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Actualités

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Poste de professeure ou professeur en écologie forestière et de la restauration

13 décembre 2023

Conformément à son plan de développement, le Département des sciences du bois et de la forêt est à la recherche d’une professeure ou d’un professeur en écologie forestière et de la restauration. La personne recrutée devra enseigner en français à tous les cycles, appuyer les différents programmes du département, en particulier ceux du baccalauréat en aménagement et environnement forestiers et du baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés, et développer un programme de recherche dans les domaines ciblés. Plus précisément, les activités d’enseignement et de recherche porteront sur les domaines suivants: 

  1. Écologie forestière en lien avec l’aménagement des environnements forestiers;
  2. Restauration des écosystèmes;
  3. Impacts des changements climatiques sur les conditions de croissance et la succession des peuplements forestiers;
  4. Impacts de la fragmentation par les perturbations naturelles ou anthropiques sur la biodiversité;
  5. Rétablissement des populations d’espèces à statut précaire après perturbations.

La tâche comprend :

  1. L’enseignement en français de l’écologie forestière et de la restauration, aux trois cycles universitaires;
  2. Le développement de matériel pédagogique et didactique;
  3. L’obtention de financement de recherche auprès d’organismes de subvention et de partenaires externes pour soutenir des travaux de recherche;
  4. La conduite de travaux de recherche et la direction d’étudiantes et d’étudiants de 2e et 3e cycles sur des sujets reliés aux domaines cités ci-haut;
  5. La participation à des comités départementaux, facultaires, universitaires et multipartites (avec les secteurs privé et public);
  6. Le développement de l’enseignement et de la recherche en écologie forestière à la Forêt Montmorency ou dans une autre partie du domaine forestier de l’Université Laval;
  7. Collaborer avec un ou plusieurs groupes de recherche existants à l’Université Laval, tels que le Centre d’étude de la forêt, Silva21, le Centre d’études nordiques et la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu.

English version Tenure-Track Faculty Position in Forest Ecology and Restoration

Pour tous les détails et pour postuler

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Évelyne Thiffault, récipiendaire du Prix d’excellence en enseignement pour l’année 2023

07 décembre 2023

L’Université Laval a dévoilé hier les noms des membres de son corps professoral et de son personnel enseignant qui ont remporté un Prix d’excellence en enseignement pour l’année 2023. 

Félicitations à notre estimée collègue Évelyne Thiffault, professeure au Département des sciences du bois et de la forêt, qui reçoit le Prix Distinction en enseignement pour les professeures et les professeurs, qui s’accompagne d’une bourse de 4 000 $. En savoir plus sur son engagement en enseignement.

À l'occasion de la cérémonie de reconnaissance annuelle présidée par la rectrice, Sophie D’Amours, et la vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes, responsable de la santé, Cathia Bergeron, plus de 28 000 $ en fonds de développement pédagogique ont été remis aux lauréates et aux lauréats de ce concours prestigieux. 

« C’est toujours avec beaucoup de fierté que nous reconnaissons l’excellence au sein de notre établissement en attribuant des Prix d'excellence en enseignement. Par ce geste, l'Université Laval souhaite promouvoir la qualité de l'enseignement au sein de la communauté enseignante, inciter ses facultés et ses unités à participer à la valorisation de l'enseignement en présentant des candidatures exemplaires et se distinguer en matière de pédagogie universitaire », a déclaré la vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes, responsable de la santé, Cathia Bergeron. 

« Félicitations aux lauréates et aux lauréats de l’édition 2023. Excellence, engagement, créativité et innovation : voilà des mots qui vous caractérisent. Vous êtes des personnes passionnées par la pédagogie. Par votre savoir-faire et votre savoir-être, vous contribuez jour après jour à la qualité de la formation. Votre enseignement a le pouvoir de faire une différence auprès de nos étudiantes et étudiants et d’influencer de façon durable leur parcours. Enseigner, c’est transmettre des connaissances, mais c’est aussi accompagner vers la réussite, une mission essentielle à l’Université Laval », a déclaré la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours. 

 Depuis sa création en 1997, ce concours reconnaît la contribution exceptionnelle de professeures et de professeurs, de chargées et de chargés de cours et d’enseignement ainsi que de responsables de formation pratique qui transmettent avec brio leur passion et leurs connaissances, en plus de contribuer au rayonnement de leur faculté et de l'Université Laval tout entière. Il met également en lumière l’excellence de leur pratique pédagogique ainsi que leur engagement, leur créativité et leur sens de l’innovation, de même que la qualité des équipes qui les accompagnent dans leur démarche pédagogique. 

Les lauréates et lauréats 2023 :  

Charles-Olivier Amédée-Manesme, professeur titulaire 
Faculté des sciences de l’administration, Département de finance, assurance et immobilier 
Prix Cours à distance, hybride ou comodal (2 000 $) 

François Ratté, professeur titulaire 
Faculté de médecine, Département de médecine de famille et de médecine d'urgence 
Prix Ressource pédagogique (2 000 $) 

Antoine Pellerin, professeur agrégé 
Faculté de droit 

Josée Proulx, responsable de formation pratique 
Service du développement professionnel 
Prix Formation continue (2 000 $) 

Darren Edward Richard, professeur titulaire 
Faculté de médecine, Département de biologie moléculaire, de biochimie médicale et de pathologie 
Prix Direction de programme (2 000 $) 

Jean-Frédéric Morin, professeur titulaire 
Faculté des sciences sociales, Département de science politique 
Prix Encadrement aux cycles supérieurs (2 000 $) 

Pierre-Olivier Roy, chargé d'enseignement 
Faculté de musique 
Prix Distinction en enseignement pour les personnes chargées de cours, les responsables de formation pratique, les personnes chargées d’enseignement en médecine et les professeures et les professeurs de clinique (4 000 $) 

Évelyne Thiffault, professeure agrégée 
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, Département des sciences du bois et de la forêt 
Prix Distinction en enseignement pour les professeures et les professeurs (4 000 $) 

Denis Simard, professeur titulaire 
Faculté des sciences de l'éducation, Département d'études sur l'enseignement et l'apprentissage 
Prix Carrière en enseignement (10 000 $) 

Source : Relations médias de l'Université Laval

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Des chercheurs découvrent le lac le plus profond du Québec

06 décembre 2023

Une étude menée par une équipe de l’Université Laval a permis d’établir que le titre de lac le plus profond du Québec peut être revendiqué par le lac Manicouagan. Ce nouveau champion a une profondeur maximale de 320 mètres, soit 40 mètres de plus que le précédent record. Il est toutefois inutile d’espérer se rendre sur ses rives pour le contempler ou pour le prendre en photo puisqu’il se trouve au fond du réservoir Manicouagan.

« Le réservoir Manicouagan a été mis en eau dans les années 1960 à la suite de la construction du barrage Daniel-Johnson, rappelle le responsable de l’étude, Patrick Lajeunesse, professeur au Département de géographie de l’Université Laval et chercheur au regroupement Québec-Océan. Auparavant, on trouvait dans cette région deux lacs en forme d’arc, d’une longueur d’environ 60 km chacun, qui se faisaient face :  le lac Mouchalagan et, 70 km à l’est, le lac Manicouagan. »

Ces deux lacs étaient situés de part et d’autre d’un cratère formé il y a 214 millions d’années par la chute d’une météorite. « La hausse du niveau d’eau qui a suivi la construction du barrage a fait en sorte que les rives de ces deux lacs se trouvent maintenant à plus de 130 mètres sous la surface du réservoir, explique le chercheur. L’eau contenue dans le réservoir a atteint les bourrelets du cratère météoritique, mais le rebond central du cratère n’a pas été inondé. C’est ce qui a formé l’île René-Levasseur. Sur les photos satellites, l’ensemble a l’allure d’un œil géant. Certains le désignent d’ailleurs comme "l’œil du Québec". »

L’équipe du professeur Lajeunesse a utilisé le bateau de recherche Louis-Edmond-Hamelin pour effectuer des relevés dans la partie du réservoir située au-dessus du lac Manicouagan. À l’aide de données accumulées au fil de plusieurs centaines de kilomètres de transects, ils ont dressé le profil bathymétrique détaillé du lac.

 « La couche de sédiments du lac Manicouagan est exceptionnellement épaisse et atteint 280 m par endroits, explique le professeur Lajeunesse. On pense qu’en raison de la profondeur du lac, les sédiments n’auraient pas été perturbés lors des dernières glaciations. En théorie, on pourrait donc utiliser ces sédiments comme archives pour étudier les changements climatiques, les changements environnementaux et les séismes survenus depuis des centaines de milliers d’années. »

Des relevés effectués à l’aide d’un échosondeur multifaisceaux ont permis aux chercheurs de visualiser ce qui se trouve aujourd’hui au fond du réservoir. « On voit distinctement des arbres et des arbustes toujours debout, des ruisseaux, des plages, des paysages tels qu’ils étaient avant la mise en eau, comme si le temps s’était arrêté, constate le professeur Lajeunesse. Si nous avions les ressources, nous pourrions faire de la cartographie à haute résolution et utiliser des robots sous-marins pour étudier les habitations saisonnières que les Innus de Pessamit avaient établies sur les rives du lac Manicouagan. Nous pourrions ainsi contribuer à enrichir les connaissances sur l’héritage culturel de cette communauté. »

Les détails de cette étude viennent de paraître dans la revue Geomorphology. Les signataires de l’étude sont Léo Chassiot, Patrick Lajeunesse, François-Xavier L'Heureux-Houde et Jean-François Bernier, de l’Université Laval, et leurs collègues allemands Kai-Frederik Lenz et Catalina Gebhardt.

Photo : Le lac Manicouagan était situé du côté est du réservoir Manicouagan. La ligne blanche en délimite les anciennes rives. Un autre grand plan d'eau, le lac Mouchalagan, se trouvait du côté ouest du réservoir. Les deux lacs sont disparus après la mise en eau du réservoir dans les années 1960, par Pierre Markuse

Source : Université Laval

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Le bois prend de l’altitude

04 décembre 2023

Un gratte-ciel de 87 mètres au Wisconsin, un autre de 90 mètres prévu à Toronto : la construction en bois structurel fait des pas de géant.

Depuis un demi-siècle, des bâtiments en bois sont construits en Russie grâce à un système d’attaches métalliques particulièrement solide. Alexander Salenikovich, professeur de génie à l’Université Laval, travaille d’arrache-pied depuis 20 ans pour importer cette approche ici.

« Pour utiliser plus de bois de structure dans les bâtiments, particulièrement les bâtiments en hauteur, il faut mettre au point de nouveaux types d’attaches », dit M. Salenikovich, qui vient d’obtenir du financement supplémentaire du gouvernement québécois pour mener à bien ses recherches.

Les attaches métalliques couramment utilisées, par exemple des étriers de métal, ne sont pas assez solides quand il s’agit de charges importantes, dans les bâtiments très larges ou très hauts. La technologie soviétique résout ce problème.

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