency pour relever les empreintes laissées dans la neige par les mammifères qui y vivent. Ils identifient l'espèce qui a laissé sa trace et précisent le nombre de pistes ainsi que leur localisation géographique. «La logique est que plus une espèce est abondante, plus elle laissera de pistes, résume le professeur Desrochers. Notre indice tient compte du nombre de kilomètres que nous avons couverts et du temps écoulé depuis la dernière chute de neige.»

Pour la période de 2004 à 2012, les chercheurs ont comparé l'indice d'abondance des pistes laissées par l'écureuil roux, la martre d'Amérique et trois espèces de belettes au nombre de captures de ces mêmes espèces rapportées par les trappeurs exploitant une vaste unité de piégeage située au nord de la région de Québec. Leurs analyses, qui viennent de paraître dans la revue Northeastern Naturalist, indiquent qu'il y a une bonne concordance entre ces deux indices d'abondance, surtout pour la martre et les belettes. «Comme la peau de l'écureuil a peu de valeur commerciale et que sa viande est utilisée comme appât dans les pièges, il se peut que les trappeurs ne signalent pas toutes les prises de cette espèce», avance André Desrochers en guise d'explication.

Cette concordance est intéressante, considérant que les deux indices sont obtenus à l'aide d'approches totalement différentes, signale le chercheur. «Cela suggère que ces deux méthodes peuvent servir à inférer les changements annuels de population pour les espèces que nous avons étudiées et peut-être même pour d'autres espèces, comme le renard roux ou le lynx du Canada. On peut donc recourir au pistage pour évaluer les répercussions des opérations forestières ou des aménagements fauniques sur ces espèces. On peut aussi y faire appel pour étudier leur écologie.»

Le pistage présente de nombreux avantages, affirme le chercheur. «Comparé à d'autres approches, ce n'est pas coûteux et ça perturbe peu le comportement des animaux. En plus, c'est le fun.» Seule ombre au tableau, le pistage est à la merci des conditions climatiques et, à ce chapitre, l'hiver 2016 ne sera pas un grand cru. «Idéalement, il faut qu'il neige souvent et que les chutes de neige soient réparties dans le temps, ce qu'on n'a pas vu souvent cette année. Nous effectuons les relevés de 24 à 72 heures après une chute de neige. Dès que la neige tombe à nouveau ou qu'il y a de forts vents, tout est effacé, comme si la "Zamboni" était passée.»
 
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Des étudiants en génie du bois se démarquent au Défi Cecobois

17 février 2016

Cecobois est fier de dévoiler les gagnants de la 7e édition du Défi Cecobois, un concours étudiant organisé à l'occasion du Salon de la forêt 2016. Cette année, le défi consistait à construire un modèle réduit à l'échelle 1 : 10, d'un passage piéton reliant deux plateformes à des niveaux distincts. La conception de la structure en bois devait faire preuve d'un design novateur et optimisé structuralement. 

Le Défi Cecobois 2016 a accueilli une cinquantaine d'étudiants provenant : de l'Université Laval (architecture, génie civil et génie du bois) et de plusieurs autres universités. L'objectif de ce concours était de permettre aux étudiants d'expérimenter concrètement les possibilités, la polyvalence et les avantages du matériau bois en construction. D'ailleurs, les visiteurs qui ont circulé au Salon de la forêt installé au Pavillon Alphonse-Desjardins de l'Université Laval, ont pu contempler l'évolution du travail des étudiants et voter pour le prix du public. 

Les membres du jury ont évalué les projets selon des critères relatifs au design adapté au matériau bois, autant au niveau du concept architectural et du transfert des charges que de la durabilité de la structure. Ces derniers ont procédé à la sélection de trois équipes gagnantes ainsi qu'une d'une mention. 

  • Hugo Simoncelli, étudiant en génie du bois, faisait partie de l'équipe bleu royal gagnante du 1er prix, remis par Nordic Structures
  • Maxenxe Gary, étudiant en génie du bois, faisait partie de l'équipe turquoise gagnante du 2e prix, remis par Cecobois
  • Maxime Pépin, étudiant en génie du bois, faisait partie de l'équipe bleu cendré gagnante du 3e prix, remis par Produits forestiers Lamco
  • Mathieu Létourneau-Gagnon, étudiant en génie du bois, faisait partie de l'équipe rouge gagnante du Prix du public, remis par FRENECO
  • Lora St-Pierre-Fortin, étudiante en génie du bois, faisait partie de l'équipe violet, ayant reçu une mention spéciale « impact visuel »

Voir la nouvelle complète sur Cecobois.com

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La forêt, une passion qui nous rassemble - Salon de la forêt 2016

11 février 2016

C’est sur le thème : « La forêt, une passion qui nous rassemble» que débutera la Semaine des sciences forestières le 13 février prochain.  Comme à chaque année, et ce depuis 37 ans, les étudiants du Département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval organisent le Salon de la forêt et le Colloque Kruger. Le Salon se déroulera les 13 et 14 février 2016, au pavillon Alphonse-Desjardins de l'Université Laval. Vous aurez le plaisir d’y rencontrer plusieurs acteurs de la forêt québécoise, tous passionnés par la forêt et par le bois. Vous pourrez partager vos expériences et votre amour de la forêt, poser des questions, en apprendre plus sur cette ressource si précieuse aux Québécois, et ce en discutant avec des gens qui font de la forêt leur métier et leur passion.

Vous pourrez visiter une quarantaine de kiosques des plus intéressants. Entre autres, nos étudiants animeront des kiosques où vous pourrez apprendre et manipuler l'outillage forestier utilisé pour inventorier une forêt. Cette année encore nous avons une très grande diversité au niveau des conférences. Des sujets variés tant au niveau de l’ornithologie, de la mycologie, de la trappe, de l’abattage que du concept de forêt intelligente. En primeur cette année, nous aurons la chance d’accueillir Domtar qui pourra nous informer sur les défis de l’industrie forestière au Québec. Il sera aussi possible d’encourager les équipes des différentes écoles de foresterie de la province qui s’affronteront dans les traditionnels jeux forestiers qui se tiendront le samedi 13 février.  Vous aurez la chance d’admirer le talent des étudiants participant au défi Cecobois, qui devront concevoir et construire une structure en bois en deux jours. Finalement, une exposition d'œuvres peintes et sculptées inspirées de la forêt et des photos sélectionnées, dans le cadre du concours photo, seront présentées aux visiteurs. Tous sont invités au Salon de la forêt, les grands comme les tout-petits. Des activités jeunesses seront offertes gratuitement pour les plus jeunes. Amenez toute votre petite famille! 

Autre activité organisée par la Semaine des sciences forestières: la table ronde du Colloque Kruger. Celle-ci se déroulera le 17 février 2016 sous le thème "Des produits du bois diversifiés, compétitifs et innovateurs; le Québec est-il au rendez-vous?". Une discussion tout aussi intéressante que pertinente sur la compétitivité des produits québécois du début de la chaîne de production à la mise en marché.

Pour plus d’information, toute l’organisation de la Semaine des sciences forestières vous invite à visiter son site internet: http://ssf.ffgg.ulaval.ca/   
Où : pavillon Alphonse-Desjardins de l'Université Laval
Quand : Du 30 janvier au 1er février 2015

ENTRÉE GRATUITE


 

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Un diplômé en génie forestier de l'Université Laval parmi le palmarès des dix étoiles de moins de 40 ans qui performent dans le secteur forestier au Canada.

21 janvier 2016

La foresterie motive encore les jeunes à se dépasser. Pour célébrer la réussite de la relève forestière, les magazines Opérations forestières et Canadian Forest Industries ont dressé un palmarès de dix étoiles de moins de 40 ans qui performent dans le secteur forestier au Canada. Un de nos diplômés a été sélectionné dans ce palamarès!

Éric Lapointe, Coordonnateur des opérations forestières, Domtar

Sur les bancs d’école, tous les étudiants rêvent de changer le monde, de faire une révolution dans son industrie. Et c’est exactement ce qu’Éric Lapointe a accompli avec son équipe en développant des peupliers hybrides qui atteignent la maturité en seulement 15 ans au Québec ! Et d’ici 2020, ces peupliers seront plantés sur 8000 hectares de terres privées appartenant à Domtar dans le sud du Québec.  

Pour le petit gars de Montréal, rien ne laissait présager qu’il ferait carrière en foresterie. C’est son oncle, Jean-Claude Lapointe, un forestier de longue date, qui l’a convaincu de venir planter des arbres en Abitibi lorsqu’il avait 16 ans. « Une excellente façon de faire de bons salaires (plus de 250 $ par jour) et de découvrir la foresterie », lance Éric Lapointe, qui a déjà planté 9300 arbres en une seule journée. 

Charmé par cette expérience de vie, il décide d’aller étudier en génie forestier à l’Université Laval en 1998, soit l’année de diffusion de l’Erreur boréale. « C’était une très belle période pour apprendre, car tous les enjeux étaient bousculés », dit-il. Il profite de ses études pour aller étudier une année dans l’Ouest canadien à UBC. Et c’est en 2001, lors de son dernier stage universitaire, qu’il rejoint l’équipe de Domtar dans le cadre du programme de plantation de peupliers hybrides. 

En 2002, il est embauché par le géant papetier pour tester les sols, mesurer les taux de croissance, améliorer les techniques culturales et récolter des tonnes d’information pour améliorer la croissance des peupliers hybrides. Éric et son équipe ont même développé une 
méthode innovante : planter des arbres sur des monticules pour que les arbres poussent plus vite tout en freinant la compétition. Mais l’équipe est par la suite freinée par une contrainte majeure : les sols forestiers sont trop acides. Pour régler le problème, les sols sont fertilisés avec des biosolides papetiers, soit les résidus de l’usine de Windsor. Les résultats sont si concluants que les plantations reçoivent aujourd’hui 40 000 tonnes de biosolides par an, ce qui se traduit par un rendement de 
200 m3/ha après 15 ans. 

Après 10 ans chez Domtar, Éric est devenu le coordonnateur des opérations forestières en 2012, supervisant les opérations de 450 000 m3 de bois par an. Âgé de 38 ans, il fait aussi partie de l’équipe de certification forestière de Domtar (ISO 14 001, FCS et SFI). Il a aussi participé à l’initiative La main-d’œuvre la plus verte de l’Association des produits forestiers du Canada. 

Lire l'article complet Les étoiles de la relève forestière paru dans la revue Opérations forestières.

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Portraits de travailleurs de la relève: une étudiante et un diplômé en génie du bois interviewés par la revue Opérations forestières

21 janvier 2016

Pour mieux comprendre ce qui attire les jeunes en forêt et dans les usines, la revue Opérations forestières a présenté 10 portraits de travailleurs de la relève. Deux d'entre eux proviennent du baccalauréat coopératif en génie du bois.

Vers de nouveaux sommets: Cynthia Dinel, étudiante en génie du bois

Pendant les 9 années ou Cynthia Dinel a été technicienne en architecture, elle a toujours travaillé sur des structures de bois. Mais il lui manquait quelque chose. « Avec le temps, j’ai appris beaucoup de chose sur les structures en bois et j’ai voulu devenir ingénieure, pour signer mes propres plans », dit-elle. À 30 ans, elle a fait un retour aux études à l’université Laval pour compléter une formation en génie du bois. 

Son expérience en architecture et avec les technologies du bois lui ont permis de décrocher des stages très intéressants pour structures RBR, au Centre de recherche sur les matériaux renouvelables et chez CLT Canada. Et même si elle n’a pas encore terminé ses études, elle a déjà un contrat de travail avec CLT Canada, un service de génie-conseil spécialisé dans le bois d’ingénierie qui a récemment lancé une ligne de production de bois lamellé-croisé (CLT), à Rippon, en Outaouais. 

Pour lancer sa deuxième carrière, Cynthia assume déjà beaucoup de responsabilités au sein d’une petite équipe de travail dans une entreprise en démarrage et dans un secteur en pleine effervescence. « J’ai découvert des côtés de moi que je ne connaissais pas, comme la gestion des ressources humaines et plusieurs tâches administratives. J’aime beaucoup la liberté que j’ai au travail, car j’ai l’occasion de toucher à tout », conclut la future génie du bois qui estime que cette nouvelle formation va propulser la carrière vers de nouveaux sommets. 

La révolution bois: Simon Thibault-Bellavance, jeune diplômé en génie du bois

Simon T. Bellavance rêvait de devenir médecin ou pharmacien. Faute d’avoir été accepté, il s’est rabattu sur le génie physique. « Mais ce n’était pas pour moi. Je me suis reviré de bord pour aller étudier en génie du bois. Je me suis fait prendre au jeu et j’ai réalisé tout ce qu’on pouvait faire avec le bois », lance le jeune homme de 23 ans originaire de Chibougamau. 

Même s’il est natif d’une région forestière, il ignorait il ignorait les innovations réalisées dans le secteur du bois. Bois d’ingénierie, constructions innovantes et avancées technologiques font maintenant partie prenante de l’industrie, et c’est ce qui stimule Simon à fond. Sans compter qu’une des entreprises les plus innovantes du secteur, Chantiers Chibougamau (CC), se trouve dans son village natal. Après deux stages à l’usine de sciage, puis un stage dans la filiale Nordic structure, il est embauché par CC où il devient responsable du contrôle de la qualité et de la certification des produits. « Dès le départ, on m’a offert un poste intéressant et il y a beaucoup d’opportunités d’avancement », note Simon, qui croit que le programme de Génie du bois connaîtra une forte croissance grâce aux nouvelles mesures de construction de bâtiments en bois. 

« C’est une formation méconnue. Les projets phares de la tour de 12 étages à Québec et le projet de Griffintown à Montréal vont permettre d’ouvrir de nouveaux horizons », ajoute Simon, qui convainc désormais des amis d’aller étudier en génie du bois.

Lire l'ensemble de l'article Relève en marche paru dans Opérations forestières.

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Une de nos recherches à la télé!

21 janvier 2016

L'émission Découverte de Radio-Canada présentait, le 17 janvier dernier, le travail d'une équipe de chercheurs dirigée par Éric Bauce, qui a identifié un type d'épinettes résistant à la tordeuse. Cet insecte fait des ravages annuellement dans la forêt boréale au nord du Québec.

Ces chercheurs ont identifié génétiquement un type d'épinettes produisant une première molécule qui aiguise l'appétit de la tordeuse et une autre, qui s'avère toxique et qui peut ainsi éliminer cet insecte. Ils comptent insérer l'épinette en question en milieu naturel, pour ainsi mieux contrôler la tordeuse.

Le reportage est maintenant accessible sur Tou.tv (à partir de 36 min. 9 s.). 

Voici deux articles récents du Fil ayant porté sur ce sujet: 
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Quatre étudiants de l'Université Laval ont participé au 43e symposium de l'Association internationale des étudiants en foresterie

15 janvier 2016

Olivier P. Gagnon, Xavier Noël-Monastesse, Félix Poulin et Émilie St-Jean, étudiants en aménagement et environnement forestiers, se sont dirigés vers les Philippines pour participer au 43e symposium organisé par l’organisation jeunesse mondiale, International Forestry Students Association. Durant les deux semaines qu’a duré le symposium, ils ont pu en apprendre beaucoup sur la foresterie de ce pays et particulièrement sur l’importance énorme des forêts de mangroves pour les populations et la biodiversité.

Émilie St-Jean, Félix Poulin et Xavier Noël-Monastesse tracent un portrait de la situation des mangroves aux Philippines

"Il y a bien longtemps, les Philippins qui voyaient les mangroves peupler les côtes de l’île de Luzon pouvaient s’exclamer: «May Nilad», en français: «il y a du Nilad». C’est donc de par May Nilad qu’on nomme aujourd’hui la capitale nationale Manille. Bien paradoxal, parce qu’il ne reste maintenant plus aucune trace de cette espèce de mangrove dans la baie.

Dans un pays où l’on retrouve 39 des 74 variétés de mangroves du monde, l’histoire des populations s’est forgée de manière très étroite avec cette plante de milieux marins. On reconnaît aisément les mangroves par leur grand réseau de racines qui plongent dans les marécages et autres milieux marins sur les côtes et les rives des cours d’eau. S’établissant dans les estuaires, là où les courants rencontrent la mer, la mangrove tolère bien l’eau salée grâce à l’épaisse couche de cire qui recouvre ses feuilles et aux glandes spéciales qui contrôlent la quantité de sel qu’elle absorbe. La plupart des mangroves ont des semences, des propagules, qui commencent à germer alors qu’elles sont encore attachées à l’arbre, commençant ainsi à croître rapidement après être tombées des branches."

Pour lire la suite:  Foresterie internationale : la situation des mangroves aux Philippines, De fil en aiguille, OIFQ

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Deux professeurs de la Faculté impliqués dans une des 10 découvertes de l'année de Québec Science.

08 janvier 2016

Chaque année, Québec Science met la loupe sur 10 découvertes exceptionnelles. Sélectionnée par un jury de journalistes et de scientifiques avertis, sur plus de 90 candidatures soumises pour l'année 2015, une avancée, faite dans les laboratoires de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA) a été mise en lumière et impliquant deux professeurs de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.

La diplômée du programme de doctorat en microbiologie agroalimentaire, Salma Taktek, ses directeurs de recherche, les professeurs Hani Antoun (FSAA) et Yves Piché (FFGG) ainsi que le professeur émérite J. André Fortin ont découvert qu’il existe des associations naturelles entre les micro-organismes dans le sol qui permettraient aux plantes d’obtenir le phosphore dont elles ont besoin. C’est en associant certaines bactéries capables de dissoudre le phosphore naturellement présent dans le sol à un champignon, la mycorhize, que cette découverte pourrait bien lancer une révolution agricole et faire baisser la demande mondiale pour les engrais phosphatés.

Les principes et les techniques qui sont à la base des systèmes de production agricole actuels ont été conçus et sont appliqués comme si les mycorhizes n’existaient pas. Il faut donc repenser nos principes et nos techniques agricoles de demain, pour une nouvelle révolution verte. À cet effet, la FSAA a décidé d’organiser un colloque où la découverte sera présentée par Dre Salma Taktek et auquel des invités experts se joignent aux discussions pour alimenter la réflexion sur les mycorhizes et l’avenir de l’agriculture.

Votez pour cette découverte!

Pour en savoir plus:

Consultez l’article publié dans la revue Québec Sciences du 6 janvier 2016

Assistez gratuitement au Colloque Les mycorhizes et l’avenir de l’agriculture, ici et ailleurs, le 29 janvier prochain.

Lisez l’article Le bout du bout de la plante, publié dans Le Soleil, le 25 décembre 2015