Événements
Soutenance de thèse de M. Wassim Kharrat
06 octobre 2020 9 h-12 h
Lieu : À distance, sur invitation seulement
Titre de la thèse : Amélioration de l’écorçage à anneau de deux espèces du Québec
Résumé
Informations supplémentaires :
Membres du jury
Président
Mme Nathalie Barrette
Université Laval, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Examinateurs
M. Roger Hernandez
Université Laval, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
M. Carl Blais
Geca Environnement
M. Florent Eyma
Institut Universitaire de technologie de Tarbes
M. Alain Cloutier
Université Laval, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Mme Isabelle Duchesne
Centre canadien sur la fibre du bois
La géographie du vin - Conférence en ligne
15 octobre 2020 11 h 30-12 h 30
Lieu : En ligne
Dans une conférence sur le thème de la géographie du vin, Guy Dorval, chargé d'enseignement au Département de géographie, vous invite à poser un regard «géographique» sur le vin et ses cépages. Selon lui, étudier les racines profondes de cette divine boisson permet de faire un agréable tour historique et géographique du monde. Cette conférence s'inscrit dans le cadre de la Semaine UL pour toujours et est ouverte à tous!
Informations supplémentaires :
Le profil professionnel: un outil indispensable dans votre recherche d’emploi | EN LIGNE
15 octobre 2020 13 h-14 h
Lieu : En ligne
Découvrez les principales fonctionnalités du profil professionnel (dans la section Emplois et stages de monPortail) et comment il pourra vous être utile pendant et après vos études. Entre autres, l’outil vous permet de réaliser un bilan personnel, de générer votre CV et, si vous le souhaitez, de rendre votre candidature visible auprès des employeurs. Cette conférence s'inscrit dans le cadre de la Semaine UL pour toujours et est ouverte à tous.
Informations supplémentaires :
Entrevue avec Stéphane Roche au sujet de l’application mobile de traçage de contacts | En LIGNE
16 octobre 2020 11 h 30-12 h 30
Lieu : En ligne
Alors que l’application de traçage de contacts a fait couler beaucoup d'encre au cours des derniers mois comme outils de surveillance de la pandémie que nous traversons, Stéphane Roche, professeur titulaire de sciences géomatiques, nous parle des enjeux sociaux et éthiques des applications de géolocalisation. Cette activité s'inscrit dans le cadre de la Semaine UL pour toujours et est ouverte à tous.
Informations supplémentaires :
Soutenance de M. Antoine Adde
19 octobre 2020
Lieu : À distance
Titre : Modélisation de la distribution et de l’abondance de la sauvagine au Canada
La sauvagine canadienne bénéficie des initiatives de suivi de la faune parmi les plus anciennes et les plus vastes au monde. En particulier, initié en 1955 afin d’obtenir une estimation annuelle des effectifs continentaux et fixer les quotas de chasse, l’Inventaire des Populations Nicheuses et de l'Habitat de la Sauvagine couvre aujourd’hui plus de 3 millions de kilomètres carrés d’habitats, du nord des États-Unis à l’Arctique et de l’Atlantique à l’Alaska. Les dimensions hors-normes de ces données ont contribué à la bonne atteinte des objectifs de gestion des populations de sauvagine et à une meilleure connaissance de l’écologie des espèces. Cependant, les observations issues des inventaires sont spatialement-discrètes (segments aériens, quadrats d’hélicoptères ou points d’eau) et leur couverture géographique reste relativement faible une fois rapportée à la superficie du Canada (≈1% de 10 millions de kilomètres carrés). Or, pour être efficace, la planification de la conservation requiert l’accès à une information quantitative spatialement-continue sur la distribution et l’abondance des espèces. La valorisation de données d’occurrences d’espèces spatialement-discrètes en couches d’information géographique continue est en revanche une application commune des modèles de distribution d’espèces dont les prédictions peuvent être étendues à l’échelle à laquelle les covariables environnementales sont disponibles. Si de tels modèles existent déjà pour guider la conservation de la sauvagine canadienne, des lacunes identifiées dans les approches méthodologiques, la couverture géographique et les thématiques environnementales explorées par les tentatives existantes suggèrent que des améliorations ou des extensions importantes pourraient être apportées. C’est l’objectif général de cette thèse : développer une nouvelle génération de modèles prédictifs de la distribution et de l’abondance de la sauvagine au Canada afin d’assister la planification spatiale des mesures de conservation des espèces et de leurs habitats. Dans le premier chapitre, une revue de la littérature a été effectuée avec pour objectif d’identifier les covariables environnementales d’intérêt pour modéliser la sauvagine. La principale contribution de cette étude a été la création d’une base de données de 533 associations canard-habitat attribuables à 133 covariables qui aidera le développement des futurs modèles. Dans le second chapitre, l’objectif a été d’améliorer les modèles nationaux d’abondance de sauvagine existants en développant de nouveaux modèles permettant de considérer explicitement les variations spatiotemporelles et testant des associations sauvagine-habitat inexplorées grâce à l’utilisation d’un jeu initial de 232 covariables candidates. La principale contribution de cette étude a été la mise à disposition de cartes annuelles de l’abondance de 18 espèces de sauvagines pour la période 1990-2015. Dans le troisième chapitre, l’objectif a été d’évaluer le potentiel d’intégration des données d’inventaires aériens standardisés et de science citoyenne (eBird) afin de modéliser la distribution de la sauvagine à l’échelle de la forêt boréale de l’Ouest canadien. La principale contribution de ce chapitre a été la formalisation d’une approche de modélisation intégrée de la distribution des espèces utilisant un processus par points dans une représentation état-espace. Dans le quatrième chapitre, l’objectif a été d’évaluer les effets potentiels des changements climatiques sur la distribution et l’abondance de la sauvagine dans l’est du Canada. Une contribution majeure de cette étude a été le développement d’indices spatialement-explicites de la compatibilité climatique future de chacune des 12 espèces. Dans leur ensemble, les résultats issus de cette thèse ont permis (i) d’approfondir et de synthétiser l’état des connaissances sur l’écologie de la sauvagine canadienne, (ii) de fournir de nouvelles données pour guider les mesures de conservation et (iii) de développer des méthodes innovantes et efficaces pour modéliser la distribution et l’abondance des espèces à large échelle. Les plus de 1000 cartes et couches de données raster rendues publiques constituent une contribution d’envergure majeure pour l'élaboration d'indicateurs de biodiversité, l'évaluation et l'exécution de stratégies de conservation des espèces et de leur habitat, ou encore le suivi des services écologiques.
Informations supplémentaires :
Membres du jury
Président
M. André Desrochers
Université Laval, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Examinateurs
M. Steve Cumming
Université Laval, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
M. Marcel Darveau
Université Laval, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
M. Pedro Peres-Neto
Université de Concordia
M. Junior Tremblay
Environnement Canada
M. Eliot McIntire
Ressources naturelles Canada
Soutenance de thèse de M. Jean Marc Kyalamakasa Kaumbu
29 octobre 2020 14 h-17 h
Lieu : Soutenance privée
Titre : Sélection précoce des espèces forestières et potentiel mycorhizien arbusculaire en vue de la reforestation de la forêt claire dégradée du Haut-Katanga, en République Démocratique du Congo
Dans la province du Haut-Katanga, en république démocratique du Congo (RD Congo), une forte pression anthropique est exercée sur la forêt claire (FC, Miombo) avec l’expansion des terres agricoles et la demande accrue en charbon de bois, due à la croissance démographique. Face à cette réalité, la restauration des friches agricoles et forestières est devenue essentielle pour renverser cette régression et gérer durablement les FCs. Des stratégies agrisylvicoles ne pourront être effectuées avec les espèces ligneuses locales que si l’on documente leur croissance juvénile et le potentiel mycorhizien. Pour cela, l’objectif principal de cette thèse est d’étudier le développement de semis et le potentiel de champignons mycorhiziens arbusculaires (CMA). Cette thèse a trois objectifs: (i) évaluer la vigueur de croissance des essences de la forêt claire; (ii) déterminer le potentiel d’inoculum mycorhizien arbusculaire (PIMA) dans les FCs dégradées; et (iii) décrire les communautés de CMA, associés à un arbre forestier à usage multiple (Pterocarpus tinctorius Welw ou Mninga maji en Swahili, Mukula en Bemba).
Les résultats montrent une meilleure croissance et une productivité 3 à 40 fois supérieure des espèces pionnières (EP, Combretum collinum et P. tinctorius) comparées aux espèces tardives caractéristiques de l’écosystème Miombo (Brachystegia boehmii, B. longifolia, B. spiciformis, B. wangermeana, Julbernardia globiflora, J. paniculata). Les espèces pionnières sont colonisées par les CMA, alors que les espèces tardives le sont par les ectomycorhizes. Par ailleurs, la densité des arbres des EP influence positivement le PIMA, particulièrement les légumineuses ligneuses agissant en synergie avec l’abondance des herbacées annuelles. Par leur colonisation mycorhizienne élevée, les légumineuses ligneuses seraient les plantes refuges de CMA. Enfin, une diversité moléculaire de 30 unités taxonomiques opérationnelles (UTOs) de CMA est associée à P. tinctorius (une des légumineuses ligneuses mycotrophes), dans les friches agricoles et forestières de trois sites étudiés. La structure de la communauté de CMA est influencée par la densité des espèces ligneuses colonisées par les CMA équitablement reparties dans les espèces végétales et certaines propriétés chimiques du sol (acidité, Al, Fe et P-disponible). De plus, la communauté des CMA est dominée par les espèces du genre Rhizophagus (P.A. Dang.) et Sclerocystis, qui seraient justifiée à leur caractère rudérale et tolérance à aux teneurs élevées en aluminium et fer. Ainsi, les résultats mettent en évidence une variabilité de la croissance et biomasse en fonction du statut de succession (groupes écologiques), du PIMA et des communautés de CMA en lien avec la densité des arbres. De plus, nous suggérons l’usage de l’espèce indigène P. tinctorius pour la reforestation des forêts claires dégradées, en plantations mono spécifiques ou agroforestières, en association avec deux autres espèces indigènes (B. spiciformis et C. collinum) ou des cultures vivrières.
Informations supplémentaires :
Membres du jury
Président
M. André Desrochers
Université Laval, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Examinateurs
M. Damase Khasa
Université Laval, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
M. Franck Stefani
Agriculture et Agroalimentaire Canada
M. Pierre-Luc Chagnon
Université de Montréal
M. Martin Trépanier
Premier Tech Biotechnologies
M. Juan Carlos Villarreal Aguilar
Université Laval, Faculté des sciences et de génie