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La Faculté signe un nouveau double diplôme avec l'École supérieure du bois (ESB) en France!

22 décembre 2022

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique signe un nouveau double diplôme avec l'École supérieure du bois (ESB) en France! Les étudiantes et les étudiants de l'ESB pourront ainsi bénéficier de l’expertise des deux écoles et recevoir, en plus du diplôme d’ingénieur en Sciences et technologies du bois et des matériaux biosourcés de l’ESB, la maitrise en génie du bois et des matériaux biosourcés de l'Université Laval.

L’aspect recherche est au centre de ce double diplôme. Les étudiants travaillent sur un projet de recherche au sein de la Chaire industrielle de recherche sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB) . Ce projet est basé sur une problématique entreprise (construction bois, matériaux, innovation). Ils bénéficient ainsi d’un co-encadrement par un enseignant chercheur de ULAVAL et un enseignant chercheur de l’ESB.

Deux étudiants en 3e année d'ingénieur à l'ESB viendront à l’Université Laval en février 2023 pour réaliser ce double diplôme et se joindront à la Chaire industrielle de recherche sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB) pour effectuer leurs projets de recherche.

Le projet de recherche d’Oscar Legrais, issu de la Majeure construction bureau d’études, portera sur la qualification d’une essence feuillue à croissance rapide, le peuplier faux tremble, pour la fabrication de produits d’ingénierie (lamellé-collé). Celui de Pierre-Mathis Le Souder, issu de la Majeure innovation, portera sur l’évaluation de scénarios de fin de vie d’un bâtiment bois et le potentiel de circularité (par l’Analyse du Cycle de Vie).

L’accord bilatéral de coopération signé en 2005 entre la Faculté de foresterie, géographie et géomatique de l’Université Laval et l’ESB a permis l’accueil de 54 étudiants en semestre d’études à l’Université Laval. Ce double diplôme est une nouvelle étape de ce partenariat. En outre, Il s’inscrit dans une volonté de créer un réseau francophone engagé dans l’attractivité de la filière bois.

Pour en savoir plus sur cette entente

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Départ à la retraite de Pierre-Serge Tremblay.

22 décembre 2022

Pierre-Serge Tremblay a offert 37 années de loyaux services à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) : 32 ans à titre de responsable de formation pratique et cinq comme chargé d’enseignement. Pratiquement tous les ingénieurs forestiers ayant passé par la FFGG depuis 1987 ont suivi au moins un cours avec Pierre-Serge. Plusieurs, dont ceux et celles du programme en opérations forestières en auront suivi deux, trois ou même quatre en incluant le mémoire de fin d’études!

Sa passion pour l’enseignement n’a fait que croître tout au long de sa carrière. Il savait animer aussi bien de grands groupes (plus de 100 étudiants dans le cours d’introduction aux opérations forestières), que de plus petites classes dans les cours de spécialisation. De nombreuses personnes auront aussi bénéficié de son mentorat au cours de leur formation ou même après leur graduation lorsqu’elles étaient confrontées aux défis de la pratique en foresterie.  En plus de nombreux cours d’opérations forestières, il a animé et assuré le succès des stages coopératifs en opérations forestières.  Il a, en effet, supervisé plusieurs étudiantes et étudiants et a réalisé de nombreuses visites de stage aux quatre coins du Québec.

Les atouts de Pierre-Serge?  Une connaissance fine de la pratique des sciences forestières, un esprit logique doté d’un « gros bon sens » implacable, une grande sensibilité, une facilité à communiquer avec tout le monde. Il interagissait autant avec le personnel de la faculté et les étudiantes et étudiants qu’avec les équipes de travail sur le terrain du bûcheron au surintendant. Avec le temps, il a su tisser des liens de confiance avec des gens dans des entreprises qui œuvrent en opérations forestières partout au Québec. Par son écoute d’autrui, il ne se contentait pas de trouver un stage à chaque étudiant, il trouvait le bon stage pour chaque personne afin d’offrir la meilleure expérience d’apprentissage possible.    

En plus de l’enseignement, Pierre-Serge aura aussi joué un rôle significatif à la Forêt Montmorency assurant la direction des opérations forestières pendant plus d’une décennie. Nous lui devons plusieurs chemins, pentes et ponts, certains réalisés avec l’aide d’étudiantes et étudiants dans le cadre de travaux «très pratiques». 

À travers sa carrière, Pierre-Serge Tremblay aura contribué à former deux générations d’ingénieurs forestiers. Tous et toutes gardent un souvenir de cet enseignant hors de l’ordinaire.

« Comme collègue, tu m’as écouté, guidé, motivé, dépanné et soutenu un nombre incalculable de fois. J’aurai vraiment eu beaucoup de plaisir grâce à toi au cours de toutes ces années! » 

Luc Lebel, professeur

« Pierre-Serge était un leader, qui avait un grand sens de l’humour et une gentillesse profonde. J’ai pu constater en donnant de la formation continue que tu avais marqué plusieurs générations d’ingénieur(e)s forestier(ère)s et que ton nom est à jamais associé à un dicton maintenant célèbre (Il faut enlever l’eau du chemin). »

Maude Flamand-Hubert professeure

« Ta générosité, tes enseignements et ton amitié resteront dans ma mémoire. Tu es un collègue irremplaçable qui a apporté une contribution essentielle dans le parcours des ingénieur(e)s forestier(ère)s du Québec! »

Jean-Michel Beaudoin, professeur

« Pendant 20 ans, tu m’as fait confiance et tu m’as beaucoup donné de place à tes côtés et nous avons formé une bonne équipe pour l’enseignement. Tu as été un mentor pour moi comme auxiliaire d’enseignement et chargé de cours. Avec toi, on n’oublie pas que la foresterie se fait dans le bois, proche du monde et avec du bon monde! Tu m’as offert plusieurs années de formation, de conseils, de soutien et d’amitié. Merci! »

Dominic Toupin, chargé de cours

Son départ à la retraite est bien mérité, mais son énergie et sa passion nous manqueront.  Nous lui souhaitons une belle retraite et le remercions pour ses nombreuses années d’enseignement dans le Département des sciences du bois et de la forêt et nous soulignons ses contributions notables dans le domaine des opérations forestières.

  

 

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COP15 à Montréal : la rainette, une espèce en danger symbole de la fragilité de la biodiversité au Canada

19 décembre 2022

Plusieurs espèces sont menacées au Québec : le caribou forestier, le chevalier cuivré (un poisson du fleuve Saint-Laurent), et parmi les reptiles et les amphibiens, plusieurs espèces de couleuvres et de tortues, ainsi que la rainette faux-grillon. Le cas de cette minuscule grenouille est emblématique de la question de la préservation de la biodiversité au Canada.

La rainette faux-grillon est victime de la densification urbaine et du développement des banlieues et de l’agriculture. Le gouvernement du Québec vient d’ailleurs de la mettre sur la liste des espèces menacées alors qu’elle avait été déclarée « vulnérable » en 2001. Du côté canadien, elle est protégée depuis 2010.

« On a observé un déclin important des populations dans le sud du Québec» , explique Marc Mazerolle, biostaticien de l’Université Laval. Sa taille fait en moyenne 2,5 cm. [...]

« Déjà au début des années 2000, pour obtenir le statut d'espèce vulnérable, on considérait que 90% de son habitat avait été détruit. C'est là le problème, avec l'urbanisation, l'habitat de la rainette est fragmenté et une population qui s'éteint n'aura pas la chance d'être recolonisée par des juvéniles si elle est encerclée par des autoroutes ou des développements urbains », souligne de son côté le biostaticien.

Voyez le reportage complet de tv5monde dans lequel apparaît Marc Mazerolle, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt.

Photo: Patrick.R.Bourgeois

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Plus de 600 espèces de champignons inclassables ont une origine commune, selon une étude

19 décembre 2022

Louis Bernier, professeur de mycologie et de pathologie forestière à l’Université Laval vulgarise les conclusions des chercheurs de l’Université de l’Alberta concernant une étude qui a permis de séquencer le génome d’une trentaine d’espèces de champignons inclassables, et qui en est arrivée à la conclusion que plus de 600 espèces auraient un ancêtre commun qui aurait existé il y a 300 millions d’années.

Selon M. Bernier, les chercheurs démontrent que plusieurs espèces de champignons qui, à première vue, n’ont pas grand-chose en commun, et bien du point de vue génétique sont en fait très communes, très semblables. L'hypothèse la plus simple, à ce moment-là, c’est qu’elles dérivent toutes d’un même ancêtre commun.

Cette origine commune remonte donc à une période qui précède l’apparition des dinosaures sur Terre, lorsque les terres émergées étaient rassemblées sur le mégacontinent de la Pangée.

Selon Louis Bernier, cette découverte n’aurait pas été possible sans l’accessibilité du séquençage génétique. Dans le monde de la mycologie, c'est une révolution qu'on vit depuis 10 à 15 ans. Maintenant, on peut séquencer des génomes entiers, à des prix ridiculement bas. Donc, ça permet de faire des études beaucoup plus puissantes qu'avant. [...] Ça amène un bouleversement de nos classements taxonomiques et phylogénétiques, explique-t-il.

Le professeur Bernier est confiant pour l’avenir de sa discipline : On ne sait toujours pas combien il y a d’espèces de champignons dans le monde. On pense qu’il y en aurait, dépendamment des auteurs, de 2 à 5 millions d’espèces. Jusqu’ici, il y a à peu près 150 000 espèces de champignons qui ont été décrites.

Il y a beaucoup de travail pour les futurs taxonomistes en mycologie, conclut-il.

Pour découvrir l'article présentant l'étude et en découvrir les détails, Radio-Canada

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Vers un premier pôle universitaire autochtone

12 décembre 2022

Le Conseil en Éducation des Premières Nations (CEPN) et l’Université Laval ont signé une entente, aujourd’hui, qui vise à développer un pôle universitaire autochtone, une première au Québec. Un plan d’affaires qui reflète la vision d’études universitaires durables, par et pour les Premières Nations, sera rédigé et devra être approuvé par les leaders autochtones, ainsi que par le ministère de l’Enseignement supérieur.

Également désignée Maison des savoirs, l’initiative se veut une approche holistique de l'éducation identifiée par la volonté des communautés membres du CEPN, pour assurer un continuum d'apprentissage tout au long de la vie, qui s’inspirera des valeurs, des cultures et des langues des Premiers Peuples.

Ce pôle aura une gouvernance majoritairement autochtone et se donnera notamment pour objectifs de répondre aux besoins en formation et en recherche des Premiers Peuples, de reconnaître leurs savoirs et leurs connaissances à travers les contenus de formation, ainsi que d'établir un modèle d'enseignement universitaire propre aux Premières Nations.

Le CEPN et l’Université Laval bâtiront une proposition d’université empreinte des valeurs universitaires que sont l’enseignement, la recherche et les services aux collectivités. L’objectif stratégique du CEPN est d’augmenter la réussite éducative des étudiantes et étudiants et, conséquemment, d’aider les communautés à faire face aux différents enjeux socioéconomiques.

Nous continuons de répondre collectivement à la mise en œuvre des appels en action de la Commission de vérité et réconciliation (CVR), particulièrement ceux qui visent l’accès aux études supérieures et la mise en place d’un système d’éducation par, pour et avec les Premiers Peuples. Le pôle universitaire, soutenu par l’Université Laval dans chaque étape du processus, sera responsable de tous les aspects de l’éducation pour faire en sorte que les langues, les cultures, les visions du monde et les savoirs des peuples autochtones soient respectés.

« Le ministère de l’Enseignement supérieur est très fier d’accompagner et de soutenir les Premières Nations et les Inuit dans la mise sur pied d’un pôle universitaire autochtone. Je suis absolument convaincue que le pôle connaîtra un franc succès et qu’il permettra aux communautés autochtones de faire un pas de plus vers leur autonomisation économique, sociale et culturelle. Je remercie nos partenaires de l’Université Laval pour leur contribution essentielle à la concrétisation de cet important projet », affirme Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur.

« Avec l’appui des communautés membres, l’équipe du CEPN est engagée à poursuivre sa mission de continuer à la pleine prise en charge de l’éducation par les Premières Nations. Nous sommes confiants que ce plan d’affaires, qui sera développé conjointement avec l’Université Laval et le réseau universitaire, répondra aux besoins réels de formation des communautés tout en mobilisant et en optimisant le plein potentiel des gens des Premières Nations », déclare Denis Gros-Louis, directeur général du Conseil en éducation des Premières Nations.

« Notre équipe est réellement mobilisée et enthousiaste à l’idée d’appuyer le Conseil en éducation des Premières Nations dans une série d’actions qui ont pour objectif de favoriser l’autodétermination des Premiers Peuples, mentionne Cathia Bergeron, vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes, responsable de la santé, de l’Université Laval. Collaborer à l’accès aux études postsecondaires des personnes autochtones est un aspect fondamental, en parfaite cohésion avec nos valeurs. »

À propos du CEPN

Le CEPN est l’association de 22 Premières Nations du Québec qui œuvre depuis plus de 35 ans à la réalisation du droit des Premières Nations d’exercer leur pleine compétence en matière d’éducation grâce à la mise en place d’un système d’éducation complet, doté de ressources adéquates, conçu et géré selon leurs valeurs et leurs cultures. Pour en savoir plus, rendez-vous sur son site Web au www.cepn-fnec.com.

À propos de l’Université Laval

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Sources :

Conseil en éducation des Premières Nations

Francis Verreault-Paul

Directeur des Services de communication et de relations gouvernementales

418-842-7672 #3001

fverreault@cepn-fnec.com

 

Équipe des affaires publiques 

Université Laval 

418 656-3355 

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Série de conférences les «5 à 7 Jasette»

05 décembre 2022

Le mardi 15 novembre 2022, sous le thème «Image de la foresterie», près de 50 étudiantes et étudiants se sont réunis à la cafétéria du pavillon Abitibi-Price, pour discuter avec des professionnels du monde forestier et des experts en communication et marketing. Étaient présents pour l’occasion : Messieurs Charles Tardif, Maibec, Fabien Simard, AETSQ, François-Hugues Bernier, OIFQ, Guy Lavoie, anciennement du journal Le Monde forestier, Jean-Luc Bernier, Université Laval

L’objectif des 5 à 7 Jasette est d’échanger autour des enjeux qui touchent la foresterie et de partager différents points de vue pour permettre d’avoir une compréhension plus globale des thèmes abordés. 
 

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Encore une belle édition du Sous-Boilympique avec 1766 heures d'activités physiques!

05 décembre 2022

Le Sous-Boilympique, édition automne 2022, organisé par l’Association des étudiantes et des étudiants en foresterie et environnement de l’Université Laval s’est déroulé du 13 au 25 novembre 2022. Le but de cette activité est de motiver les gens à bouger et d’encourager l’activité physique dans un contexte amical. Les membres de la communauté étudiante et le personnel de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique étaient invités à former des équipes, puis à pratiquer des activités sportives dont ils compilaient la durée grâce à un formulaire en ligne. Chaque période de 15 minutes équivalait à un point. Les trois équipes ayant accumulé le plus de points étaient déclarées gagnantes. D’autres activités comme des énigmes, un tournoi de volley-ball, un géocaching et une soirée de clôture complétaient cette compétition amicale appréciée de plusieurs!

Pour cette édition, 16 équipes ont été formées et chacune portaient un nom de plantes pour un total de 141 participantes et participants. En tout c’est près de 1766 heures d’activités physiques qui ont été réalisées. Les plus populaires ont été l’entraînement notamment en salle, la marche et la randonnée et les sports de ballon comme le volley-ball, basketball, soccer, etc. Le vélo était aussi assez populaire malgré la période plutôt froide. Plusieurs des membres de la Faculté utilisent d’ailleurs le vélo pour venir à l’Université Laval.

Bravo au comité organisateur notamment à Anne-Sophie Goyette, étudiante au baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés et son équipe pour le temps investi dans la réalisation de cette belle activité rassembleuse. La prochaine édition devrait avoir lieu à l’hiver 2023! C’est un rendez-vous! 

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Retour sur la Journée SIG Université Laval: des honneurs à tous les niveaux!

30 novembre 2022

Le vendredi 25 novembre dernier se tenait la 10e édition de la Journée SIG Université Laval dans le cadre de laquelle deux concours étaient organisés.

Concours cartographique La preuve par la carte!

Pour cette édition, le concours cartographique s’est adressé aux étudiantes et étudiants de l’Université Laval (aux trois cycles) et du Cégep Limoilou.

Les cartes reçues sont affichées sur le site Web de la journée SIG Université Laval.

Le comité d’évaluation a décerné le premier prix à Céline Pierre, étudiante au DEC en géomatique, spécialisation Information géospatiale et cartographie, pour son projet Classification écologique du Québec. Le projet présente 5 des 11 niveaux de cette classification, chacun expliqué et représenté par une carte.

Sarah Gauthier, étudiante au Doctorat en sciences géographiques, a obtenu le deuxième prix pour sa Carte des dépôts de surface et profils stratigraphiques du dépôt argileux riche en glace sensible aux glissements de terrain dans le village nordique de Salluit, Nunavik.

Un troisième prix a été décerné à Émile Bergeron, étudiant au Baccalauréat en aménagement et environnement forestiers pour sa Carte des lits d'écoulements potentiels et des bassin versants avec brûlage des ponceaux sur fond d'indice d'humidité topographique.

Finalement, le prix Coup de cœur du public va à Raphaël Pouliot, étudiant à la Maîtrise en sciences forestières avec mémoire. Son projet s’intitule Portrait de l’intensité d’aménagement forestier réalisé dans les 10 dernières années dans le sud du Québec à l’aide du LiDAR aéroporté (30 m x 30 m).

Concours Mon projet en 360 degrés!

Inspiré des concours « Ma thèse en 180 secondes », cette activité permet à chaque participante et participant de présenter son projet de maîtrise ou de doctorat en 3 minutes.

Le premier prix est allé à Olivier Stocker, étudiant au Doctorat en sciences géomatiques, qui a présenté son projet Détection d’espèces d’arbres dans les forêts québécoises.

Le comité d’évaluation a remis le deuxième prix à Zahra Pashaei, étudiante à la Maîtrise avec mémoire en sciences géomatiques pour son projet sur la Gestion des risques d’inondations.

Le troisième prix a été remis à Juzer Noman, étudiant à la Maîtrise avec mémoire en sciences géomatiques pour son projet Risques d’inondation! Par où commencer?.

Félicitations aux récipiendaires!

Enregistrement vidéo des conférences

Pour celles et ceux qui n’auraient pas pu assister aux conférences présentées lors de cette journée, elles sont maintenant disponibles sur la chaîne Youtube de l’événement :

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Des entrepreneurs forestiers plus jeunes et plus positifs

28 novembre 2022

Les entrepreneurs forestiers du Québec ont pris un coup de jeune, alors que la moyenne d’âge est désormais de 48 ans, soit 5 ans de moins qu’en 2009. Ils sont aussi plus positifs pour l’avenir, car 39 % d’entre eux souhaitent faire croître leur entreprise. Ces données font partie des faits saillants du Portrait des entrepreneurs forestiers du Québec 2020-2021 piloté par Luc Lebel et Jean-Michel Beaudoin, professeurs au Département des sciences du bois et de la forêt en partenariat avec ForêtCompétences, le Comité sectoriel de main-d’œuvre en aménagement forestier.

Les entrepreneurs forestiers sont plus jeunes qu’auparavant, alors que 45 % d’entre eux ont 44 ans et moins, dont 15 % entre 18 et 34 ans. En 2009, seulement 3 % des entrepreneurs forestiers avaient moins de 34 ans.

Au total, 206 entrepreneurs forestiers, dont 170 qui font la récolte de bois, ont participé à l’étude qui évaluait aussi les entrepreneurs de voirie, de transport et de travaux sylvicoles non commerciaux, comme le reboisement et le débroussaillage.

En 2006 et en 2009, des études similaires avaient été réalisées, explique Luc Lebel, ce qui permet de faire des comparaisons. « Après l’enquête de 2009, on avait fait des prévisions, notamment celle que les entrepreneurs forestiers deviendraient à nouveau en forte demande et qu’ils devraient assumer plus de tâches et de responsabilités, dit-il. Et c’est ce qui est arrivé. »

Il est important de rappeler que l’industrie était dans un creux qui a perduré durant plusieurs années, à l’époque, alors que l’industrie du bois d’œuvre a connu des prix records en 2021. Ces prix sont toutefois le résultat d’une tendance lourde alors que la construction résidentielle aux États-Unis est en hausse depuis plusieurs années.

Consultez l'article complet paru dans le journal Le Quotidien par Guillaume Roy

Téléchargez le Portrait des entrepreneurs forestiers 2020-2021

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Subvention de 600 000$ pour des stages en milieu autochtone

22 novembre 2022

La Faculté est fière d’annoncer un financement de 600 000$ de Mitacs Accélération pour le projet « Facteurs de réussite des entreprises autochtones dans le secteur forestier » du Département des sciences du bois et de la forêt. Initiative du professeur Jean-Michel Beaudoin, ce financement apportera un soutien direct pour la réalisation de 40 stages de 12 à 16 semaines pour des étudiantes et étudiants en foresterie, tout en apportant une réponse au besoin de main-d’œuvre qualifiée des entreprises autochtones. Ce programme permettra aux stagiaires de mettre en application leurs connaissances dans un milieu diversifié et dynamique, tout en offrant un avantage concurrentiel aux entreprises en foresterie autochtone participant au programme en facilitant leur accès à des stagiaires et à des employés qualifiés.

La subvention vient confirmer la rigueur, la pertinence et le caractère innovant du projet de recherche, en plus d’élargir nos champs d’expertise avec la collaboration d’une communauté professorale d’expérience de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, M. Luc LeBel et M. Alain Cloutier, de la Faculté des sciences de l’administration, Mme Marie-Ève Dufour et Mme Maripier Tremblay, ainsi que d’une professeure du Cégep de Ste-Foy.

Enfin, soulignons que le professeur Jean-Michel Beaudoin a mérité récemment une belle reconnaissance de plusieurs communautés, entreprises et organisations autochtones, qui apprécient à travers tous ces projets, la finesse avec laquelle il applique les principes et les règles éthiques propres aux recherches par et avec les peuples autochtones. Dans le cadre de ce projet financé par Mitacs, l’équipe de recherche travaillera en étroite collaboration avec M. Emmanuel Bertrand-Gauvin de la Commission de développement économique des Premières Nations du Québec et du Labrador.

Une soirée stages et emplois en foresterie autochtone réussie

La Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone a lancé une nouvelle initiative en organisant, le 9 novembre dernier, un premier 5 à 8 Stages et Emplois en foresterie autochtone. L’évènement visait à favoriser le maillage entre des entreprises autochtones du secteur forestier ainsi que des stagiaires et futures diplômées et futurs diplômés issus des programmes en foresterie.Cette rencontre fut également l’occasion d’entendre des témoignages d’étudiantes et d’étudiants ayant réalisé un stage en milieu forestier autochtone, de présenter des entreprises du secteur forestier autochtone et de discuter d’opportunités de stages pour l’été 2023.

Ainsi, les étudiantes et étudiants auront la possibilité d’avoir accès à une formation plus vaste et diversifiée grâce à une nouvelle source de financement qui, espérons-le, contribuera à instaurer de nouvelles traditions à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.

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Le microbiote des sols, sensible aux coupes forestières

21 novembre 2022

Pour les microorganismes qui vivent dans le sol des forêts boréales, toutes les perturbations ne se valent pas. En effet, le microbiote des sols de ces forêts ne rebondit pas de la même façon après une coupe forestière ou après une épidémie d'insectes, révèle une étude publiée dans la revue Forest Ecology and Management par une équipe de l'Université Laval.

Ces chercheurs, rattachés au Département de biologie et au Département des sciences du bois et de la forêt, en ont fait la démonstration en prélevant des échantillons de sol dans trois types de peuplements forestiers de la réserve faunique des Laurentides. Les deux premiers peuplements étaient des sapinières à bouleau blanc qui avaient subi une importante perturbation il y a 50 ans. Dans un cas, cette perturbation était une coupe totale, et dans l'autre cas, il s'agissait d'une épidémie sévère de tordeuse des bourgeons de l'épinette.

Lire la suite de l’article sur ULaval nouvelles

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3e édition du Colloque en foresterie autochtone à guichet fermé

18 novembre 2022

C’est le 10 novembre dernier que s’est tenue la 3e édition du Colloque en foresterie autochtone organisée par la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone, sous la thématique « Nouvelles stratégies de développement socio-économique pour, par et avec les Premières Nations ».

Récoltant un succès sans pareil, ce colloque a été l’occasion pour plus de 200 personnes d’entendre les discours de Michele Audette, adjointe au vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes et conseillère principale à la réconciliation et à l’éducation autochtone à l’Université Laval (UL), d’Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, de Richard Jalbert, directeur de la Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations du Québec et de Mickel Robertson, directeur général à la Commission de développement économique des Premières Nations du Québec et du Labrador.

Les participantes et participants ont pu écouter différentes conférences et panels sur des sujets variés tournant autour du recrutement et de la rétention de la main-d’œuvre autochtone, de l’entrepreneuriat, des relations autochtones et de diverses initiatives par des organisations autochtones au Québec et ailleurs au Canada. La journée s’est clôturée avec une soirée culturelle à saveur des Premières Nations proposant les performances vocales de trois artistes de la scène autochtone : Beatrice Deer, Eadsé et Mike Paul.

32 000$ pour la relève autochtone
Le Colloque fut également l’occasion d’annoncer des dons de 32 000$ sous forme de Bourses aux jeunes leaders autochtones. Merci aux généreux donateurs Pierre Viger, l’Institut Ashukan, le Conseil de l’industrie forestière du Québec, Antoine Proulx, Rodney Macdonald, Nicol Tremblay et Martine Duperat.

Nouveau partenariat avec l’Institut Ashukan
La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique en a finalement profité pour annoncer son tout nouveau partenariat avec l’Institut Ashukan. Ce partenariat favorisera des relations durables entre les communautés autochtones, les entreprises forestières et les gouvernements, participera au développement durable des forêts du Québec et offrira de la formation aux étudiantes et étudiants en foresterie sur les cultures et les réalités autochtones.

Cet événement est une collaboration de :
Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone
Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations du Québec
Commission de développement économique des Premières Nations du Québec et du Labrador
CIÉRA – Centre Interuniversitaire d’études et de recherches autochtones
CEF- Centre d’étude de la forêt

Merci aux partenaires du colloque : Secrétariat aux relations avec les Premières Nations et les Inuit, Université Laval, Sustainable Forestry Initiative, Mishtuk, Produits forestiers Résolu, Association des entrepreneurs en travaux sylvicoles du Québec, Association des produits forestiers du Canada, Desjardins Caisse de l’énergie et des ressources naturelles, FPInnovations, Fondation de la faune du Québec, Forest Stewardship Council, Ordre des ingénieurs forestiers du Québec, Société de protection des forêts contre le feu, Institut Ashukan, Éconobois/Onquata et Premières Nations des Innus Essipit.

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Reconduite d’un partenariat privilégié entre les universités Laval et de Bordeaux

11 novembre 2022

C’est avec plaisir que la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique a rencontré les représentants de l’Université de Bordeaux à l’occasion des deux missions s’étant tenues à l’Université Laval entre le 27 octobre et le 9 novembre. Soulignant plus de 15 ans de partenariat fructueux, ces visites ont été l’occasion pour les représentants de la haute direction de l’UL, accompagnés de représentants facultaires, de discuter des retombées de la précédente entente et des visées pour 2026. Ce fut également l’opportunité pour notre Faculté de mettre en lumière l’importance de la recherche dans différents secteurs, notamment en foresterie, et de réitérer son engagement dans ce Partenariat privilégié entre deux universités ouvertes sur l’avenir.

Une célébration de 15 ans de partenariat
Les 8 et 9 novembre derniers, des représentants de l’Université de Bordeaux se sont déplacés à Québec pour y célébrer 15 années de coopération fructueuse. Cette visite a permis aux deux universités d’apporter une rétrospective des grandes collaborations engendrées par l’entente, d’identifier conjointement de nouveaux axes de collaboration à partir de leurs orientations stratégiques respectives et de discuter de l’avenir du partenariat.

Lire l'article d'ULaval Nouvelles

Mission de la Région Nouvelle-Aquitaine
Le 27 octobre dernier, une quinzaine de délégués français pour la Mission de la Région Nouvelle-Aquitaine à l’Université Laval, se sont rassemblés pour la signature d’une nouvelle entente entre le Réseau régional de recherche (R3) sur l’eau Naïades et CentrEau, le regroupement québécois multi-universitaire de recherche sur la gestion de l’eau ainsi que le renouvellement de l’entente du Réseau scientifique AQEAU2 sous le nouveau nom NAQEAU.

Leur présence en sol québécois fut l’occasion de découvrir le système de formation pour tous les métiers du domaine médical de l’Université Laval, de présenter les composantes de l’axe « bien vieillir » à l’Université Laval, de discuter de construction écoresponsable et de visiter plusieurs installations distinctives de l’UL, notamment la très reconnue et appréciée Forêt Montmorency.

Photo : visite de la délégation française à la Forêt Montmorency, le 27 octobre

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Félicitations à Alexis Achim, nommé ingénieur forestier de l’année 2022

04 novembre 2022

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique tient à souligner la nomination d’Alexis Achim, professeur titulaire et vice-doyen à la recherche, à titre ingénieur forestier de l’année 2022 par l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec (OIFQ). L’OIFQ décerne annuellement cette distinction à l’un de ses membres pour souligner sa contribution exceptionnelle au développement et à la promotion de la profession d’ingénieur forestier. 

M. Alexis Achim est ingénieur forestier et professeur titulaire à l’Université Laval. Il est titulaire d'un baccalauréat en gestion forestière et fibre environnementale et d'un doctorat en sylviculture de l'Université Laval. Au cours des 24 derniers mois, M. Achim a su se démarquer de nombreuses façons dans le milieu de la recherche ici et ailleurs dans le monde.

Il dirige présentement une initiative de recherche canadienne, Silva21 Advancing silviculture in Canadian Forests, qui regroupe plus de cinquante personnes travaillant au sein de diverses organisations : le gouvernement fédéral, les gouvernements provinciaux du Québec, de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de Terre-Neuve-et-Labrador et de la Colombie-Britannique, de l’industrie forestière, d’une communauté autochtone et du milieu universitaire afin de travailler en collaboration à élaborer de nouvelles pratiques forestières pour faire face aux changements climatiques. Sa capacité à rassembler une multitude d’acteurs aux horizons multiples en fait un leader et un mentor de premier ordre pour plusieurs chercheuses et chercheurs en début de carrière. Il dirige et inspire présentement 15 étudiantes et étudiants à la maîtrise, au doctorat et au postdoctorat.

Poursuivre la lecture de l’article de l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec

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De nouveaux arbres sur le campus au service de l’enseignement et de la recherche

04 novembre 2022

La Ville de Québec et l'Université Laval ont présenté le mercredi 2 novembre les fruits de la première phase de plantation de près de 400 arbres effectuée en amont de l'insertion du tramway sur le campus. Une amorce concluante qui jette les bases des efforts de verdissement de la cité universitaire et du quartier. 

« Il s’agit d’une première étape dans les objectifs de verdissement que la ville s’est fixée. C’est près de 400 arbres qui viendront enrichir la diversité forestière du campus et qui permettront à l’ensemble des citoyennes et des citoyens de profiter d’une meilleure qualité de vie, indique Mme Maude Mercier Larouche, membre du comité exécutif et élue responsable des relations avec les citoyens dans le dossier du tramway. Plus d’arbres sur le campus, c’est aussi plus d’arbres en ville. Nous pouvons être fiers de ces premiers résultats et de pouvoir compter sur l’expertise de l’Université Laval! »

[…]

Une place importante pour la recherche et l'enseignement 

Depuis le début du projet d'implantation du tramway, l'Université s'est engagée à commencer la plantation avant même le début des travaux sur le campus. Cet engagement se concrétise dès cet automne sur le campus. « Nous sommes fiers de déployer notre plan de reboisement en collaboration avec la Ville de Québec. Ensemble, nous avons minutieusement planifié toutes les étapes afin d'offrir à notre communauté un environnement entouré d'arbres et de verdure », souligne le vice-recteur aux infrastructures et à la transformation, René Lacroix. 

Au-delà des travaux de plantation, l'Université accorde une grande importance à l'impact de la recherche et de l'enseignement dans la société. « C'est pourquoi, dans le cadre du plan de reboisement, l'expertise de la Chaire de recherche sur l'arbre urbain et son milieu a été déterminante dans le choix des emplacements des arbres et des essences, souligne la vice-rectrice à la recherche, à la création et à l'innovation, Eugénie Brouillet. Pour nous, chaque projet de société est une occasion de pousser la recherche plus loin et d'innover ». 

Lancée en 2020 grâce à la collaboration de la Ville de Québec, cette chaire a notamment pour objectif d'évaluer les effets de différentes approches de protection des arbres matures lors de l'implantation d'infrastructures majeures. Elle cherche aussi à identifier les facteurs qui influencent la survie des nouvelles plantations en milieu urbain. 

Les professeures au Département des sciences du bois et de la forêt à l'Université Laval et cotitulaires de la Chaire, Alison Munson et Janani Sivarajah, profitent déjà de ces plantations pour y effectuer des activités d'enseignement et y élaborer des protocoles de recherche. 

Des sites de plantation seront réservés à la Chaire à partir de 2023 afin d'effectuer des recherches sur les arbres qui seront plantés et de suivre leur évolution en considérant les différents milieux urbains présents sur le campus (près de l'autoroute, des stationnements, des pistes cyclables, etc.). 

« L'objectif de nos travaux de recherche est de profiter de la plantation de nouveaux arbres pour créer un laboratoire vivant et de contribuer à l'avancement et la transmission des connaissances sur les arbres en milieu urbain, soulignent les professeures Munson et Sivarajah. Nous sommes impatientes de travailler avec les étudiantes et les étudiants sur le terrain. Il n'y a pas de meilleur environnement pour apprendre et découvrir ». 

Photo : Janani Sivarajah, professeure au Département des sciences du bois et de la forêt et cotitulaire de la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu. Crédit : ULaval nouvelles

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Un pont en aluminium testé à la Forêt Montmorency

02 novembre 2022

Les ponts routiers en aluminium sont plus durables que ceux en béton. Pourtant, le Canada n’en compte que deux : à Arvida et à Saint-Ambroise. Afin de démontrer les propriétés enviables des poutres d’acier et des surfaces de roulement en aluminium, un pont sera bientôt testé par une équipe de recherche de l’Université Laval dans la forêt Montmorency pendant deux ans.

La forêt est parfaite pour l’occasion : altitude, températures pouvant atteindre - 40 degrés Celsius, cinq à six mètres de neige en hiver, taux d’humidité élevé. « On va prendre des mesures de dilatation thermique, car tout matériel se contracte au froid et se dilate au chaud, explique Mario Fafard, consultant au Centre d’expertise et d’innovation en aluminium. Puisque l’aluminium se contracte deux fois plus que l’acier, on veut s’assurer que ça ne cause pas de problème. »

Comme le platelage (la surface de roulement) sera fait de plusieurs extrusions d’aluminium soudées et que la soudure diminue la résistance de l’aluminium, des mesures seront également prises à ce sujet. « Nous ferons circuler des véhicules à basse et à haute vitesse, à différentes températures, pour évaluer les comportements du pont », dit-il.

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L’équipe d’Ilga Porth, récipiendaire du “Community Science Program call of the U.S. Department of Energy (DOE) Joint Genome Institute”

01 novembre 2022

Félicitations à Ilga Mercedes Porth, professeure agrégée du Département des sciences du bois et de la forêt, et à son équipe qui, en partenariat avec l’University of California at Berkeley, sont récipiendaires du “Community Science Program call of the U.S. Department of Energy (DOE) Joint Genome Institute” pour leur projet intitulé « Identifying the genetic basis of complex phenotypes and climate adaptation in quaking aspen (Populus tremuloides) ».

Dans le cadre de ce projet de recherche, l’équipe séquence les génomes de 2 000 arbres dans leur entièreté, ce qui leur permettra de poursuivre leurs travaux sur l'identification de la variation génomique qui sous-tend les phénotypes complexes et l'adaptation au climat chez le peuplier faux-tremble (Populus tremuloides).

En raison de son expertise préalable, l'équipe de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) fait partie du groupe de chercheurs principal qui participera aux analyses des données génomiques en relation avec les données phénotypiques (analyses d'association à l'échelle du génome; sélection assistée par marqueurs génétiques). En outre, cette équipe assurera également la diffusion des résultats auprès des gestionnaires des terrains.

Figure 2. L'image de gauche montre la structure génétique globale de cette espèce d'arbre forestier que l’équipe a démêlée précédemment (projet financé par le FRQNT). Les images de droite montrent des forêts naturelles de trembles et des échantillons de racines dans l'environnement naturel, expédiés à la FFGG, propagés sous forme de jeunes pousses de racines et maintenus depuis deux ans dans le complexe de serres. Ces arbres font aussi partie des efforts de génotypage et de phénotypage dans le projet financé par le DOE.

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Protéger le bois de construction avec un sous-produit de la fabrication du fromage?

31 octobre 2022

La peinture appliquée sur le lambris de bois du mur extérieur de votre maison s’écaille? Les planches du patio se fendillent et des champignons se sont installés dans les interstices? C’est ce qui se produit lorsque le bois gonfle et se contracte à répétition. Des chercheurs de l’Université Laval pourraient bien avoir trouvé une solution écologique à ce problème grâce à un traitement du bois qui fait appel à un sous-produit de la fabrication… du fromage!

Le sous-produit en question est le perméat d’ultrafiltration de lactosérum. « Le lactosérum est le fluide qui reste une fois que la majorité des protéines et de la matière grasse ont été extraites du lait pour produire du fromage, explique Julien Chamberland, professeur au Département des sciences des aliments de l’Université Laval et l’un des responsables du projet. Il existe des procédés pour valoriser les protéines résiduelles du lactosérum, mais ils génèrent eux aussi un abondant volume de perméat – on parle de plus de 500 millions de litres par année au Québec – qu’il faut aussi valoriser. »

Le professeur Chamberland et ses collègues Véronic Landry, du Département des sciences du bois et de la forêt, et Gaétan Laroche, du Département du génie des mines, de la métallurgie et des matériaux, ont uni leur expertise pour développer une application inusitée de ce sous-produit. Le procédé qu’ils ont mis au point consiste à utiliser le perméat d’ultrafiltration pour assurer la stabilité dimensionnelle du bois.

Pour ce faire, le bois est immergé dans une solution contenant le perméat et des composés non toxiques comme de l’acide citrique et du glycérol. Après deux heures de trempage, le bois est placé dans un four pendant 24 heures. « Nos analyses montrent que les petites molécules du perméat s’intègrent dans la paroi cellulaire du bois et qu’ils rendent le tout très stable, explique Véronic Landry. Les cellules restent gonflées en permanence, ce qui prévient les dommages causés par le gonflement et la contraction du bois. »

Les chercheurs évaluent présentement l’efficacité de ce traitement sur des échantillons d’épinettes blanches et de peuplier faux-tremble exposés aux éléments. « Chaque essence a ses particularités structurelles et nous devons évaluer dans quelle mesure le traitement assure sa stabilité dimensionnelle, précise la professeure Landry. Les intrants auxquels nous faisons appel sont beaucoup moins coûteux que l’acétylation du bois, un traitement utilisé en Europe. En plus, notre procédé ne fait pas intervenir de produits nocifs pour l’environnement ou pour la santé des travailleurs. Si les essais sont concluants, nos travaux pourraient conduire à la création de nouveaux marchés pour des essences peu valorisées comme le peuplier faux-tremble. »

Les détails de cette innovation ont été présentés il y a quelques jours à Vancouver lors de la 72e édition du Congrès canadien de génie chimique.

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Génome Québec octroie un financement de 200 000$ à Ilga Porth

28 octobre 2022

Félicitations à Ilga Mercedes Porth, professeure agrégée du Département des sciences du bois et de la forêt qui, dans le cadre du premier concours du Programme d'intégration de la génomique - volet agriculture et bioalimentaire, foresterie et environnement 2022 de Génome Québec, s’est vu octroyer un financement de 200 000$ pour la mise en place d’outils et de protocoles de certification forestière et de traçabilité du bois basés sur la génomique, en partenariat avec le Centre de foresterie des Laurentides.

La valeur totale de ce projet de 2 ans est de 200 000$ et « positionnera le Québec comme un chef de file dans les efforts internationaux visant à renforcer la capacité de traçabilité du bois de grande valeur."

En savoir plus sur ce projet de recherche.

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Le prix Synergie pour l’innovation remis au professeur Pierre Blanchet

25 octobre 2022

La Faculté tient à féliciter Pierre Blanchet, professeur titulaire au Département des sciences du bois et de la forêt, qui s’est vu décerner le prestigieux prix Synergie pour l’innovation dans la catégorie « Partenariat avec deux entreprises ou plus » décerné annuellement par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Cet honneur récompense les partenariats de recherche les plus efficaces et fructueux entre des établissements d’enseignement supérieur et des organismes publics ou privés.

Ce prix est décerné au professeur Blanchet pour le rôle clé qu'il a joué dans la création et les succès du Partenariat industriel de recherche pour une construction écoresponsable en bois, un regroupement multidisciplinaire de 22 organisations publiques et privées qui réunit toutes les compétences dans le domaine du bâtiment.  

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Crédit photo : Sylvie Li / Shoot Studio

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Une subvention de 102 000$ à l’équipe d’Ilga Mercedes Porth

25 octobre 2022

Félicitations à l’équipe d’Ilga Mercedes Porth, professeure agrégée de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, qui s’est mérité la somme de 102 000$ de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) via le Fonds des leaders John-R-Evans, pour son projet « Phytopheno : Évaluation de la diversité phytochimique dans tout le règne végétal à l'aide de méthodes d'analyse GC-MS de pointe ». Cette somme vient s’ajouter à un montant de 102 000$ du Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, de même que diverses contributions totalisant une valeur de 293 000$.

La somme récoltée servira à l'achat d'équipement de laboratoire afin de réaliser des analyses phytochimiques et des analyses des interactions hôte-herbivore ou pathogène. Le projet de recherche vise notamment à comprendre la croissance et le développement des arbres en explorant les interrelations des traits fonctionnels, la pléiotropie génétique et les compromis généraux dans l’évolution de leur cycle de vie. Par le biais de leurs travaux, les chercheurs souhaitent également mesurer la diversité métabolique des populations utilisées dans les efforts de reboisement pour prévoir l’adaptation des forêts par rapport aux défis actuels.

 

Figure 1.
A. Flux de travail typique pour le profilage des produits secondaires des plantes (© Weston et al., 2015);
B. Représentations par boxplot de la variation et de la variabilité de 30 composés métaboliques sélectionnés et constitutivement présents pour deux espèces de conifères sur lesquelles le ravageur a montré un succès de développement nettement différent (© L. Soumila, étudiant, mémoire).

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Suspension des activités récréatives à la Forêt Montmorency cet hiver

19 octobre 2022

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique tient à informer sa communauté de la suspension des services et activités récréotouristiques à l’automne 2022 et l’hiver 2023 sur une partie du territoire dont les activités récréatives sont encadrées par l’Université Laval. Cette partie représente 66 km2 sur une superficie totale de 412 km2.  

Une forêt d’enseignement et de recherche

La Forêt Montmorency de l’Université Laval est la plus grande forêt d’enseignement et de recherche universitaire au monde. Sa mission première étant l’enseignement et la recherche, celle-ci est un laboratoire unique dans le biome boréal, accessible à la communauté étudiante et professorale et aux équipes de recherche de l’Université Laval, de même qu’à toutes les autres institutions d’enseignement et de recherche du monde entier. 

Les opérations et activités forestières prévues sont en lien avec notre mandat d’aménagement du territoire, conféré par les instances gouvernementales ainsi que la programmation de recherche. Elles portent notamment sur le rôle de l’aménagement forestier comme outil de lutte et d’adaptation aux changements climatiques, un enjeu au cœur des valeurs de l’Université Laval.

La décision de ne pas permettre la tenue des activités de ski de fond est basée sur plusieurs éléments, dont une équipe actuellement réduite, des activités de recherche et d’enseignement, ainsi qu’un processus d’évaluation des infrastructures en cours par le service des immeubles de l’Université Laval. La mise en place de tous ces éléments requiert des interventions majeures sous diverses formes, dont l’aménagement des peuplements forestiers dans les environnements immédiats des sentiers antérieurement utilisés dans le cadre d’activités récréatives. À cet effet, de la machinerie lourde devra utiliser les sentiers pour leurs déplacements et le transport de bois.  

En tant qu’établissement responsable, la priorité pour l’Université Laval est d’assurer la sécurité des utilisateurs de cette forêt. Il est donc important de ne pas s’aventurer dans ce secteur cet hiver. Nous sommes bien conscients que cette décision attriste de nombreuses skieuses et de nombreux skieurs. Nous en sommes désolés. 

L’avenir des activités récréotouristiques à la Forêt Montmorency

La suspension des activités de récréotourisme n’est pas permanente et une réévaluation de la situation sera effectuée pour la saison 2023-2024. La Forêt Montmorency a longtemps été en mesure d’offrir la tenue d’activités récréatives sur une partie de son territoire et espère pouvoir trouver une formule pour en offrir certaines à nouveau dans l’avenir. Le tout doit être aligné sur des objectifs de recherche, de formation et d’éducation du grand public, tout en respectant des critères de rentabilité et d’autofinancement de ces activités.

C'est dans cette vision de cohabitation et d'accessibilité au public que s’insère le projet d’aménagement de la tourbière Joncas. Celui-ci a pour but de mettre sur pied des projets d’infrastructures écologiques qui protègent la nature, tout en partageant ses richesses avec le grand public.

Lors des deux derniers hivers, des projets pilotes pour la gestion du volet récréatif de la Forêt Montmorency par un promoteur externe ont été effectués. Après analyses, c’est à la lumière de ces projets pilotes que nous envisagerons la suite.

Nous sommes bien conscients que cette décision peut avoir un impact sur la saison de ski de fond des amoureuses et amoureux de ce sport d’hiver. Nous espérons que les skieuses et les skieurs bénéficieront des autres installations récréotouristiques, notamment celle située au Camp Mercier, un centre de ski de très haute renommée à proximité, qui se trouve sur le territoire d’agrandissement (412 km2) de la Forêt Montmorency depuis 2015.

Des communications seront émises au cours de l’année 2023 en lien avec les décisions qui seront prises par les autorités de l’Université Laval.

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La migration des arbres en réponse aux changements climatiques. Oui, mais à quelle vitesse ?

17 octobre 2022

Les arbres de la forêt boréale sont sensibles aux changements climatiques, mais leur migration en réponse aux fluctuations de température ne se fait pas au galop. C’est ce que démontre une étude publiée aujourd’hui par la revue PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States). L’équipe dirigée par le professeur Serge Payette, composée de Martin Lavoie, du Département de géographie et du Centre d’études nordiques, et Pierre-Luc Couillard, Mathieu Frégeau et Jason Laflamme, du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec, a calculé la vitesse à laquelle le pin gris et l’épinette noire ont progressé vers le nord après la dernière glaciation.
Lire la suite de l'article sur ULaval nouvelles.

Lire l'article de la revue PNAS

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Maxime Saulnier, récipiendaire d’une bourse de 10 000$

14 octobre 2022

Félicitations à Maxime Saulnier, étudiant à la maîtrise en agroforesterie à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, qui s’est vu attribuer une bourse d’études de 10 000$ de Propriétaires forestiers du Canada (PFC). Ses travaux de recherche, réalisés dans le cadre de la Chaire de leadership en enseignement en gestion durable des forêts privées, visent à documenter les pratiques agroforestières des petits propriétaires forestiers du Québec, ainsi que leurs motivations et les obstacles rencontrés dans la mise en œuvre de ces pratiques. Les résultats de la recherche de Maxime contribueront à l’élaboration de meilleures politiques pour soutenir l’agroforesterie sur les terres forestières privées.

À propos de la bourse commémorative Peter-deMarsh
Afin d’honorer la mémoire de Peter deMarsh et de continuer à célébrer et à défendre les multiples contributions des propriétaires de boisés au développement rural, Propriétaires forestiers du Canada (PFC) et International Family Forestry Alliance (FFA), en collaboration avec UPA Développement International, ont créé la bourse commémorative Peter-deMarsh, qui sera décernée chaque année.

Lire l’article complet.
Source : Fédération des producteurs forestiers du Québec 

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Lancement des activités de la campagne Centraide à la FFGG

13 octobre 2022

L'Université Laval effectue à chaque année une Campagne institutionnelle de levée de fonds pour CENTRAIDE. Les montants recueillis contribuent à la campagne de financement de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches. Cette opération permet d'amasser les fonds nécessaires aux investissements massifs et stratégiques que Centraide fera au sein de la collectivité pour, toujours plus efficacement, agir sur la pauvreté qui touche les gens d'ici. La campagne de financement de Centraide mobilise un vaste réseau de personnes bénévoles, dévouées, provenant de secteurs d'activité diversifiés, sans l'aide desquelles rien ne serait autant possible. La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique y contribue également à chaque année avec plusieurs membres du personnel qui organisent diverses activités pour amasser de l'argent pour cette bonne cause

Activités Centraide de la FFGG

Vente de pâtisseries

Pavillon Abitibi-Price
Le mardi 18 octobre, de 10 h à 10 h 30
Cafétéria du pav. Abitibi-Price

Pavillon Louis-Jacques-Casault
Le mardi 8 novembre, de 10 h à 10 h 30 – local 2306

La roue de l’infortune

Pavillon Abitibi-Price
Le mercredi 19 octobre, de 12 h à 13 h
Cafétéria du pav. Abitibi-Price

Vente de livres

Pavillon Abitibi-Price
Le mercredi 26 octobre, de 10 h à 13 h
Cafétéria du pav. Abitibi-Price

Pavillon Louis-Jacques-Casault
Le jeudi 27 octobre, de 10 h à 13 h – entrée de la cafétéria du pav. Louis-Jacques-Casault

**soyez prévoyant - en argent comptant seulement**

Activité Centraide Université Laval

Sensibilisation Centraide et témoignage

Dans le cadre de la Campagne Centraide de l’Université Laval 2022 et de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, nous avons le plaisir de vous inviter à une activité spéciale qui se tiendra en visioconférence et en présentiel, pour ceux et celles qui désirent être sur place.  

Lors de cet événement, qui aura lieu le lundi 17 octobre de 11 h à 12 h à l’Amphithéâtre Hydro-Québec du pavillon Alphonse-Desjardins, nous serons invités de manière interactive à nous questionner sur les différents postes budgétaires d’un ménage. Cette activité nous permettra de constater le combat quotidien que vivent les personnes à faible revenu pour combler leurs besoins de base. Nous aurons également la chance d’entendre le témoignage d’une ancienne utilisatrice de l’un des 215 organismes associés à Centraide. 

Cet événement ne vous laissera pas indifférent et nous permettra, à toutes et à tous, de mieux comprendre la réalité quotidienne qui est vécue par des dizaines de milliers de personnes de notre communauté. 

Merci de vous inscrire à l’activité en suivant l’un des liens suivants: Participez à l’activité en ligne  - Participez à l’activité en présentiel, à l’Amphithéâtre Hydro-Québec 

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Lancement de la campagne de la tourbière Joncas

06 octobre 2022

Nichée au cœur de la Forêt Montmorency, la tourbière Joncas est un milieu humide fragile qui retrace, grâce aux fossiles qu’elle renferme dans sa tourbe, l’évolution de la végétation et du climat depuis la déglaciation jusqu’à nos jours.

Constituant l’un de nos rares sites de formation en territoire humide, cette tourbière est néanmoins difficile d’accès. C’est pourquoi la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique lance la campagne spéciale de la tourbière Joncas, destinée à soutenir l’aménagement de sentiers d’interprétation aux abords de la tourbière.

Réalisé dans le plus grand respect du territoire, le projet d’aménagement prévoit l’implantation de trois éléments physiques distincts : un sentier balisé, des points d’observation ainsi que des panneaux d’interprétation.

En contribuant à la campagne, vous nous aidez à valoriser ce trésor caché de la Forêt Montmorency et rendez ainsi accessible l’écosystème révélateur de la tourbière Joncas.

SOUTENEZ LA CAMPAGNE

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À découvrir : le premier épisode d'Un objet, deux regards : le site Cartier-Roberval et ses collections

05 octobre 2022

C’est avec plaisir que l’Unité mixte de recherche Capitales et patrimoines (UMRcp) invite la communauté ULaval à découvrir le premier épisode de la série Un objet, deux regards : le site Cartier-Roberval et ses collections : « Le sol comme archive naturelle et culturelle ».

Cet entretien voit Najat Bhiry, professeure titulaire au Département de géographie, et Évelyne Thiffault, professeure agrégée au Département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval, échanger à propos du sol du site Cartier-Roberval. La discussion, qui suit l’évolution des sols depuis leur formation jusqu’à aujourd’hui, est animée par Françoise Guénette, journaliste.

Pour écouter une capsule qui donne un aperçu de l’entretien et l’épisode en entier, rendez-vous sur le site Web de l’UMRcp.

Un objet, deux regards : le site Cartier-Roberval et ses collections est une série d’entretiens où des spécialistes d’horizons divers sont invités à partager leur savoir et à croiser leurs regards en prenant appui sur un ou des objet(s) de la collection du site Cartier-Roberval pour explorer des thématiques plus larges auxquelles on peut le ou les associer.

La série est conçue et scénarisée par Habib Saidi, directeur de l’Unité mixte de recherche Capitales et patrimoines (UMRcp) et professeur titulaire au Département des sciences historiques de l’Université Laval. 

Lancée officiellement le 7 juillet 2020, l’Unité mixte de recherche Capitales et patrimoines (www.umr-cp.ulaval.ca) résulte d’une collaboration stratégique entre la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ) et l’Université Laval. La mission de l’UMRcp consiste à soutenir le développement de projets de recherche dans les champs du patrimoine et à assurer une formation de qualité en études patrimoniales. Concrètement, l’UMRcp vise à devenir un pôle d’expertise d’avant-garde à l’échelle mondiale dans l’étude et la mise en valeur du patrimoine de capitales, en partenariat avec la CCNQ.

L’Université Laval et la Commission de la capitale nationale du Québec sont les partenaires fondateurs de l’UMRcp.

Pour toutes questions, vous pouvez contacter l’équipe de direction de l’UMRcp au umrcp@hst.ulaval.ca

Photo: Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ)

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Exploiter une mine d’or d’information

26 septembre 2022

Dans le dernier article publié le 9 septembre dernier dans le périodique « Opérations forestières et de scierie », Eric R. Labelle, professeur au département des sciences du bois et de la forêt et Myriam Delmaire, ingénieure forestière et étudiante à la maîtrise de recherche en sciences forestières, soulignent la diversité et le potentiel des données provenant de l’ordinateur de bord dont les abatteuses multifonctionnelles sont équipées.

« Les données récoltées par les ordinateurs de bord offrent un grand potentiel en termes de communication, d’amélioration des opérations forestières et d’approvisionnement des usines de transformation du bois, en particulier dans nos sociétés modernes où le contexte forestier évolue rapidement. […] Malgré tout, les données d’abatteuse-façonneuse à tête multifonctionnelle restent sous-utilisées dans de nombreux pays, notamment au Canada. » - Extrait de l’article

L’article met en lumière une étude de cas pratique de l’utilisation des données d’ordinateur de bord pour estimer la matière ligneuse non utilisée sur les parterres de coupe dans la région de la Gaspésie.

Consultez l’article complet
Lire l’article scientifique

À propos du professeur Eric R. Labelle

Eric R. Labelle est ingénieur forestier et professeur agrégé au Département de science du bois et de la forêt. Membre du Consortium de recherche FORAC, il se spécialise dans les opérations forestières mécanisées, l’interaction machine/sol et la protection de l’environnement physique.

À propos de Myriam Delmaire, candidate à la maîtrise

Myriam Delmaire est ingénieure forestière et candidate à la maîtrise de recherche en sciences forestières. Son mémoire « Estimation de la matière ligneuse marchande non utilisée à l’aide de données provenant d’ordinateurs de bord d’abatteuses-façonneuses à tête multifonctionnelle » est axée sur l’utilisation des données d’ordinateur de bord pour quantifier la matière ligneuse non utilisée laissé à la suite des opérations de récolte mécanisée à bois tronçonné.

Crédit photo : Myriam Delmaire

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Départ à la retraite du professeur Jean-Claude Ruel

16 septembre 2022

C’est après 31 années de service comme professeur en sylviculture et foresterie urbaine au Département des sciences du bois et de la forêt, dont plus de 4 années en tant que directeur du Département, que Jean-Claude Ruel tire sa révérence et s’offre une retraite des plus méritées.

Expert dans les domaines de la sylviculture, ses intérêts de recherche portaient principalement sur la prise en compte du risque de chablis en sylviculture et une meilleure compréhension de la phase d'installation et de croissance juvénile des forêts. M. Ruel était membre actif du Centre d’étude de la forêt et co-titulaire de la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu (CRAUM). Il a enseigné plusieurs cours aux futures ingénieures forestières et ingénieurs forestiers, notamment la sylviculture, l’aménagement des forêts privées, la foresterie urbaine, etc.

À travers sa carrière, M. Ruel aura certainement inspiré bon nombre d’étudiantes et d’étudiants à poursuivre en foresterie, domaine qui le passionne et pour lequel sa curiosité demeure sans limites.

« Jean-Claude a été une présence calme, rassurante et disponible tout au long de mon parcours. Il a toujours fait passer le bien-être et l'intérêt de ses étudiants en premier, et ça a été plus qu'un plaisir de travailler avec lui au cours des huit dernières années. » - Olivier Villemaire-Côté, chargé de cours

« Jean-Claude a été un directeur d’une grande humanité et un collègue apprécié de tous. Il a su identifier certains angles morts de la recherche forestière québécoise comme les perturbations par chablis et la régénération du thuya, et il en a fait des domaines de spécialisation dans lesquels nous nous sommes distingués à l’échelle internationale. » - Alexis Achim, professeur et vice-doyen à la recherche 

Nous lui souhaitons une belle retraite et le remercions pour ses nombreuses années de collaboration à la Faculté, d’enseignement inspirant auprès de la relève et soulignons ses contributions notables dans le domaine de la foresterie.

Les 100 visages de la foresterie – Témoignage de Jean-Claude Ruel

« Ayant grandi à la frange de l’agglomération urbaine de Québec, je n’étais jamais loin de la forêt. C’était pour moi un lieu de prédilection pour des randonnées, à pied ou à vélo, qui me permettaient d’en découvrir différentes facettes, que ce soit la végétation, le milieu aquatique ou la faune. Ceci excitait ma curiosité et j’ai rapidement commencé à me documenter pour mieux connaître la forêt et ses habitants. Le désir de comprendre la forêt m’a amené à choisir le génie forestier comme profession. Une fois mon baccalauréat terminé, ma soif de compréhension n’était toujours pas assouvie. C’est pourquoi j’ai poursuivi mes études jusqu’au doctorat. Ceci m’a ouvert une carrière en recherche et en enseignement qui m’amène constamment à redécouvrir la forêt et à transmettre cette compréhension. De façon subtile, ce désir de comprendre la forêt est devenu le moteur d’une carrière des plus stimulantes. »

         

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Nouvelle parution dans Wood Material Science & Engineering pour Roger Hernandez et Cleide Bourscheid

14 septembre 2022

C’est le 2 septembre dernier que paraissait dans la revue « Wood Material Science & Engineering » la plus récente étude du professeur Roger E. Hernandez et de Cleide Bourscheid, candidate au doctorat : « Effects of cutting speed and feed per knife on size distribution of pulp chips produced by a chipper-canter from frozen and unfrozen logs ».

Afin d’optimiser la production des copeaux pour pâte à papier dans les scieries du Québec, l’étude concentre des analyses sur deux des paramètres parmi les plus importants pour la distribution de la taille des copeaux produits par une équarisseuse-fragmenteuse : la vitesse linéaire de coupe et la vitesse d’avance.

Consultez l’article complet ici.

 

À propos du professeur Roger Hernandez

Roger Hernandez est professeur titulaire au Département de science du bois et de la forêt. Membre du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables et du Réseau stratégique CRSNG sur l'aménagement forestier pour les produits à valeur ajoutées, il se spécialise dans l’usinage et la physique du bois et s’intéresse aux seconds usages du bois et aux technologies des bois tropicaux.

À propos de Cleide Beatriz Bourscheid, candidate au doctorat

Cleide Bourscheid est membre du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables (CRMR) et candidate au doctorat. Sa thèse « Impacts de la vitesse de coupe et d’avance sur la performance d’une équarrisseuse-fragmenteuse » est axée sur la qualité des copeaux, la qualité de la surface et la consommation d’énergie.

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Offre d’emploi d’agent ou agente de secrétariat

13 septembre 2022

Le Département des sciences du bois et de la forêt cherche la perle rare pour compléter son équipe! 
Date limite des candidatures : 27 septembre 2022.

Consultez l’affichage détaillé

La personne titulaire du poste d'agent ou agente de secrétariat aura notamment à :

  • Gérer l’accueil du département;
  • Soutenir le directeur du département dans ses responsabilités, anticiper et prévenir ses besoins, notamment : Gestion de son agenda et de sa boîte courriels, gestion de ses appels téléphoniques, gestion des divers échéanciers et procédures administratives, organisation des assemblées de l’unité de rattachement, etc.
  • Collaborer aux prévisions budgétaires du département, à la mise à jour des fichiers rattachés à ces prévisions, procède aux vérifications et aux conciliations requises et prépare des rapports synthèses;
  • Gérer les dossiers relatifs à l’enseignement du département;
  • Etc.

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique a à cœur le bien-être et la reconnaissance professionnelle de tous les membres de son équipe. Que ce soit par l’organisation d’activités informelles ou par la mise en lumière de vos bons coups, le souci de vous offrir un milieu de vie et de travail stimulant est prioritaire.

Saviez-vous que l’Université Laval occupe le 18e rang des meilleurs employeurs, toutes industries confondues, à travers le pays, et le 1er rang dans la région de Québec, selon le classement de Forbes? Consultez l’article

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Bienvenue à Zoé Bigras Généreux, intervenante de proximité de la FFGG

12 septembre 2022

Le Centre d’aide aux étudiants de l’Université Laval a mis en place des intervenantes et des intervenants de proximité au sein des facultés afin de rendre son expertise encore plus accessible à la communauté étudiante. La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique est heureuse de vous présenter Zoé Bigras Généreux, intervenante de proximité attitrée à notre Faculté.

Notre intervenante développe et met en place des programmes et des activités qui visent à favoriser le bien-être psychologique. Elle offre également à la communauté étudiante un service de soutien et d’écoute confidentiel, gratuit et ponctuel. Ses services, offerts en présentiel ou en virtuel, s’adressent aux étudiantes et étudiants vivant des difficultés de toutes sortes, qu’ils soient en pleine réussite scolaire ou en situation d’échec.

Parmi les motifs qui peuvent vous amener à solliciter l’aide de notre intervenante de proximité :

    • Stress ou anxiété
    • Isolement
    • Situation personnelle difficile (ex. : rupture amoureuse, conflit, deuil, habitudes de vie)
    • Difficultés reliées aux études (ex. : procrastination, motivation, anxiété de performance, échec, épuisement)
    • Difficultés financières
    • Difficultés d’adaptation

Pour la joindre ou prendre rendez-vous, veuillez communiquer avec elle par courriel à zoe.bigras.genereux@aide.ulaval.caIl est également possible de vous rendre à son bureau au 1127-A du pavillon Abitibi-Price, les mardis et jeudis, de 9h à 16h.

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Téléchargez l'application DéambUL pour découvrir le campus et pour vos déplacements!

31 août 2022

Envie de se promener sur le campus de l’Université Laval et y découvrir ce qu’il cache?  Vous aimeriez vous déplacer plus efficacement d’un pavillon à un autre (à pied, via les tunnels)?  C'est aussi une belle façon de connaitre différents services offerts sur le campus et où sont situés les arrêts du Réseau de transport de la Capitale (RTC)! Voilà ce que vous propose DéambUL, une géoapplication gratuite qu’on peut télécharger sur AppStore ou Google play et consulter sur un téléphone intelligent, qui nous localise, offre une carte du campus de l’Université Laval et nous propose différents parcours thématiques.

En savoir plus sur DéambUL

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Comment faire gober du carbone à une forêt sans trop se fatiguer

04 août 2022

Sous le chaud soleil de juillet, quatre stagiaires en foresterie mordent à pleines dents dans le travail de terrain. En fait, ils mordent dans le sol, à coups de pelle, pour creuser de petits trous et y planter 2000 pousses d’épinettes qui, en grandissant, compenseront des dizaines de tonnes de carbone.

« Gang ! Vous allez pouvoir amener vos blondes, vos chums et vos enfants ici, un jour, et leur dire que vous avez contribué. C’est pour ça que j’insiste autant sur la qualité. On fait ça pour que ça dure à long terme », leur crie Jean-François Lamarre, l’aménagiste de la forêt Montmorency, un vaste domaine situé à 75 km au nord de Québec.

La plantation d’arbres est de nos jours une approche ultracommune pour aspirer du carbone de l’atmosphère et, ainsi, réduire l’intensité des changements climatiques provoqués par les habitudes de l’humanité liées aux combustibles fossiles. Toutefois, l’efficacité de la plantation dépend de plusieurs facteurs encore mal compris par les scientifiques.

« On ne peut pas être contre le fait de planter des arbres, mais il faut les planter à la bonne place et de la bonne façon », soutient en entrevue Évelyne Thiffault, une professeure de l’Université Laval spécialisée dans le carbone forestier.

La forêt Montmorency — une forêt d’enseignement et de recherche gérée par l’Université Laval — est le terrain de jeu favori de Mme Thiffault. Ses étudiants aux cycles supérieurs vont justement vérifier cet été que des arbres plantés là en 2017 font bien leur boulot, question de confirmer les hypothèses faites à l’époque en matière de séquestration de carbone.

Pour y arriver, les étudiants-chercheurs vont mesurer le diamètre du tronc des arbres, évaluer leur hauteur, recenser les résidus forestiers par terre et prélever des échantillons de sol destinés à être analysés en laboratoire. La somme des différents stocks permettra ensuite de déterminer la quantité de carbone par hectare.

Les quatre apprentis, qui deviendront bientôt ingénieurs forestiers, participent quant à eux à une nouvelle phase du projet de captation du carbone sur l’ancien site du camp Talbot, un camp forestier qui était assez grand pour accueillir 50 personnes.

« Ça faisait quelques années que ce terrain était désaffecté, explique Gabriel Bolduc, l’un des stagiaires, sous son filet antimoustique. À cause du remblai et du passage des dix roues, le sol est très compact, ce n’est pas facile de creuser. En plus, le foin fait de la compétition aux pousses d’arbres, ça va probablement en tuer quelques-uns. »

Lire la suite sur Le Devoir.com

Source: Alexis Riopel, Pôle environnement, LeDevoir.com, article paru le 1er août

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Professeur engagé, Luc Bouthillier s'est éteint

29 juillet 2022

Celui que l'on surnommait le «forestier social» transmettait sa science avec passion. La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) déplore la perte du professeur Luc Bouthillier, décédé dans la nuit du 13 au 14 juillet. Il était à l'emploi de l'Université Laval depuis plus de 40 ans et a consacré sa carrière à l'enseignement et à la recherche.  

«Luc était un professeur de cœur, de passion, mais surtout de contenu, a indiqué Nancy Gélinas, doyenne de la FFGG, très attristée. Il a allumé des étincelles dans les yeux de tous ceux et celles qui ont eu le bonheur de suivre ses cours, ses conférences, et j'en fais partie. Il est la bougie d'allumage de ma propre carrière. Sa passion pour le secteur forestier était contagieuse, sa compréhension des enjeux forestiers donnait l'envie d'en apprendre davantage. J'ai donc tenté de suivre ses pas. Figure marquante du secteur forestier, son legs est impressionnant et son nom retentira longtemps dans les murs de notre établissement et ceux du monde forestier.»

Le professeur Bouthillier a obtenu son baccalauréat en génie forestier, sa maîtrise en aménagement forestier et sylviculture et son doctorat en sciences forestières à l'Université Laval avant d'enseigner aux étudiants des trois cycles.   

Sa vaste connaissance des enjeux sociaux, politiques, économiques et environnementaux de la foresterie lui a valu le titre d'expert auprès des médias. Il a accordé de nombreuses entrevues, aussi bien sur la gestion des forêts, que sur l'industrie des pâtes et papiers, la tordeuse des bourgeons de l'épinette ou les feux de forêt.  

Le «forestier social»  

Surnommé le «forestier social» à une certaine époque dans son département, Luc Bouthillier confiait au Fil en 2018: «Je crois que nous nous dirigeons vers la formation d'une communauté de pratique où les chercheurs échangent sur leurs activités. La forêt interpelle plusieurs disciplines. Aujourd'hui, nombre de forestiers de terrain de partout se sentent assiégés alors qu'une nouvelle culture forestière, englobant les enjeux sociaux, se met en place. Ultimement, la forêt pourrait permettre de vivre des expériences interdisciplinaires encore plus poussées, en combinant la forêt et la médecine par exemple. La pression artérielle baisse lorsqu'on marche en forêt. Cette réaction physiologique varie-t-elle selon les types de forêts?» 

Le professeur Bouthillier passait d'un discours très pratique à un discours très philosophique, se rappelle pour sa part Luc Lebel, professeur titulaire à la FFGG, qui a été son étudiant. «Luc va vraiment nous manquer, c'était notre sage. Il a beaucoup travaillé avec les communautés autochtones. Il m'a confié un jour que lors d'un voyage en territoire innu, sur la Côte-Nord, on lui avait fait l'honneur de loger avec les aînés. Ils ont reconnu en lui un “esprit bon”.»

Avec reconnaissance, Luc Lebel souligne l'écoute de son collègue et ami, ses mots d'encouragement et sa bienveillance quand lui-même a joint le corps professoral. «J'en garderai le souvenir pour le reste de ma vie.»

Le professeur Bouthillier était aussi membre du Centre d'analyse des politiques publiques et de l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société. 

Récemment, il a signé la préface du livre 100 ans de passion pour la forêt 1921-2021, écrit par l'historien-consultant Yves Hébert. L'ouvrage, lancé en mai, raconte l'histoire de l'Ordre des ingénieurs forestiers du Québec et, par le fait même, de leur formation.

Tiré de l'article de ULaval nouvelles par Alexandra Perron

Découvrez également ces autres articles soulignant la contribution de Luc Bouthillier:

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Décès de M. Denis Brière, ancien doyen de la Faculté et ancien recteur.

12 juillet 2022

M. Denis Brière est décédé le 8 juillet dernier à l'âge de 76 ans. Denis Brière a été doyen de la Faculté de foresterie et de géomatique de l'Université Laval de 2000 à 2007. Il est aussi diplômé de la Faculté en génie forestier. Au cours de ses années au décanat, Denis Brière s'est engagé activement dans le développement de la faculté et dans un rayonnement accru de toutes les composantes de l'Université Laval. Ensuite, en 2007, M. Brière est élu 25e recteur de l'Université Laval.

Tout au long de sa carrière, il a grandement contribué au rayonnement et au développement de la foresterie mais également de l'Université Laval. La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique tient à offrir ses sympathies à la famille de M. Brière.

Né à Sainte-Martine, Denis Brière étudie au Collège de Beauharnois avant de compléter son cours classique (baccalauréat ès arts) en 1968 au séminaire de Valleyfield. Il y reçoit une bourse d'études de la Ligue provinciale de football du Québec, en 1967 (joueur défensif de l'année). En 1972, il obtient un diplôme de la Faculté de foresterie et de géomatique de l'Université Laval. En 1979, il obtient son doctorat en aménagement du territoire de la Faculté de foresterie de l'University of British Columbia, à Vancouver, où il enseigne aux trois cycles de 1977 à 1980.

De 1979 à 1980, il est président du Comité fédéral-provincial pour l'évaluation des politiques environnementales (Colombie-Britannique). En 1981, Denis Brière revient au Québec et se joint à la Société d'énergie de la Baie-James. De 1982 à 1987, il oeuvre au sein de l'Institut canadien de recherche en génie forestier avant d'assumer le poste de vice-président et directeur général de la Division des bois et forêts chez Kruger inc., de 1987 à 1996.

En 1994, il est nommé ingénieur forestier de l'année par l'Ordre des ingénieurs forestiers du Québec. Cette distinction souligne son importante contribution dans l'organisation d'un forum provincial sur la recherche forestière au Québec. Il reçoit à nouveau ce prix en 2006, conjointement avec trois professeurs, pour sa contribution au développement de la Faculté de foresterie et de géomatique et la construction du pavillon d'enseignement et de recherche Gene-H.-Kruger.

De 1996 à 1998, M. Brière est président et chef de l'exploitation de Produits forestiers Kruger inc. qui emploie plus de 2000 personnes et possède un chiffre d'affaires annuel de 500 millions de dollars. De 1998 à 2000, Denis Brière devient président et chef de la direction du Groupe Comact, chef de file nord-américain dans la conception et la fabrication d'équipements destinés aux usines de transformation du bois. Cette période est caractérisée par une importante implication dans divers conseils d'administration, dont celui du Conseil de la recherche forestière du Québec, pour lequel il assume la présidence. (Tiré de la biographie de l'Université Laval)

Il a ensuite poursuivi sa carrière à l'Université Laval prendant plus de 17 ans comme doyen de la Faculté en 2000 et ensuite recteur de 2007 à 2017.

Consultez l'article détaillé sur Ulaval nouvelles

Avis de décès

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Lancement du livre 100 ans de passion pour la forêt 1921-2021

13 juin 2022

Découvrez l'histoire de l'Ordre des ingénieurs forestiers du Québec à travers le nouveau livre "100 ans de passion pour la forêt 1921-2021", écrit par Yves Hébert, historien-consultant. Luc Bouthillier, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt a rédigé la préface et Maude Flamand-Hubert également professeure au même Département a collaboré à la révision historique. Un beau document pour découvrir l'histoire de la profession et par le fait même la formation des ingénieurs forestiers à travers plusieurs images historiques et courts textes.

Pour en savoir plus et le commander

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Tellement bois!

07 juin 2022

Découvrez le blogue Tellement Bois, initié par la Chaire industrielle de recherche sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB), qui vise à sensibiliser l’ensemble des intervenants du secteur de la construction résidentielle, commerciale et institutionnelle des multiples avantages de l’utilisation du matériau bois dans la construction. Vous y découvrirez plusieurs articles sur l'utilisation du bois. Que ce soit pour son côté pratique, écologique, esthétique ou pour sa performance, vous constaterez les nombreuses qualités du bois.

On y traite notamment de:

  • Résilles en bois pour des possibilités architecturales novatrices
  • L’impact d’un design biophilique sur la santé et le bien-être des occupants des bâtiments
  • Le bois comme un allié pour la construction de stades sportifs
  • Le bois comme matériau à faible énergie intrinsèque

Explorez les articles Tellement Bois!

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Monica Gagnier, récipiendaire de la Médaille du Lieutenant-gouverneur pour la jeunesse

02 juin 2022

Étudiante en dernière année au baccalauréat aménagement et environnement forestiers de l'Université Laval, Monica Gagnier est l'une des récipiendaires de la Médaille du Lieutenant-gouverneur pour la jeunesse.

Cet honneur est attribué à une étudiante ou un étudiant inscrit dans un établissement d'enseignement supérieur qui en plus d'atteindre les objectifs de son programme d'études se distingue par son implication, son engagement ou son attitude inspirante au sein d'un groupe.

Elle aurait grandement aimé pouvoir être présente à la cérémonie de remise du 29 mai dernier pour la région de la Capitale-Nationale mais elle est présentement en stage d’été en foresterie en Colombie-Britannique.

Monica Gagnier est une personne engagée au sein de sa communauté depuis son plus jeune âge. Déjà, dès l’âge de 8 ans, elle réalise du bénévolat afin d’aider les plus démunis de sa communauté puis poursuit sa mission en sensibilisant les jeunes de son école à l’importance de l’environnement à travers différentes activités et comités, tels que la création d’un mur vert ou encore la participation à l’Envirothon franco-ontarien.

Dès son arrivée à l’Université Laval, elle s’implique auprès de son association étudiante et occupe divers postes qui lui permettent de relever de nombreux défis et soutenir sa communauté universitaire. Elle s’engage aussi au sein de son comité de programme comme membre étudiant afin de maintenir la qualité de celui-ci et d’en assurer un développement optimal. Sa volonté environnementale la pousse aussi à s’investir au sein d’organisme tel que Univert Laval.

Toujours souriante et aimant être près des gens, elle s’est aussi impliquée auprès du café étudiant en devant gérante du P’tit Caaf. Et c’est ce même désir de garder contact et de rapprocher les gens en temps de pandémie et d’isolement qui l’a amenée à mettre sur pied le projet Sous-boilympique alors qu’elle était vice-présidente des affaires sportives au sein de l’Association des étudiants de 1er cycle en environnement, foresterie et génie du bois de l'Université Laval (AEFEUL). Cette compétition amicale, qui a d’ailleurs remporté le prix de Projet parascolaire au gala de la vie étudiante 2021, a permis de faire bouger et interagir plus de 250 membres de la Faculté, qu’il soit étudiant, membre du personnel ou encore de l’équipe de direction.

En plus d’avoir été récipiendaire de l’une des plus importantes bourses d’études canadienne en science, en technologie, en ingénierie et en mathématiques, la bourse d'études Schulich Leader, elle a fait rayonner la Faculté et l’Université en ayant été lauréate 2020-2021 du Prix Forêts, Faune et Parcs - Excelle Science. Elle a aussi été présidente de l’édition 2022 de la Semaine des Sciences forestières : cette initiative étudiante, vieille de plus de 50 ans, se veut autant un média de vulgarisation et d’information pour le grand public que l’occasion de fraterniser entre étudiants, professionnels et gens du grand public.

En analysant le parcours de Mme Gagnier, on comprend que l’engagement fait partie de son ADN. Cette étudiante curieuse et passionnée ne compte plus son temps pour sa communauté : elle a à cœur de rendre son milieu de vie stimulant, dynamique et accueillant, et de partager et faire briller ses intérêts tel que l’environnement et la foresterie.

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Offre d'emploi : Professeur ou professeure en première transformation-sciage et usinage (SBF)

12 mai 2022

Milieu de vie privilégié au coeur de la ville de Québec et première université francophone en Amérique du Nord, l’Université Laval est une grande université ouverte sur le monde et reconnue pour sa culture de l’excellence en enseignement et en recherche. Grâce au Département des sciences du bois et de la forêt de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, l’Université Laval est la seule institution universitaire au Québec à offrir des programmes de 1er cycle en foresterie et génie du bois menant à l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec ou à l’Ordre des ingénieurs du Québec. Le Département des sciences du bois et de la forêt est également responsable du baccalauréat intégré multi-facultaire en environnements naturels et aménagés. Il compte 35 professeurs ou enseignants à temps plein, cinq chaires de recherche, trois chaires de leadership en enseignement, un consortium de recherche, deux centres de recherche et plus de 500 étudiants de 1er, 2e et 3e cycles. Les collaborations avec les départements de géographie et de sciences géomatiques, de même qu’avec ceux des autres facultés de l’Université Laval, offrent des opportunités intéressantes de recherche multidisciplinaire.

Description du poste

Conformément à son plan de développement, le Département des sciences du bois et de la forêt est à la recherche d’une professeure ou d’un professeur en première transformation-sciage et usinage. La personne recrutée devra enseigner en français à tous les cycles, appuyer les différents programmes du département, en particulier celui du baccalauréat coopératif en génie du bois, et développer un programme de recherche dans les domaines ciblés. Plus précisément, les activités d’enseignement et de recherche porteront sur les domaines suivants:

  1. Sciage, aménagement d’usine et classement du bois ;
  2. Modélisation, simulation et optimisation du sciage
  3. Usinage du bois ;
  4. Contrôle de qualité et statistiques industrielles ;
  5. Application des approches manufacturières de l’industrie 4.0 à la première transformation du bois (automatisation, robotique, apprentissage profond, etc.).

La tâche comprend :

  1. L’enseignement en français en première transformation du bois et autres domaines connexes aux trois cycles universitaires ;
  2. Le développement de matériel pédagogique et de didactique ;
  3. L’obtention de financement de recherche auprès d’organismes de subvention et partenaires externes pour soutenir ses travaux de recherche ;
  4. La conduite de travaux de recherche et la direction d’étudiantes et d’étudiants de 2e et 3e cycles sur des sujets reliés aux domaines cités ci-haut ;
  5. La participation à des comités départementaux, facultaires, universitaires et multipartites (avec les secteurs privé et public) ;
  6. S’intégrer aux activités du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables.

Critères de sélection

  1. Posséder un diplôme de baccalauréat en génie du bois, en génie industriel ou dans une discipline connexe et un diplôme de doctorat d’une université reconnue, ou être sur le point de l’obtenir;
  2. Posséder des compétences particulières en sciage et dans au moins deux autres des domaines énumérés Posséder une connaissance des enjeux reliés à la première transformation, au Québec et ailleurs dans le monde;
  3. Démontrer des aptitudes en pédagogie universitaire et en mobilisation des connaissances ;
  4. Démontrer la capacité d’obtenir le financement nécessaire à sa recherche auprès des organismes subventionnaires publics ou privés ;
  5. Présenter une vision pour le poste en matière de pédagogie universitaire et de recherche et proposer des actions concrètes pour la réaliser ;
  6. Être membre d’un ordre d’ingénieurs canadien reconnu par le Bureau canadien d’agrément des programmes de génie (BCAPG) ou démontrer son éligibilité à le devenir dans un délai d’un an.

Traitement et conditions d’emploi: selon la convention collective en vigueur.

Date prévue d’entrée en fonction: 1er novembre 2022


Valorisant la diversité, l’Université invite toutes les personnes qualifiées à présenter leur candidature, en particulier les femmes, les Autochtones, les membres de minorités visibles et ethniques, et les personnes handicapées. La priorité sera toutefois accordée aux personnes ayant le statut de citoyen canadien ou de résident permanent.

L’université Laval étant une université francophone, l’annexe B de la convention collective stipule que la professeure ou le professeur qui n’a pas le français comme langue maternelle doit, dans un délai prescrit, démontrer une compétence langagière fonctionnelle du français oral et écrit.


Toute personne intéressée est priée de faire parvenir par courriel une lettre d’intérêt, un document d’une à deux pages décrivant sa vision et sa philosophie de l’enseignement universitaire à tous les cycles et de la recherche, un curriculum vitæ incluant une liste de publications et le nom de trois personnes en référence au plus tard le 30 juin 2022 à 17 :00 à :

Directeur
Département des sciences du bois et de la forêt
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Université Laval
Québec (Québec)
Canada G1V 0A6

Téléphone : 1-418-656-2131 poste 407128
Courrier électronique : direction-foresterie@sbf.ulaval.ca

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En ville, les grands arbres sont indispensables

12 mai 2022

Les arbres sont des éléments importants de notre paysage urbain. Avec plus de 50% de la population mondiale vivant en ville, il serait inimaginable de se passer des nombreux services écosystémiques (les bénéfices aux résidents) qu’ils nous rendent. Nous en avons bien eu la preuve dans les mois précédents lorsque les mesures sanitaires étaient des plus restrictives: les parcs urbains ont vu leur taux de fréquentation s’accentuer de façon faramineuse. Et ce n’est pas le fruit du hasard! La présence d’arbres a pour effet de favoriser la santé physique et mentale des individus, et c’est entre autres ce qui peut expliquer le fait que les citadins ont senti le besoin de se retrouver dans des espaces verdoyants.

Lisez l'article d'Alison Munson et d'Anaïs Paré sur le site The Conversation >> 

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Déploiement de l’application DéambUL

06 mai 2022

DéambUL est une Géo-application gratuite, disponible sur Google Play et App Store, qui vous localise sur une carte et qui propose deux grandes fonctionnalités, se déplacer d'un lieu à l'autre sur le campus et découvrir des parcours thématiques, tels que le parcours du développement durable ou des parcours pour découvrir l'art public.

À l'occasion du congrès de l’ACFAS, l’application DéambUL a été déployée pour des premiers tests. Les activités du congrès de l’ACFAS y sont recensées, ainsi que leur horaire. Les parcours thématiques vous proposent de découvrir le campus, via une série de points d’intérêt et tout cela en prenant une marche santé! En plus des activités de l’ACFAS, des arrêts de bus et des services aux étudiants, plus de 10 parcours thématiques sont proposés, venez donc les découvrir, simplement télécharger l’app DéambUL.

Lien Google Play (Android) : https://play.google.com/store/apps/details?id=ca.ulaval.deambul 
Lien App Store (Apple): https://apps.apple.com/us/app/d%C3%A9ambul/id1611209926 

L’application DéambUL a été conçue et développée en quelques mois par une équipe formée de Suzie Larrivée et Jacynthe Pouliot de la FFGG, Stefano Biondo, Martin Ouellet, Alexandre Robert-Tessier de la Bibliothèque (Centre Géostat) ainsi, et surtout, avec le travail d’étudiants de 1er cycle de la faculté dans le cadre de stages de formation (Alexandre Paradis, Marie-Claude Bouchard, Claire Horsin et Marius LeMarechal). De plus, nous soulignons la participation à différents niveaux de Martine Lapointe, Sonia Rivest, Daniel Forget et Julie Ferland et le soutien financier de la faculté FFGG, du département SCG, du centre Géostat et du BVE.  

Ce sont les premiers tests de déploiement qui sont effectués grand public à l’occasion de l’ACFAS. DéambUL est donc toujours en développement, n’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires. Si les tests lors du congrès de l’ACFAS sont concluants, on souhaite que l’application DéambUL trouve une certaine pérennité dans sa disponibilité à l’Université Laval (ex. nouveaux étudiants, promotion variée d’activités, congrès, etc).

Bon congrès et bonne navigation de l’équipe des DéambULeux!
 

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Les «5 à 7 jasette», 6 avril 2022

05 mai 2022

En ces temps de changements, d’incertitudes, de nouvelles réalités, nous avons senti le besoin de reconnecter nos étudiants et étudiantes en foresterie avec la réalité du terrain. Leur faire connaître les défis actuels, les nouvelles approches et philosophies du monde du travail, nous est apparu essentiel. Une occasion de confirmer des choix de carrière ou de découvrir des milieux de travail stimulants, les «5 à 7 jasette» invitent à la discussion et au partage entre les étudiants et étudiantes de la FFGG et les acteurs du milieu.

La première édition du «5 à 7 jasette», que nous espérons la première d’une longue série, abordait le sujet de l’aménagement forestier durable pratiqué au Québec. Cette édition était davantage orientée vers l’industrie de la récolte et de la transformation du bois. Nos invités, Frédéric Verreault de Nordic, Étienne Vézina de Produits forestiers Résolu et André Gilbert de Boisaco, ont partagé leur point de vue avec les étudiants et étudiantes et ont répondu de manière très sincère et détendue à leurs questions. L’association des étudiants en foresterie et environnement de l’Université Laval (AÉFEUL), sous le mentorat de Mme Nathalie Pratte, ingénieure forestière retraitée et donatrice à la FFGG, est responsable de l’organisation de ces événements. Afin de faciliter le travail de l’animatrice, Anne Bernard, postdoctorante en sciences forestières, l’AÉFEUL avait préalablement posé des questions aux étudiants et étudiantes de la faculté. Leurs réponses ont permis d’enrichir la rencontre et d’amener les participants sur les sujets les plus sensibles et les plus intéressants pour l’auditoire.

Les prochaines éditions du «5 à 7 jasette» permettront aux étudiants et étudiantes de la FFGG de découvrir d’autres milieux, d’autres facettes de la foresterie au Québec. Nous pensons entre autres à la foresterie autochtone et au domaine de la conservation. Toutes les suggestions sont les bienvenues!
 

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Alexis Achim, nommé vice-doyen à la recherche

27 avril 2022

Alexis Achim, professeur-chercheur sera le prochain vice-doyen à la recherche de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) à partir du 1er mai 2022. Il succédera à Jacynthe Pouliot qui occupait ce poste depuis quatre ans. Nancy Gélinas, doyenne de la Faculté a tenu à souligner le travail de restructuration du vice-décanat à la recherche réalisé par Mme Jacynthe Pouliot ainsi que la grande qualité de ses interventions dans différents dossiers lors de son passage comme vice-doyenne à la recherche.

Selon Mme Gélinas, « M. Alexis Achim sera un atout important pour la FFGG, il pourra partager son expérience et accompagner nos chercheurs et chercheuses dans leurs démarches de financement. De plus, ses projets étant déjà à l’interface de la science du bois, des sciences forestières, de la géographie (via la dendrochronologie) et de la géomatique (via le LIDAR), il deviendra rapidement un vecteur d’innovation pour nos trois départements. Son expérience de gestion à titre de directeur du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables (CRMR) témoigne de ses compétences pour être à la tête de l'équipe du vice-décanat à la recherche ».

Alexis Achim a obtenu son baccalauréat en aménagement et environnement forestiers de l’Université Laval. Après avoir obtenu un doctorat en sylviculture de la même institution en 2004, il s’est joint à l’institut Forest Research à Édimbourg en Écosse où il œuvrait comme chercheur en biomécanique des arbres et en sciences du bois. Il est revenu à l’Université Laval en 2007 en tant que professeur de sylviculture. Son programme de recherche relie les pratiques forestières à la valorisation du bois en tant que matériau renouvelable « par excellence ». Il a dirigé le Centre de recherche sur les matériaux renouvelables de l’Université Laval de 2017 à aujourd’hui et il a récemment lancé avec plusieurs partenaires à l’échelle canadienne le projet de recherche Silva21 qui vise à adapter la sylviculture à la réalité des changements climatiques. Il est également membre de l'Ordre des ingénieurs forestiers du Québec et membre associé au Centre d’étude de la forêt.

 

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Cérémonie d'engagement de l'ingénieur pour nos finissantes et finissants en génie géomatique et en génie du bois!

19 avril 2022

Félicitations à nos finissantes et à nos finissants en génie géomatique et en génie du bois qui ont reçu leur jonc lors de la cérémonie d'engagement de l'ingénieur au mois de mars dernier. 

Instaurée en 1925 par les fondateurs de la Société des Sept Gardiens inc., la cérémonie d'engagement de l'ingénieur est une tradition canadienne qui sensibilise les finissantes et finissants des programmes en génie aux devoirs associés à leur future profession. Pour symboliser cet engagement, un jonc de fer martelé est remis à chaque aspirante et aspirant ingénieur(e). Son apparence martelée est fort significative puisqu’elle évoque à la fois l’esprit en formation de la ou du jeune ingénieur(e) et les difficultés qu’elle ou il risque de rencontrer durant son parcours professionnel.

Source des photos: Ludovic Gauthier, photographe 

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Dévoilement des récipiendaires des Prix Enseignement et Encadrement de la FFGG.

19 avril 2022

Les Prix Enseignement et Encadrement de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique sont de retour cette année. Pour cette nouvelle édition, les candidatures devaient être soumises uniquement par des membres de notre communauté étudiante. Un comité formé de 6 membres étudiants (1 par association) ainsi qu’un membre du personnel représentant la Faculté ont analysé les candidatures et sélectionné les récipiendaires.

Prix «Enseignement - corps professoral» - Jean-François Bissonnette

Le prix «Enseignement - corps professoral» vise à reconnaître publiquement l’excellence de l'enseignement d'une professeure ou d'un professeur à la Faculté. Pour le concours 2022, le prix a été remis à un membre du corps professoral du Département de géographie. Il s'agit de Jean-François Bissonnette, professeur-chercheur spécialisé en développement durable du territoire et en agroforesterie.  Sa candidature a été soumise par deux groupes d'étudiantes et étudiants au baccalauréat en développement durable du territoire qui ont grandement apprécié sa disponibilité, son habileté à présenter une matière claire et pertinente et son ouverture à l’échange et aux discussions.  Selon ceux-ci, "il verbalise très bien les concepts qui peuvent parfois être plus techniques et complexes. Son travail et ses recherches le passionnent et il transmet cette énergie à travers son enseignement".  

Prix «Enseignement - autre personnel enseignant» - Dominic Toupin

Le prix «Enseignement - autre personnel enseignant»  vise à reconnaître publiquement l’excellence de l'enseignement de la part du personnel enseignant non membre du corps professoral, tel que les responsables de travaux pratiques, responsables de formation pratique, chargé(e)s d’enseignement, chargé(e)s de cours et professionnel(le)s responsables d’un ou plusieurs cours à la Faculté. Dans le cadre du concours 2022, le prix a été remis à un membre du personnel enseignant non membre du corps professoral du Département des sciences du bois et de la forêt. Le récipiendaire est Dominic Toupin qui est chargé de cours depuis de nombreuses années. Selon les étudiants qui ont transmis sa candidature: "il offre des conseils très pertinents en vue de nos futures responsabilités professionnelles et son attitude "terre-à-terre" nous ramène à ce qui est important dans le domaine". De plus, ils ont tenu à souligner son dynamisme même dans le cadre de l'enseignement à distance en raison de la pandémie. Selon eux, "M. Toupin était sans hésitation l'enseignant le plus dynamique. Il savait exploiter le meilleur des plateformes en ligne comme Teams, créer des discussions de support pour les laboratoires, etc. Il a su rendre son cours intéressant et pertinent dans nos apprentissages malgré les circonstances et n'a pas eu peur d'apprendre à maitriser de nouveaux outils pour y parvenir". 

Prix «Encadrement» - Sylvie Daniel

Le prix «Encadrement»  vise à reconnaître publiquement l’excellence de l'encadrement aux cycles supérieurs d'une professeure ou d'un professeur de la Faculté. Pour le concours 2022, le prix a été accordé parmi le corps professoral du Département des sciences géomatiques. Le prix a été remis à Sylvie Daniel, professeure-chercheuse en géomatique et spécialisée notamment en acquisition de données, traitement d’image et réalité augmentée. Six étudiantes et étudiants aux cycles supérieurs ont appuyé sa candidature. Selon ce groupe, "elle peut être considérée sans doute comme un modèle de professeure vis-à-vis l’encadrement de ses étudiants gradués.  Le dévouement de Sylvie pour la réussite de ses étudiants gradués est remarquable à plusieurs niveaux, dans l’encadrement avec les rencontres hebdomadaires, dans les retours constructifs des documents et dans son ouverture d’esprit concernant les directions à prendre pour les projets de recherche. Sylvie est sans doute une source d’inspiration concernant la recherche scientifique car elle transmet son intérêt personnel à travers chacun des projets et des démarches entreprises par ses étudiants."

À chaque année, une rotation des catégories se fera à travers les 3 Départements et permettra ainsi de mettre en valeur le travail des intervenants autant au niveau de l'enseignement que de l'encadrement. En 2023, le Prix "Enseignement - corps professoral" au sein du Département des sciences géomatiques, le prix "Enseignement - autre personnel enseignant" sera remis dans le Département de géographie et le récipiendaire du prix "Encadrement" sera dans le Département des sciences du bois et de la forêt.

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403 000$ ont été remis en bourses en 2021-2022 à 95 boursières et boursiers

14 avril 2022

La cérémonie des bourses de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) a eu lieu le 13 avril dernier en mode virtuel sous le thème "Honneurs en plein air". Ce fut l'occasion de souligner et d'honorer les 95 boursières et boursiers 2021-2022. Plus de 403 000$ ont été remis en bourses!

La doyenne de la FFGG a tenu à souligner l'engagement et l'excellence des étudiantes et des étudiants dans les trois départements. Elle a également présenté les nouvelles bourses qui ont été créé cette année dont la bourse Belle Audace-Thérèse Sicard, les bourses d'admission en génie géomatique - 1er cycle et les bourses Nathalie Pratte en environnement.

Le retour des Prix Enseignement et Encadrement a également été mentionné et les récipiendaires ont été dévoilés. Notons que les gagnants de ces prix sont entièrement décidés par un jury composé de six représentants étudiants et d'un membre de la direction. Les 3 gagnants étudiants des Prix rayonnement ont aussi été présentés.

Découvrez la Galerie des remerciements où il est possible, à travers de courtes capsules vidéos, d'entendre des membres de notre communauté étudiante qui ont tenu à remercier et à témoigner leur reconnaissance auprès des donatrices et donateurs. https://www.ffgg.ulaval.ca/galerie-remerciements

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Les finissantes et finissants 2022 ont reçu leur jonc de l'Ordre des ingénieurs forestiers du Québec.

11 avril 2022

La soirée de remise des joncs d'ingénieur forestier s’est déroulée le 8 avril. C'est un des événements marquants de l'année pour les finissantes et les finissants dans nos programmes d'études menant au titre d'ingénieur forestier. 

Durant cette cérémonie, Moïse Samson, finissant au baccalauréat en aménagement et environnement forestiers a reçu le prix de l'Ordre des ingénieurs forestiers du Québec 2022 pour sa grande contribution et son implication à tous les niveaux tout au long de sa formation en plus de son excellence académique! Moïse aura marqué son passage par ses nombreuses implications au sein de la vie étudiante de la Faculté, notamment au sein de l’association étudiante, où il a été l’instigateur de de nombreuses réalisations.

Frédérique Bergeron également finissante en aménagement et environnement forestiers a reçu le Prix du centenaire 2022 Genium360 - La Personnelle, accompagné d'une bourse de 1 000 $, des mains du directeur général de Genium360, M. Michel Barbier. Frédérique s’est particulièrement démarquée par son implication étudiante au développement et au rayonnement de la profession d’ingénieur forestier, en plus de montrer un parcours académique exemplaire. De par ses grandes qualités personnelles et professionnelles, Frédérique Bergeron est déjà une ambassadrice du Génie forestier québécois.

Évelyne Thiffault, ing.f., professeure-chercheuse au Département des sciences du bois et de la forêt a été l'animatrice de cette soirée qui marque l'accomplissement et le travail acharné des étudiantes et des étudiants tout au long de leur parcours. Martine Lapointe, technicienne experte a quant à elle permis d'immortaliser ce moment grâce à ses superbes photos.

Les partenaires financiers de l'événement sont Genium360, La Personnelle et le CIFQ.

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Plusieurs de nos chercheuses et chercheurs organisent différents colloques dans le cadre du congrès de l’Acfas.

04 avril 2022

Le 89e Congrès de l'Acfas, organisé en collaboration avec l'Université Laval, se déroulera, du 9 au 13 mai 2022 sous le thème Sciences, innovations et sociétés. Une semaine complète d'événements, de colloques et de discussions sur la recherche et les savoirs. Nos chercheuses et chercheurs de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique proposent plusieurs colloques sous des thèmes diversifiés touchant à la conservation, l'environnement, la géomatique, la foresterie, la transformation du bois, le développement durable, l'immigration et la mobilité. Découvrez les colloques liés à notre Faculté:

 

Pour s'inscrire et consulter la programmation complète

 

 

 

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Intervenante de proximité-nouvelle ressource d'aide à la FFGG

04 avril 2022

Nous souhaitons vous informer que la Faculté de foresterie, géographie et géomatique (FFGG) a maintenant une intervenante de proximité, Geneviève Houde, dans le cadre d’un projet pilote opéré par le Centre d’aide aux étudiants (CAE). Principalement, ce projet vise à offrir à la communauté étudiante des services de soutien psychosocial de proximité dans le but de favoriser leur bien-être psychologique, leur santé mentale et leur réussite scolaire.

Le rôle de Geneviève sera de soutenir les étudiantes et les étudiants qui traversent une période difficile en leur offrant un service d’accompagnement personnalisé et en les orientant, si besoin est, vers les ressources d’aide du campus et les ressources externes. De la même façon, elle pourra soutenir le personnel de la faculté dans la gestion de situations complexes avec les étudiantes et étudiants. Les rencontres avec les étudiantes et les étudiants sont confidentielles, gratuites et sont offertes en présentiel à son bureau ou en visioconférence via TEAM.

"À titre d’intervenante dans l’équipe psychosociale du Centre d’aide aux étudiants (CAE), c’est avec grand plaisir que j’ai intégré votre faculté depuis déjà quelques semaines. Mon rôle vise principalement à offrir des services de soutien et d’écoute aux étudiants afin de favoriser leur bien-être psychologique et leur cheminement scolaire. Les étudiants peuvent directement communiquer avec moi pour bénéficier de rencontres individuelles gratuites et confidentielles à même le pavillon Abitibi-Price au local 1151-C ou par TEAM. Mon rôle consiste également à soutenir et conseiller la direction, l’équipe enseignante ou responsables de stages, le personnel de la gestion des études et les associations étudiantes de la FFGG en cas de besoin.  N’hésitez-pas à faire appel à moi et me référer aux étudiants. La façon la plus efficace et rapide de me contacter est par courriel : Genevieve.Houde@aide.ulaval.ca " 

Elle est disponible généralement entre 8 h30-12h et entre 13h-16h30, du lundi au vendredi. Ses disponibilités sont partagées avec la FSAA. Elle sera présente physiquement à la FFGG les mardis et les jeudis. En cas d’urgence, nous vous invitons à contacter les ressources d’aide disponibles en tout temps: 811, Centre de prévention du suicide (418-683-4588), le Centre de crise de Québec (418-688-4240).

Parfois, d’avoir le point de vue extérieur d’une autre personne sur une situation que l’on vit peut nous aider à prendre une saine distance avec celle-ci. Il ne faut pas hésiter à aller chercher de l’aide. Si vous hésitez à la contacter, vous pouvez passer par la coordination du centre ou toute personne de confiance et je pourrai vous référer de façon anonyme.

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L'urbanisation, un moteur d'évolution pour le trèfle blanc

17 mars 2022

Une étude qui paraît aujourd'hui dans la revue Science montre que les pressions sélectives exercées par l'urbanisation sont en voie de façonner la génétique des populations de trèfle blanc à l'échelle mondiale. Cette démonstration résulte d'une méga-étude, réalisée dans le cadre du Global Urban Evolution Project, qui a exigé la participation de 287 scientifiques des quatre coins du monde, dont Gwylim Blackburn, Anthony Piot et Ilga Porth de l'Université Laval.

Ces chercheurs ont concerté leurs efforts pour échantillonner 110 000 trèfles appartenant à quelque 6100 populations réparties dans 160 villes de 26 pays. Dans chacun de ces sites, les chercheurs ont récolté des trèfles le long d'un gradient d'urbanisation allant du centre-ville jusqu'à la campagne environnante.

Ils ont ensuite mesuré la concentration de cyanure d'hydrogène dans les tissus des trèfles. «Il s'agit d'un composé produit par le trèfle pour se protéger des herbivores. Sa synthèse est contrôlée par deux gènes et il existe une variabilité de ce caractère dans les populations de trèfle. La sélection naturelle peut donc opérer sur ce caractère», explique Ilga Porth, professeure au Département des sciences du bois et de la forêt et chercheuse au Centre d'étude de la forêt et à l'Institut de biologie intégrative et des systèmes.

Les analyses ont montré que dans 47% des villes étudiées, il existe un gradient ville-campagne pour la production de cyanure d'hydrogène chez le trèfle. «La proportion de trèfles qui produisent ce composé est moins élevée en milieu urbain que dans les zones rurales, probablement parce qu'il y a moins de pressions sélectives exercées par les herbivores. En ville, ce sont les stress thermiques et hydriques qui exercent les plus grandes pressions sélectives», avance la chercheuse.

« Si l'adaptation au milieu urbain se généralise, cela pourrait avoir d'importantes répercussions sur les populations et sur les écosystèmes. »

— Ilga Porth

L'urbanisation transforme les habitats naturels et ruraux en écosystèmes où la biodiversité est mise à l'épreuve comme jamais auparavant, poursuit la chercheuse. «Si l'adaptation au milieu urbain se généralise, cela pourrait avoir d'importantes répercussions sur les populations et sur les écosystèmes.»

Pour les scientifiques du Global Urban Evolution Project, cette publication n'est qu'un début, souligne la professeure Porth. «Les efforts concertés des dizaines d'équipes impliquées dans le projet à travers le monde a créé un jeu de données énorme qui sera étudié durant plusieurs années encore.»

Source: L'urbanisation, un moteur d'évolution pour le trèfle blanc, Ulaval nouvelles, Jean Hamman

Photo: SUPPORTSTORM

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Un important programme de partenariat en génomique pour mieux adapter les forêts aux changements climatiques

10 mars 2022

L’Université Laval annonce aujourd’hui un important programme de partenariat en génomique forestière qui permettra d’accélérer la sélection de variétés d’épinettes plus résistantes aux changements climatiques et capables de stocker davantage de CO2. Le projet baptisé FastTRAC II (Tests rapides pour l’amélioration des arbres) bénéficiera d’un financement de 6,15 M$ de la part de Génome Canada et de Génome Québec.

« Les changements climatiques représentent un défi majeur pour les secteurs forestiers canadien et québécois », rappelle le responsable du projet, Jean Bousquet, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et à l’Institut de biologie intégrative et des systèmes de l’Université Laval. « La sélection et la production de variétés améliorées d’arbres pour le reboisement à l’aide de techniques génétiques traditionnelles prennent jusqu’à 30 ans et ne peuvent suivre le rythme actuel des changements climatiques. C’est pourquoi il devient urgent d’appliquer des technologies qui, en mettant à profit de nouveaux outils génomiques, permettront de sélectionner beaucoup plus rapidement des variétés mieux adaptées aux nouvelles réalités climatiques », continue le professeur Bousquet, qui est aussi titulaire de la Chaire de recherche du Canada en génomique forestière.

Le professeur Bousquet et son équipe concentreront leurs efforts sur l’épinette noire et l’épinette rouge, qui comptent parmi les espèces de conifères les plus reboisées au Québec et dans les Maritimes avec 100 millions d’arbres plantés annuellement. Ils chercheront à en améliorer les caractéristiques liées à la productivité, notamment la biomasse de bois de qualité et la séquestration du carbone, ainsi que celles liées à la résilience, telle l’adaptation aux épisodes de sécheresse qui deviennent plus fréquents en raison des changements climatiques.

Le projet de partenariat sera mené avec de nombreux organismes qui gèrent des programmes d’amélioration, de reboisement et de conservation de la diversité génétique des épinettes, notamment le Service canadien des forêts, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec, le Centre canadien sur la fibre de bois, le ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick et celui de la Nouvelle-Écosse ainsi que la firme J.D. Irving Ltd.

« Il faut préparer dès aujourd’hui les forêts qui existeront dans un demi-siècle. FastTRAC II fournira directement aux praticiens forestiers en charge de programmes de reboisement d'épinettes dans l’Est du Canada de nouveaux outils génomiques qui amélioreront de façon concrète leur capacité à adapter plus rapidement leurs variétés de reboisement aux changements climatiques », conclut le professeur Bousquet.

Source :

Équipe des affaires publiques
Université Laval
418 656-3355
medias@ulaval.ca

 

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La Campagne Communauté ULaval 2022 est officiellement lancée à la FFGG!

01 mars 2022

Cette campagne sera à l'image de notre communauté: ambitieuse, engagée et solidaire. Visionnez la capsule de lancement de la Fondation de l'Université Laval et découvrez l’audace de nos équipes à réaliser de grands projets. Du 21 février au 30 avril, les membres du personnel employé et retraité de l’Université Laval sont invités à appuyer leur communauté et à contribuer à la campagne!

Découvrez plus spécifiquement les objectifs de la campagne CCU pour la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (.pdf), les retombées, des témoignages ainsi que les différents Fonds. Nous vous invitons également à visionner la capsule vidéo de la doyenne, Mme Nancy Gélinas dans laquelle elle vous invite à poser un geste concret et à contribuer à notre relève.

Parce qu’ensemble, nous allons bien plus loin!

Faites un don!

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De nouvelles formations en ligne pour mieux comprendre les réalités autochtones

25 février 2022

Lors de la première partie du cours FOR-4045, «Introduction à la foresterie autochtone», les étudiants ont eu la chance unique d’avoir Alexandre Bacon comme chargé de cours, et de pouvoir compter sur ses talents de communicateur et de pédagogue. Ils ont eu le plaisir d’expérimenter ses toutes nouvelles formations en ligne permettant de mieux comprendre les réalités autochtones. Alexandre a utilisé une approche d’enseignement dynamique et interactive qui combinait l’utilisation de capsules vidéo, des périodes de question et d’échange ainsi qu’une évaluation des connaissances acquises. Le fil conducteur de ses formations s’articule autour de thématiques, tels que 1) connaître les perspectives autochtones sur l’histoire canadienne et 2) travailler efficacement avec les peuples autochtones.

Innu de Mashteuiatsh, Alexandre Bacon a travaillé comme conseiller stratégique auprès de plusieurs organisations, plus particulièrement dans le domaine de la gouvernance. Il agit souvent à titre de facilitateur dans les rencontres réunissant Premières Nations et organisations canadiennes et offre régulièrement plusieurs formations portant sur l’histoire et les réalités sociales et politiques actuelles. Ses formations visent à outiller concrètement les individus qui souhaitent aller plus loin dans leur compréhension des enjeux et dans la justesse de leurs interventions. (Tiré de https://ashukan.co)

Allez lire les témoignages et les messages de remerciement reçus de la part des étudiants dans le cours d'Introduction à la foresterie autochtone (Hiver 2022) >>

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La grue du Canada en montée au Québec

24 février 2022

Bien installé dans l'ouest de la province, ce grand échassier continue sa progression vers l'est, au grand dam des producteurs de céréales. Les effectifs de la grue du Canada ont connu une croissance soutenue au Québec au cours des deux dernières décennies et les habitats propices à la nidification de cette espèce sont loin d'être saturés. Il faut donc s'attendre à ce que cette croissance se poursuive, une nouvelle qui risque de déplaire aux producteurs de céréales aux prises avec ce grand échassier qui fait le plein dans leurs champs pendant les migrations automnales.

Voilà ce qui se dégage d'une étude publiée dans The Journal of Wildlife Management par une équipe de l'Université Laval et du Service canadien de la faune. Ces chercheurs ont documenté l'extension d'aire de la grue du Canada en sol québécois entre 2004 et 2019, en plus de préciser les caractéristiques de l'habitat recherché par cette espèce pendant la nidification.

Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont fait appel à trois sources de données: les inventaires par hélicoptère réalisés annuellement par le Service canadien de la faune, l'Atlas des oiseaux nicheurs du Québec et eBird, la base de données du Cornell Lab of Ornithology et de la National Audubon Society.

À noter que ces deux dernières sources compilent des observations effectuées bénévolement par des ornithologues de tout calibre. «Les données provenant de la science citoyenne comportent une certaine part d'incertitude, mais elles fournissent tellement d'information qu'elles nous permettent d'améliorer nos estimations», commente l'un des auteurs de l'étude, Marc Mazerolle, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt et chercheur au Centre d'étude de la forêt de l'Université Laval.

Lisez l'article complet de Jean Hamann sur ULaval nouvelles >>

Photo de Marlin Green / Pixabay

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Quand les arbres vous tombent sur la tête

23 février 2022

Dans un article paru dans La Presse, Martin Simard, professeur-chercheur au Département de géographie et membre du Centre d'études de la forêt présente les risques possibles des arbres dans le cadre de la randonnée pédestre dans des boisés largement fréquentés. Voici quelques extraits de l'article en lien avec ses propos:

"Évidemment, ce ne sont pas tous les arbres et toutes les branches qui risquent de nous tomber sur la tête. "Ça dépend de la taille de l’arbre", souligne Martin Simard, professeur au département de géographie de l’Université Laval et membre du Centre d’études de la forêt. "Plus il est gros, plus il a des chances de tomber. Ça dépend de son exposition au vent, mais aussi de son état de décomposition. Plus il est vieux, plus il a des caries [des champignons qui peuvent dégrader le bois], plus il a des chances de tomber."

Il y a beaucoup de ces gros arbres affaiblis dans les vieilles forêts, mais aussi dans des forêts qui ont connu des perturbations, comme des infestations d’insectes ou des incendies.

"Ce qu’on veut faire, c’est limiter notre exposition, un peu comme en montagne, on cherche à limiter son exposition aux avalanches, commente M. Simard. Quand il y a de forts vents, il faut se poser la question : est-ce que je devrais aller faire de la randonnée ?" [...]

Il y a un autre péril qui guette les randonneurs insouciants : il ne faut jamais s’appuyer sur un arbre. "On ne lève pas nécessairement la tête pour voir s’il est mort, indique Martin Simard. Parfois, il a de l’écorce, on ne voit pas qu’il est mort. La petite poussée qu’on va donner, ça peut faire en sorte que l’arbre tombe. " Le secouer pour vérifier s’il est mort est encore pire. "Il n’y a rien de plus dangereux, affirme-t-il. C’est la tête de l’arbre qui est le point le plus fragile. Une branche peut se détacher et descendre à une bonne vitesse."

Lisez l'article complet paru sur La Presse par Marie Tison

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Projet ExPan : Partagez-nous les effets de la pandémie sur votre vie

18 février 2022

Projet: ExPan - Vulnérabilité, résilience et transition universitaire de la communauté étudiante en période de pandémie

Nous sommes présentement à la recherche d’étudiantes et d’étudiants inscrits au 1re cycle à l’Université Laval pour participer à un projet de recherche.

Objectif de l’étude :

  • Décrire l’expérience pandémique (actuelle et rétrospective) de la communauté étudiante inscrite au premier cycle à l’Université Laval en considérant les effets collatéraux sur la santé, l’éducation, le travail, la vie sociale et la famille.

Critères d’admissibilité :

  • Être une étudiante ou un étudiant inscrit au 1re cycle à l’Université Laval;

Implications :

  • Répondre à un questionnaire d’ici les 30 prochains jours (durée d’environ 40 minutes).

Compensations :

  • En participant au projet, vous pourriez gagner l’une des 13 cartes cadeaux de 100$ de la COOP Zone.

Si vous désirez participer, il suffit de cliquer ici afin de vous créer un compte PULSAR et ainsi avoir accès au formulaire de consentement et au questionnaire du projet.

Pour toutes questions, communiquez avec l’équipe de recherche aux coordonnées suivantes :
(418) 656-2131 poste 404005     projetexpan@fsaa.ulaval.ca

Cette recherche est sous la direction de Simon Larose et est co-dirigée par Adèle Garnier, Catherine Mercier, Chantal Desmarais, David Litalien, Geneviève Lessard, Jean-Philippe Drouin-Chartier, Jessica Darveau, Laure Saulais, Myriam Gauthier et Simon Colombe, tous chercheurs à l’Université Laval.

Partenaires :  Centre d'aide aux étudiants, Coop Zone

Ce projet a été approuvé par le Comité d’éthique de la recherche de l’Université Laval (No d’approbation 2021-298 / 11-01-2022).

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Félicitations aux participants du concours facultaire Ma thèse en 180 secondes – Édition 2022!

17 février 2022

Le 15 février se tenait le concours facultaire Ma thèse en 180 secondes en format virtuel! Nous tenons à féliciter l’ensemble des participantes et participants qui se sont prêtés au jeu, qu’ils soient membres de la communauté étudiante ou du corps professoral, car cela prend beaucoup de courage et de préparation pour relever un tel défi! Merci aussi à celles et ceux qui ont contribué à l’organisation de l’événement, à l’animation et au jury. Enfin, merci au public enthousiaste qui est venu encourager nos participantes et participants. Nous vous remercions chaleureusement pour votre engagement dans la vie facultaire !

Voici les récipiendaires des prix de 180$ du concours 2022 :

  • 1er Prix volet francophone – Bourse CRDIG : Pauline Perbet (FFGG-CRDIG)- Traduire l’histoire de la forêt avec l’intelligence artificielle. Pauline est étudiante au doctorat en sciences géomatiques sous la direction de Martin Béland.
  • 1er Prix volet anglophone – Bourse CEF : Varvara Vladimirova (FSG-CEF) – Can caribou prediction models facilitate other conservation strategies? Varvara est étudiante au doctorat en biologie sous la direction de Daniel Fortin.
  • Prix coup de cœur du public – Bourse CRMR : Luc Girompaire (FFGG-CRMR) – Place au bois apparent! Luc est étudiant à la maîtrise en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Christian Dagenais.

Zihan Chen (FFGG-CRDIG) représentera la FFGG lors de la finale institutionnelle UL du volet anglophone du concours Ma thèse en 180 secondes en vue de représenter l’Université Laval à la finale de l’Est du Canada.

Pauline Perbet (FFGG-CRDIG) représentera la FFGG lors de la finale institutionnelle UL du volet francophone en vue de participer au concours « Ma thèse en 180 secondes » de l’Acfas.

Comité organisateur MT180s FFGG

Congratulations to the participants of the My thesis in 180 seconds – 2022 Edition!

On February 15, the My thesis in 180 seconds virtual competition was held! We would like to congratulate all the participants who took part in the game, whether they are members of the student community or faculty, because it takes a lot of courage and preparation to take up such a challenge! Thank you also to those who helped organize the event, hosted it and serve as judges. Finally, thank you to the enthusiastic public who came to encourage our participants. We thank you warmly for your commitment to faculty life!

Here are the winners of the $180 prizes of the 2022 competition:

  • 1st Prize – Francophone Section – CRDIG Scholarship: Pauline Perbet (FFGG-CRDIG) – Traduire l’histoire de la forêt avec l’intelligence artificielle. Pauline is a doctoral student in geomatics under the supervision of Martin Béland.
  • 1st Prize – CEF Scholarship: Varvara Vladimirova (FSG-CEF) – Can caribou prediction models facilitate other conservation strategies? Varvara is a PhD student in biology under the supervision of Daniel Fortin.
  • People’s Choice Award – CRMR Grant: Luc Girompaire (FFGG-CRMR) – Place au bois apparent! Luc is a master’s student in wood and bio-based materials engineering under the supervision of Christian Dagenais.

Zihan Chen (FFGG-CRDIG) will represent the FFGG at the UL institutional finals of the English-language component of the My Thesis in 180 Seconds competition in order to represent Université Laval at the Eastern Canada finals.

Pauline Perbet (FFGG-CRDIG) will represent the FFGG at the UL institutional finals of the French-language component in order to participate in the Acfas “Ma thèse en 180 secondes” competition.

Organizing FFGG MT180s Committee

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Un nouvel outil pour valoriser la biomasse forestière

25 janvier 2022

À Québec, l’écoquartier la Cité Verte se chauffe à la biomasse. Il est la preuve qu’un système de chauffage qui repose sur la bioénergie, utilisant des résidus du secteur forestier (branches, houppiers, écorce, sciure…), est possible en milieu urbain. Pour atteindre les cibles établies par la Politique énergétique 2030 du gouvernement du Québec en matière de réduction de l’utilisation des produits pétroliers et des émissions de gaz à effet de serre, les municipalités doivent en effet se tourner vers les bioénergies. Pourtant, des projets comme celui de la Cité Verte restent rares, même dans les milieux ruraux avoisinant les ressources forestières.

Selon les travaux d’Évelyne Thiffault, professeure et chercheuse au Département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval, et de son équipe multidisciplinaire, l’utilisation de la biomasse forestière pour le chauffage n’a pas encore atteint son plein potentiel. La technologie est rentable et a fait ses preuves, mais la chaîne d’approvisionnement fait défaut. Il y a notamment un manque d’expertise et de connaissances non seulement pour assurer la qualité de la biomasse – par exemple, avoir le bon taux d’humidité –, mais aussi pour l’amener jusqu’à l’utilisateur.

L’équipe de recherche a donc conçu un outil diagnostique pour soutenir les projets de valorisation de la biomasse forestière, constituée de résidus de coupes forestières, des restes de scieries ou encore de résidus de construction. L’outil a été testé avec la Communauté métropolitaine de Québec : des décideurs peuvent analyser, par exemple, les impacts possibles du remplacement du système au mazout particulièrement polluant d’un aréna par différentes options de bioénergie, et ce, selon l’angle environnemental, économique et social.

Cet outil informe également les gestionnaires sur les avantages de la bioénergie, qui est la forme d’énergie renouvelable la plus polyvalente : elle peut être employée sous forme liquide pour le transport (biocarburant), ou sous forme gazeuse (biogaz) ou solide (copeaux) pour le chauffage. La conversion énergétique de la biomasse en chaleur est par ailleurs plus efficace que les autres sources d’énergie.

Évelyne Thiffault et ses collègues s’affairent maintenant à élaborer un autre outil qui permettra de comparer la bioénergie à d’autres énergies renouvelables.

Source: Fonds de recherche nature et technologies

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Le Département reconnu par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction

24 janvier 2022

Le Département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval et le Centre canadien sur le fibre de bois (CCFB) du Service canadien des forêts (SCF) viennent d’être enregistrés comme institutions scientifiques auprès de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES): Canada – Register of scientific Institutions | CITES. Cette reconnaissance (dérogation) facilitera l’échange d’échantillons d’espèces listées par la CITES avec d’autres institutions scientifiques à des fins de recherches. Le professeur Alain Cloutier, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt et chercheur régulier du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables (CRMR) et Dr. Isabelle Duchesne, chercheuse scientifique au CCFB, collaborent au projet de recherche "Identification Bois" du SCF. Ce projet a pour but de développer de nouvelles méthodes d’identification du bois pour mieux lutter contre le commerce illégal des produits forestiers et protéger nos marchés. Dans le cadre de cette recherche, Mme Dikshya Lamichhane, a complété son mémoire de maîtrise en génie du bois et des matériaux biosourcés sur l’identification de cinq espèces de la famille des Meliaceae (acajous) basée sur les caractéristiques anatomiques et chimiques du bois. Les Xylothèques du CCFB et du CRMR ont notamment été mises à contribution pour fournir des spécimens de référence pour ces espèces exotiques, dont certaines sont présentement protégées par la CITES. Rappelons que la CITES est un accord international entre États qui a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces.

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Contribution de 500$ à la Brigade de Noël grâce aux sapins remis à la Fondation sourdine

07 janvier 2022

Les petits sapins naturels provenant de la Forêt Montmorency de l'Université Laval qui ont trouvé preneurs ont permis d'amasser 500$ pour la brigade de Noël de la Fondation Sourdine et de l'École oraliste de Québec pour enfants malentendants ou sourds.

La Brigade de Noël a permis de fournir de l'aide alimentaire sous forme de paniers de Noël remplis de denrées et de petites douceurs pour 45 personnes cette année. De plus, un Fonds d'aide pour des familles dans le besoin dont l'enfant fréquente l'École oraliste de Québec pour enfants malentendants ou sourds permet de combler certains besoins essentiels. Ceci permet notamment de fournir des repas complets du midi, des collations, de l'aide aux devoirs, des activités parascolaires, etc. 

Grâce aux PARTENAIRES engagés; dont la Fondation Maurice-Tanguay , Familiprix , Délecta, la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et la Forêt Montmorency, une valeur de plus de 5 000$ a été offerte en biens!

De plus, grâce à plusieurs DONATEURS; près de 3 000$ ont été amassés en 6 semaines en plus de 500$ de vente de sapins de Noël de la Forêt Montmorency.