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Sur une piste intéressante

17 février 2016

Les empreintes que les mammifères laissent dans la neige sont aussi révélatrices que le piégeage pour le suivi de leurs populations. C'est ce que démontre une étude menée à la forêt Montmorency par Toshinori Kawaguchi et André Desrochers, du Centre d'étude de la forêt et du Département des sciences du bois et de la forêt, et par Héloïse Bastien, du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

Depuis le début des années 2000, André Desrochers et ses collaborateurs parcourent les peuplements forestiers, les sentiers et les routes de la forêt Montmorency pour relever les empreintes laissées dans la neige par les mammifères qui y vivent. Ils identifient l'espèce qui a laissé sa trace et précisent le nombre de pistes ainsi que leur localisation géographique. «La logique est que plus une espèce est abondante, plus elle laissera de pistes, résume le professeur Desrochers. Notre indice tient compte du nombre de kilomètres que nous avons couverts et du temps écoulé depuis la dernière chute de neige.»

Pour la période de 2004 à 2012, les chercheurs ont comparé l'indice d'abondance des pistes laissées par l'écureuil roux, la martre d'Amérique et trois espèces de belettes au nombre de captures de ces mêmes espèces rapportées par les trappeurs exploitant une vaste unité de piégeage située au nord de la région de Québec. Leurs analyses, qui viennent de paraître dans la revue Northeastern Naturalist, indiquent qu'il y a une bonne concordance entre ces deux indices d'abondance, surtout pour la martre et les belettes. «Comme la peau de l'écureuil a peu de valeur commerciale et que sa viande est utilisée comme appât dans les pièges, il se peut que les trappeurs ne signalent pas toutes les prises de cette espèce», avance André Desrochers en guise d'explication.

Cette concordance est intéressante, considérant que les deux indices sont obtenus à l'aide d'approches totalement différentes, signale le chercheur. «Cela suggère que ces deux méthodes peuvent servir à inférer les changements annuels de population pour les espèces que nous avons étudiées et peut-être même pour d'autres espèces, comme le renard roux ou le lynx du Canada. On peut donc recourir au pistage pour évaluer les répercussions des opérations forestières ou des aménagements fauniques sur ces espèces. On peut aussi y faire appel pour étudier leur écologie.»

Le pistage présente de nombreux avantages, affirme le chercheur. «Comparé à d'autres approches, ce n'est pas coûteux et ça perturbe peu le comportement des animaux. En plus, c'est le fun.» Seule ombre au tableau, le pistage est à la merci des conditions climatiques et, à ce chapitre, l'hiver 2016 ne sera pas un grand cru. «Idéalement, il faut qu'il neige souvent et que les chutes de neige soient réparties dans le temps, ce qu'on n'a pas vu souvent cette année. Nous effectuons les relevés de 24 à 72 heures après une chute de neige. Dès que la neige tombe à nouveau ou qu'il y a de forts vents, tout est effacé, comme si la "Zamboni" était passée.»
 
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Des étudiants en génie du bois se démarquent au Défi Cecobois

17 février 2016

Cecobois est fier de dévoiler les gagnants de la 7e édition du Défi Cecobois, un concours étudiant organisé à l'occasion du Salon de la forêt 2016. Cette année, le défi consistait à construire un modèle réduit à l'échelle 1 : 10, d'un passage piéton reliant deux plateformes à des niveaux distincts. La conception de la structure en bois devait faire preuve d'un design novateur et optimisé structuralement. 

Le Défi Cecobois 2016 a accueilli une cinquantaine d'étudiants provenant : de l'Université Laval (architecture, génie civil et génie du bois) et de plusieurs autres universités. L'objectif de ce concours était de permettre aux étudiants d'expérimenter concrètement les possibilités, la polyvalence et les avantages du matériau bois en construction. D'ailleurs, les visiteurs qui ont circulé au Salon de la forêt installé au Pavillon Alphonse-Desjardins de l'Université Laval, ont pu contempler l'évolution du travail des étudiants et voter pour le prix du public. 

Les membres du jury ont évalué les projets selon des critères relatifs au design adapté au matériau bois, autant au niveau du concept architectural et du transfert des charges que de la durabilité de la structure. Ces derniers ont procédé à la sélection de trois équipes gagnantes ainsi qu'une d'une mention. 

  • Hugo Simoncelli, étudiant en génie du bois, faisait partie de l'équipe bleu royal gagnante du 1er prix, remis par Nordic Structures
  • Maxenxe Gary, étudiant en génie du bois, faisait partie de l'équipe turquoise gagnante du 2e prix, remis par Cecobois
  • Maxime Pépin, étudiant en génie du bois, faisait partie de l'équipe bleu cendré gagnante du 3e prix, remis par Produits forestiers Lamco
  • Mathieu Létourneau-Gagnon, étudiant en génie du bois, faisait partie de l'équipe rouge gagnante du Prix du public, remis par FRENECO
  • Lora St-Pierre-Fortin, étudiante en génie du bois, faisait partie de l'équipe violet, ayant reçu une mention spéciale « impact visuel »

Voir la nouvelle complète sur Cecobois.com

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La forêt, une passion qui nous rassemble - Salon de la forêt 2016

11 février 2016

C’est sur le thème : « La forêt, une passion qui nous rassemble» que débutera la Semaine des sciences forestières le 13 février prochain.  Comme à chaque année, et ce depuis 37 ans, les étudiants du Département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval organisent le Salon de la forêt et le Colloque Kruger. Le Salon se déroulera les 13 et 14 février 2016, au pavillon Alphonse-Desjardins de l'Université Laval. Vous aurez le plaisir d’y rencontrer plusieurs acteurs de la forêt québécoise, tous passionnés par la forêt et par le bois. Vous pourrez partager vos expériences et votre amour de la forêt, poser des questions, en apprendre plus sur cette ressource si précieuse aux Québécois, et ce en discutant avec des gens qui font de la forêt leur métier et leur passion.

Vous pourrez visiter une quarantaine de kiosques des plus intéressants. Entre autres, nos étudiants animeront des kiosques où vous pourrez apprendre et manipuler l'outillage forestier utilisé pour inventorier une forêt. Cette année encore nous avons une très grande diversité au niveau des conférences. Des sujets variés tant au niveau de l’ornithologie, de la mycologie, de la trappe, de l’abattage que du concept de forêt intelligente. En primeur cette année, nous aurons la chance d’accueillir Domtar qui pourra nous informer sur les défis de l’industrie forestière au Québec. Il sera aussi possible d’encourager les équipes des différentes écoles de foresterie de la province qui s’affronteront dans les traditionnels jeux forestiers qui se tiendront le samedi 13 février.  Vous aurez la chance d’admirer le talent des étudiants participant au défi Cecobois, qui devront concevoir et construire une structure en bois en deux jours. Finalement, une exposition d'œuvres peintes et sculptées inspirées de la forêt et des photos sélectionnées, dans le cadre du concours photo, seront présentées aux visiteurs. Tous sont invités au Salon de la forêt, les grands comme les tout-petits. Des activités jeunesses seront offertes gratuitement pour les plus jeunes. Amenez toute votre petite famille! 

Autre activité organisée par la Semaine des sciences forestières: la table ronde du Colloque Kruger. Celle-ci se déroulera le 17 février 2016 sous le thème "Des produits du bois diversifiés, compétitifs et innovateurs; le Québec est-il au rendez-vous?". Une discussion tout aussi intéressante que pertinente sur la compétitivité des produits québécois du début de la chaîne de production à la mise en marché.

Pour plus d’information, toute l’organisation de la Semaine des sciences forestières vous invite à visiter son site internet: http://ssf.ffgg.ulaval.ca/   
Où : pavillon Alphonse-Desjardins de l'Université Laval
Quand : Du 30 janvier au 1er février 2015

ENTRÉE GRATUITE