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Événements

Soutenance de thèse de Mme Marta Trzcianowska

03 juillet 2020

Lieu : À distance

 

Développement d'une méthodologie systématique de conception des cours à bois

Les cours à bois jouent un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de la chaîne d'approvisionnement forestier. La performance des opérations d'une cour est étroitement liée à sa conception. Le problème de conception des cours à bois a attiré peu d’attention dans le milieu scientifique bien que les recherches provenant d’autres secteurs industriels aient démontré l’importance stratégique des entrepôts sur les activités et la rentabilité économique des entreprises. Par conséquent, il existe un besoin de recherche dans cet environnement complexe pour la création d’une approche systématique afin de concevoir des cours à bois performantes en tenant compte de leurs conditions opérationnelles. Cette thèse visait à développer une méthodologie systématique de conception des cours à bois afin d’accroitre la performance de la chaîne d’approvisionnement forestier.

Dans un premier temps, les pratiques actuelles de conception, de gestion et d’opérations réalisées dans les cours à bois ont été documentées. Des données détaillées sur la superficie, l’approvisionnement, les ressources humaines et machines, la gestion des inventaires et la performance ont été collectées au moyen de questionnaires personnalisés auprès de 38 des plus grandes usines de sciage SEPM au Québec. Ces données ont été complétées et clarifiées par des visites de sites et des entrevues avec les gestionnaires des cours à bois. Une analyse des données obtenues nous a permis d’identifier les critères de performance des cours à bois et les inhibiteurs de leur gestion et des opérations.

Par la suite, les données du sondage ont servi à comparer l’efficience technique des cours à bois et de leurs opérations. Une approche Data Envelopment Analysis (DEA) a permis d’identifier des sources d’inefficience en utilisant la superficie, le nombre de machines et le nombre d’employées en intrants, ainsi que le volume annuel en extrant au modèle. Les scores d’efficience ont été comparés au contexte opérationnel de la cour représentée par : le nombre de tris, la forme de la cour et la saisonnalité d’approvisionnement. Cette analyse a permis d’identifier les pratiques de conception et de gestion qui influencent le plus la performance des cours à bois en tenant compte de leur contexte opérationnel.

Finalement, une approche de prise en compte de la saisonnalité de l’approvisionnement forestier dans les démarches de conception des cours à bois a été proposée. Cette approche intègre des décisions flexibles de conception (capacité supplémentaire, ressources additionnelles, ressources flexibles) à la méthode de conception statique proposée par Hampton dans les années 1980. La démarche d’évaluation de la performance des designs proposés a également été bonifiée par l’inclusion de la simulation à évènements discrets. L’applicabilité de la méthode est démontrée à l’aide d’un cas d’une cour existante dans la province de Québec au Canada.

Informations supplémentaires :

Membres du jury

Président

M. André Desrochers
Université Laval, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique

Examinateurs

M. Daniel Beaudoin
Université Laval, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique

M. Luc LeBel
Université Laval, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique

Mme Julie Cool
University of British Columbia

Mme Nadia Lehoux
Université Laval, Faculté des sciences et de génie

M. Jacques Renaud
Université Laval, Faculté des sciences de l'administration

REPORT-Sommet international étudiant pour le climat UniC2020

06 juillet 2020 au 09 juillet 2020

Lieu : Université Laval

Avec l’incertitude et les bouleversements associés au Coronavirus (COVID-19), l’Université Laval est contrainte de reporter à l’été 2021 le Sommet UniC2020 prévu à Québec, du 6 au 9 juillet 2020.


 

Le Sommet UniC2020 est un événement d’envergure internationale sur l’action climatique qui regroupera 300 participants invités à imaginer des solutions concrètes et innovantes pour préserver la planète et bâtir des sociétés meilleures. Le Sommet se déroulera sur le campus de l’Université Laval, dans la ville de Québec, au Québec, Canada. La participation inclura l’hébergement, les repas et la majorité des activités. 

En collaboration avec ses partenaires, l’Université Laval compte faire du Sommet international étudiant pour le climat un événement biennal. Pour sa toute première année, les objectifs du Sommet UniC2020 sont :

  1. Établir, par un réseau international, une communauté de praticiens regroupant de jeunes leaders universitaires ou récemment diplômés afin d’appuyer les sociétés engagées sur les enjeux climatiques.
  2. Partager des approches, discuter d’actions innovantes et concrètes et en favoriser la transférabilité.
  3. Identifier les lacunes de connaissances scientifiques sur divers enjeux liés aux changements climatiques afin d’établir des collaborations de recherche internationales.
  4. Échanger sur les meilleures pratiques des communautés universitaires en matière de durabilité, en guise de contribution à l’action climatique.

C’est une occasion unique de formation, de partage de pratiques innovantes, de réseautage et de collaboration à l’échelle nationale et internationale.

Vous pouvez soumettre votre candidature avant le 12 février en suivant les modalités: https://unic2020.ulaval.ca/fr/candidature/appel-de-candidatures/

Informations supplémentaires :

https://unic2020.ulaval.ca/

Soutenance de thèse de Mme Nataliia Gerzhova

09 juillet 2020

Lieu : À distance

Caractérisation et analyse des risques incendie dans les toitures végétalisées

Présentement, les systèmes de toits végétalisés ne sont pas uniquement utilisés pour améliorer l’intérêt visuel. Leurs nombreux avantages pour l’environnement et pour les fonctions du bâtiment peuvent avoir un tel impact, que plusieurs villes ont adopté les programmes d'incitation, afin de favoriser l'implémentation de ces systèmes. Cependant, certains aspects peuvent demeurer un obstacle pour l’installation de tels systèmes. La sécurité incendie des toitures végétalisées a toujours été un sujet de préoccupation. La province de Québec porte une grande attention à cette question. Les exigences développées pour assurer la sécurité incendie contiennent un grand nombre de détails qui, malheureusement, compliquent parfois l'installation surtout l’interdiction d’installation sur les bâtiments combustibles. La raison en est que les plantes et la matière organique du substrat présentent une charge combustible pouvant contribuer à la propagation du feu. Dans de telles conditions, promouvoir le développement de toits verts dans la région est assez problématique. L’objectif principal du projet était d’approfondir les connaissances sur les systèmes de toitures végétalisées en termes de sécurité incendie. Spécifiquement, quel risque ces systèmes peuvent poser à un bâtiment et aux bâtiments adjacents.

Afin de vérifier l’impact sur la structure d’un toit en cas d’incendie, la simulation numérique de propagation de la chaleur vers la structure a été faite. Tout d'abord, une série d’essais et de calculs ont été effectués pour obtenir les paramètres thermiques du substrat de croissance nécessaires pour la modélisation. Les résultats d’analyse thermique pour plusieurs assemblages d’un toit vert ont démontré qu’une couche de substrat agit comme un isolant. Avec l’augmentation d’une épaisseur, le temps de défaillance de la structure augmente proportionnellement lorsque soumis aux diverses charges thermiques. La structure de toit en bois couvert par la couche du substrat de seulement 3 cm d’épaisseur atteint sa température critique de 300°C après 30 min lorsqu’elle est exposée à une charge thermique de 200 kW/m² (correspond à un feu très intense). L’effet de porosité d’un substrat sur le temps de défaillance de la structure d’un toit est relativement faible. L’étude de l’inflammabilité des composants d’une toiture végétalisée a permis de comprendre sa contribution au feu. Les résultats ont été comparés avec la couverture typique en bitume modifié. L’ensemble des résultats d’un débit calorifique et de la densité de la charge combustible du substrat de croissance et des données existantes sur la végétation a démontré que la toiture verte a une meilleure performance dans le feu qu’une toiture typique. En fin, l’analyse des risques d’incendie pour les bâtiments adjacents a été faite en se basant sur le critère que le flux de chaleur rayonnante maximale tolérable aux façades exposées est de 12.5 kW/m². Les résultats ont démontré l’importance de présence de l’humidité dans les plantes, qui peut grandement réduire le risque d'incendie. Il est aussi important de considérer la vitesse du vent lors de la planification d’installation d’un toit végétalisé.

Informations supplémentaires :

Membres du jury

Président

M. Nancy Gélinas
Université Laval, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique

Examinateurs

M. Pierre Blanchet
Université Laval, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique

M. Christian Dagenais
Université Laval, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique

M. Sylvain Ménard
Université du Québec à Chicoutimi

M. Daniel Forgues
École de technologie supérieure (ÉTS)

M. Alain Cloutier
Université Laval, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique

M. Louis Gosselin
Université Laval, Faculté de sciences et de génie