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Actualités

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Marie-Eve Sigouin, une ingénieure forestière près de la nature et des gens

31 mai 2021

Première femme à recevoir la distinction Ingénieure forestière de l’année, Marie-Eve Sigouin, diplômée du baccalauréat en aménagement et environnement forestiers, s’avère une leader dynamique et une conciliatrice hors pair dans sa région natale, l’Abitibi-Témiscamingue.

Ce prix souligne le succès d’une rencontre fédératrice organisée par Marie-Eve Sigouin et qui a eu lieu en décembre 2019 à Pikogan : le Forum transfrontalier sur le caribou forestier. L’événement a rassemblé des acteurs clés du Québec et de l’Ontario, dont huit communautés autochtones, afin de mettre en commun savoirs et actions pour protéger la harde de Détour-Kesagami.

Quant à elle, Marie-Eve Sigouin a découvert la technique en foresterie lors d’une séance d’orientation à la fin du secondaire. Elle ne connaissait pas ce métier, mais le contact avec la nature allait de soi : « Je savais que j’aimais l’écologie. Et mon background familial est très camping et scoutisme. »

Par la suite, elle a obtenu un baccalauréat en aménagement et environnement forestiers à l’Université Laval, puis une maîtrise en biologie.

C’est aussi à l’adolescence que l’orienteur lui présente, perplexe, les résultats d’un test de personnalité : moitié réaliste, moitié artiste. Deux opposés? Plutôt des forces complémentaires, selon l’ingénieure. « Avec le recul, je vois très bien comment le pragmatisme et la créativité s’intègrent dans la foresterie. Ce n’est pas une science dure et fermée. Il faut naviguer entre le social, l’économie et l’écologie. C’est un bon profil pour trouver cet équilibre. »

Lisez l'article complet sur Genium360

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Des stages en génie du bois et en génie forestier pour favoriser le développement des compétences.

25 mai 2021

Tous les baccalauréats menant à la profession d’ingénieur forestier et d’ingénieur du bois comportent des stages coopératifs obligatoires ou des stages en milieu de travail. En effet, le baccalauréat en opérations forestières et le baccalauréat en génie du bois sont deux programmes de type coopératif qui permettent de réaliser trois stages obligatoires en alternance avec les sessions d’études et un quatrième optionnel. Deux stages se déroulent l’été et un autre pendant l’hiver. C’est une occasion de cumuler de l’expérience pertinente tout en établissant un réseau professionnel avant la fin du baccalauréat. Des stages en milieu de travail crédités sont aussi offerts au baccalauréat en aménagement et environnement forestiers. Ces stages rémunérés sont optionnels et permettent d’acquérir de l’expérience pratique pendant l’été. Les stages réalisés pendant le baccalauréat peuvent être admissibles aux 32 semaines de stages nécessaires pour accéder à l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec. Ils doivent être réalisés sous la supervision d’un ingénieur forestier. Les stages c’est aussi une occasion d’aller chercher un revenu pendant les études. Nos étudiants peuvent recevoir de 6000$ à 12 000$ par stage. C’est aussi une façon d’avoir d’excellentes expériences de travail sur son CV et d’obtenir facilement un emploi à la fin de ses études. Découvrez l’expérience de deux étudiants à propos de leurs programmes d’études et de leurs stages et ce que cela leur a apporté dans le développement de leurs compétences!

  • Camille Roy, finissante au baccalauréat coopératif en génie du bois
  • Simon Schmiedel, ing. f., diplômé du baccalauréat coopératif en opérations forestières

Découvrez l'article complet et le témoignage des deux étudiants dans le cahier spécial de l'Association forestière de la Vallée du Saint-Mauricie (p.17)

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Nos forêts pour lutter contre les changements climatiques

25 mai 2021

Avec l’annonce du GIEC concernant le rôle important des forêts et de leur aménagement dans la lutte aux changements climatiques, il est naturel de vouloir en apprendre davantage sur la question. Deux spécialistes ont donc été rencontrés par l’Association forestière de Lanaudière (AFL) pour en discuter: Évelyne Thiffault, professeure et chercheuse sur le carbone forestier et la lutte aux changements climatiques, ainsi que Luc Bouthillier, professeur en politique et économie forestière depuis 1979.

Des constats stimulants

Mme Thiffault a fait ressortir deux constats importants qui définissent les objectifs principaux de la lutte aux changements climatiques :

  1. Retirer du carbone de l’atmosphère et le stocker
  2. Réduire nos émissions de carbone vers l’atmosphère.

« Les travaux, à l’échelle internationale, identifient le sec - teur forestier comme un des secteurs qui est capable de faire ces deux choses-là en même temps et il n’y a pas beaucoup d’autres secteurs d’activité qui sont capables de jouer sur les deux aspects », nous explique Mme Thiffault. La forêt retire le CO2 de l’atmosphère par la photosynthèse. De plus, elle réduit nos émissions, car le bois est une ressource écologique qui permet la substitution de matériaux issus des ressources fossiles qui émettent du CO2.

Les forêts sont importantes pour retirer du CO2 de l’atmosphère, car elles sont d’immenses puits de carbone. Ainsi, elles peuvent capter le carbone atmosphérique grâce à la photosynthèse et le stocker dans leur tronc ou dans le sol. Les forêts en croissance, qui ont une forte consommation de CO2, sont particulièrement importantes pour diminuer la concentration de carbone atmosphérique. Cela dit, même les forêts matures et surannées peuvent rester des puits importants et permettre de maintenir des stocks de carbone sur le territoire.

Lisez l'entrevue complète avec Evelyne Thiffault et Luc Boutillier dans le cahier spécial de l'Association forestière de Lanaudière (p.4)

Auteure – Carolane Poirier, biologiste et chargée de projet en animation, Association forestière de Lanaudière

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Deux postes de professeurs ou professeures sont disponibles en foresterie urbaine et en opérations forestières

20 mai 2021

Le Département des sciences du bois et de la forêt de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique est à la recherche deux professeures ou professeurs. Un poste est à pourvoir en foresterie urbaine et l'autre en en opérations forestières et approvisionnement forestier. 

Résumé du poste de professeur ou professeure en foresterie urbaine

Conformément à son plan de développement, le Département des sciences du bois et de la forêt est à la recherche d’une professeure ou d’un professeur en foresterie urbaine dont les activités d’enseignement et de recherche se développeront dans le cadre de la Chaire sur l’arbre urbain et son milieu 2020-2025 dont il sera la ou le titulaire.  La personne recrutée devra également appuyer les programmes de baccalauréat en aménagement et environnement forestiers et de baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés. 

Découvrez tous les détails de ce poste

Résumé du poste de professeur ou professeure en opérations forestières et approvisionnement forestier

Suite à la création de la Chaire industrielle du CRSNG sur les systèmes d’approvisionnement forestier intelligent (SAFI) et conformément à son plan de développement, le Département des sciences du bois et de la forêt souhaite accroître sa capacité d'enseignement et de recherche dans les domaines des opérations forestières et de l’approvisionnement forestier. Par conséquent, un poste menant à la permanence sera offert à une personne ayant une expertise démontrée dans les opérations forestières. Cette personne travaillera en étroite collaboration avec le titulaire de la Chaire industrielle SAFI ainsi qu’avec les autres professeurs en opérations forestières.

La personne recrutée devra 1) appuyer le programme de baccalauréat coopératif en opérations forestières et le programme de baccalauréat en aménagement et environnement forestiers en assurant l’enseignement au premier cycle, ainsi que l’enseignement aux deuxième et troisième cycles et 2) jouer un rôle actif dans le programme de recherche de la chaire SAFI. 

Découvrez tous les détails de ce poste

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Deux étudiants de la Faculté se démarquent lors de la finale Ma thèse en 180 secondes

10 mai 2021

Félicitations à nos deux étudiants qui se sont démarqués lors de la finale de Ma thèse en 180 secondes-volet institutionnel! Solène Péllerin, étudiante au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés, a remporté le 2e prix pour le volet francophone et le prix Coup de coeur pour sa présentation : Comment nos planchers peuvent-ils nous protéger d’un incendie? Saeid Emamgholian, étudiant au doctorat en sciences géomatiques, a remporté le 2e prix pour le volet anglophone pour sa présentation: A New Neighbor: Happy or not?
 

Voir l'article complet paru dans Ulaval nouvelles

Pour voir les résultats ou visionner à nouveau la finale

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Zoom sur trois passionnées de la forêt

10 mai 2021

Faites la connaissance de Gabrielle, d’Annick et de Valérie qui, après leur diplôme professionnel, collégial et universitaire respectif en foresterie, ont débuté une carrière qui les passionne! Découvrez notamment Gabrielle Pichette, diplômée en génie du bois à l'Université Laval.

En terminant mon diplôme d’études collégiales en sciences naturelles, je ressentais le besoin de faire un travail qui serait tangible et concret. Je me suis renseignée au sujet du programme en génie du bois à l’Université Laval, car j’étais intriguée par ce matériau chaleureux et multidisciplinaire. C’est une visite au pavillon Gene-H.-Kruger qui m’a convaincue; un bâtiment en structure de bois d’ingénierie qui regroupe de nombreux laboratoires et équipements de transformation de la matière ligneuse. Cet environnement me paraissait offrir un très bel équilibre entre l’apprentissage pratique et théorique. 

Au cours de notre formation, nous avons la chance de toucher aux multiples applications des produits issus du bois: sciage, structure, produits de seconde transformation et chimie du bois. Les stages de ce baccalauréat coopératif nous permettent de mettre le doigt sur le domaine qui nous intéresse le plus.

Aujourd’hui, je travaille comme chargée de projets aux procédés de finition pour l’entreprise Boa-Franc, où l’on  fabrique des planchers de bois préverni. Chaque journée est différente et j’ai la chance de collaborer avec presque tous les départements dans le cadre de mes projets: c’est ce que je trouve le plus stimulant! J’ai débuté mon emploi en apprenant sur les procédés de finition, en suivant notamment des formations données par nos fournisseurs. J’ai pu mettre mes nouvelles notions en pratique, en utilisant mes compétences de résolution de problèmes, lorsque j’ai fait face à des enjeux de production. Je suis maintenant responsable de l’implantation des nouveaux équipements automatisés visant à assurer une meilleure qualité de nos produits. Je crois que ça démontre l’apprentissage sans fin que peut faire un ingénieur dans le cadre de sa profession. 

Lisez les deux autres témoignages dans l'article du journal Le Soleil

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Gilbert Tardif reçoit le prix Coup de cœur philanthropique de l'Université Laval

10 mai 2021

Étudiant à la Faculté de génie forestier dans les années 1950, Gilbert Tardif est une figure de proue de l’industrie forestière québécoise. Depuis plus de 40 ans, il est actif au sein de son alma mater. Il a notamment fait partie du comité de création du baccalauréat en génie du bois et son entreprise, Maibec, a été la première à accueillir des stagiaires de ce programme.

Ses enfants et lui ont récemment remis un don majeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique afin de soutenir la recherche et de créer la bourse Maibec, d’une valeur de 25 000$, destinée aux étudiants de 2e cycle en génie du bois. L’objectif : recruter les meilleurs talents dans ce domaine.

Reconnu par ses pairs comme un entrepreneur exceptionnel et un innovateur visionnaire, monsieur Tardif a toujours manifesté de fortes valeurs philanthropiques. Lors d’une cérémonie tenue en son honneur en janvier 2020 à l’Université Laval, son ancien collègue au baccalauréat en génie forestier, Jules-Guy Veer, s’est d’ailleurs remémoré l’époque ou Gilbert Tardif et lui effectuaient une collecte hebdomadaire en faveur de la St-Vincent de Paul auprès des autres étudiants, afin de venir en aide aux plus démunis.

Écoutez le reportage sur Ici Radio-Canada.

Consultez la fiche sur le site de la Fondation de l'Université Laval.

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Véronic Landry, professeure-chercheure à la Faculté reçoit le prix Jeune diplômée de l'Université Laval

10 mai 2021

Après avoir complété un baccalauréat en chimie à l’Université Laval en 1999, Véronic Landry, poursuit ses études à la maîtrise (chimie, 2005) et au doctorat (sciences du bois, 2009). Chercheure industrielle de 2008 à 2017 et professeure associée (2009-2017) à la Faculté de Foresterie, Géographie et Géomatique (FFGG), elle y devient professeure agrégée en 2017.

Elle est actuellement titulaire de la Chaire de recherche CRSNG-Canlak en finition des produits d’intérieur, ses activités de recherche portent sur le développement de produits de finition et de systèmes et procédés de densification écoresponsables. Rare femme ayant réussi à s’imposer comme scientifique et comme praticienne en sciences du bois au service des partenaires industriels, Véronic Landry est une précurseure du développement durable et une leader dans un domaine en pleine émergence, soit les finitions à faible impact environnemental.

À titre de professeure, Mme Landry s’engage à former et à inspirer la prochaine génération de chercheurs en protection du bois qui, à leur tour, seront les acteurs d’un virage vers des pratiques écoresponsables et innovantes.

Écoutez le reportage à Ici Radio-Canada

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Sous-boilympique ou le plaisir de bouger ensemble

07 mai 2021

Comment se rapprocher sans être proches? Après environ un an d'études et de travail à distance, voilà une question qui taraudait les membres de l'Association des étudiants de 1er cycle en environnement, foresterie et génie du bois de l'Université Laval (AEFEUL). Alors vice-présidente des affaires sportives au sein du groupe, Monica Gagnier a voulu y répondre. Son projet, Sous-boilympique, a remporté un prix Projet parascolaire au Gala de la vie étudiante 2021.

Le défi collait bien à la personnalité de l'étudiante en deuxième année au baccalauréat en aménagement et environnements forestiers. «Je viens d'une famille tissée serrée; je suis très proche de mes trois frères et de ma famille élargie. Pour moi, la bonne entente, c'est important», dit-elle.

Rassembleuse dans l'âme, cette Franco-Ontarienne est aussi une sportive née. L'idée d'amener les gens à bouger pour leur mieux-être physique et psychologique allait donc de soi. «Mais faire sortir les gens à distance, c'est difficile. Pour augmenter leur motivation, j'ai pensé organiser une compétition amicale.»

Réunir toute la Faculté

À l'automne 2020, l'AEFEUL avait tenu un événement semblable, mais à petite échelle. «Une édition de pratique, seulement pour les membres de l'asso», précise Monica. Cette fois, l'étudiante voyait grand. «Je voulais un événement élargi à toute la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, auquel tous se sentiraient appelés à participer.»

Étudiants de tous les cycles, professeurs, chargés de cours, personnel de soutien et administratif, sans oublier les membres de la direction, étaient donc invités à former des équipes, puis à pratiquer des activités sportives dont ils compilaient la durée grâce à un formulaire en ligne. Chaque 15 minutes équivalaient à un point. Les trois équipes ayant accumulé le plus de points étaient déclarées gagnantes.

En ce qui concerne le volet logistique et de traitement des données, Monica a pu compter sur l'aide d'Olivier Roberge, étudiant en première année au baccalauréat coopératif en opérations forestières et coorganisateur de l'événement. «C'est un vrai pro d'Excel. Sans lui, la réalisation du projet n'aurait pas été possible», assure-t-elle.

Lancé le 8 février pour une durée de deux semaines, l'événement a eu des répercussions positives dès ses débuts, se rappelle Monica. «Une dynamique s'est installée, les profs en faisaient mention dans leurs cours; ils attisaient la compétition. Des membres du personnel que je ne connaissais pas me contactaient pour me parler de Sous-boilympique.»

D'ailleurs, pourquoi ce nom? «Il rappelle notre domaine d'études, détaille l'étudiante. Dans le même sens, les équipes inscrites devaient se nommer en s'inspirant d'une plante qui pousse sous la canopée forestière.»

Lisez l'article complet paru sur Ulaval nouvelles par Brigitte Trudel

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10 conseils pour profiter de la nature… sans lui nuire

06 mai 2021

Dans la nature, de petits gestes en apparence anodins peuvent avoir des conséquences surprenantes. Protégeons le Québec sauvage cet été !

On estime que de 80 % à 90 % des promeneurs ne veulent pas mal faire, mais qu’ils ne sont pas conscients des dommages qu’ils occasionnent en quittant les pistes balisées ou en nourrissant les animaux. Les comportements nuisibles sont toutefois contagieux. « Les recherches en psychologie de l’environnement ont montré que plus un site est déjà dégradé, moins les visiteurs font attention », explique Pascale Marcotte, chercheuse en tourisme durable à l’Université Laval.

Pour connaitre les dix règles à observer, lire l’article complet de Valérie Borde dans le magazine L’Actualité du 5 mai 2021.

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Des défis dans la gestion de la faune

06 mai 2021

L’humain et ses actions ont causé des bouleversements importants dans les populations animales sauvages. Ce sont ces thèmes qui ont été abordé le 3 mai dernier lors de l'ACFAS dans le cadre du colloque Les défis de gestion de la faune à l’ère de l’Anthropocène

Professeur associé au Département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval, Marcel Darveau a dressé un tableau de la sauvagine nord-américaine. La sauvagine comprend différentes espèces de gibier aquatique : canard, oie, bernache, cygne, grue du Canada ; on en recenserait une cinquantaine d’espèces au Québec, et soixante-dix au Canada.

Ce sont d’abord les chasseurs qui ont constaté la baisse de certaines populations. « Beaucoup de drainages se sont faits pour transformer les terres humides en terres agricoles au siècle dernier. Les agriculteurs ont voulu chasser à l’automne et ont vu qu’il n’y avait plus de canards, alors il y a eu des initiatives citoyennes, qui ont débouché sur des ententes internationales », résume M. Darveau. En 1986 fut implantée la première convention internationale pour contrôler la récolte excessive. Unique au monde, le Plan nord-américain de gestion de la sauvagine est signé par le Canada, les États-Unis et le Mexique. Grâce à celui-ci, plusieurs initiatives ont été mises sur pied : inventaire et cartographie de canards, suivi des récoltes, programme éducatif, etc.

Préserver les habitats

« Les gens avaient une vision utilitariste. Au fil des ans sont arrivées des préoccupations de conservation et de diversité biologique », expose M. Darveau. À la gestion des quotas et des saisons de chasse s’est donc ajoutée la préservation des habitats sauvages, en particulier les milieux humides, une des retombées majeures de ce plan. La préservation des habitats aide à son tour d’autres espèces, tant animales que végétales. Les efforts faits pour préserver certains habitats ont même fortement favorisé certaines espèces (on pourrait même dire qu’elles sont surabondantes du point de vue de la préservation de la biodiversité), comme les oies ou le canard colvert.

D’autres habitats ne sont pas aussi bien protégés. « La dégradation peut être subtile », précise M. Darveau. Si les yeux sont tournés vers la préservation des milieux humides, on remarque pendant ce temps que les rives du Saint-Laurent sont de plus en plus enrochées. « Les changements globaux comme les changements climatiques s’ajoutent à cela, et il reste difficile de prédire leur ampleur et leur effet », poursuit-il.

Lire l'article complet paru dans Le Devoir par Catherine Couturier