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Revaloriser le bois « mal-aimé » de nos forêts

07 mai 2018

Évelyne Thiffault, professeure-chercheure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique explique le potentiel des résidus du bois laissés sur place lors des coupes forestières. Vous pouvez lire le texte paru sur le site de Radio-Canada et visionner le reportage télévisé complet diffusé lundi 7 mai au Téléjournal de Radio-Canada.

Seule une partie de la forêt est exploitée : on coupe les arbres principalement pour le bois de sciage et on utilise les résidus pour produire de la pâte à papier. Mais la majorité de la ressource forestière est laissée sur place. Ce sont parfois des espèces inintéressantes, comme c’est le cas pour le hêtre et le bouleau blanc. D’autres fois, le bois ne respecte tout simplement pas les normes de qualité; il est trop sec, trop petit, fissuré, pourri ou encore atteint par des champignons ou des insectes.

Cette catégorie peu attrayante pour l’industrie est surnommée le « bois mal-aimé ». Depuis toujours, ces arbres, ou parties d’arbres, en abondance dans nos forêts sont volontairement oubliés, relate l’ingénieure forestière Évelyne Thiffault. « Mais vu qu’on en a une abondance et que l'on comprend de plus en plus l’importance des produits du bois dans la lutte contre les changements climatiques, on se met à les regarder différemment pour voir si on est capable de les valoriser pour en faire différents produits », ajoute-t-elle.

Lire le texte et le reportage de Danny Lemieux, de Découverte

 

 

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